A paraître dans le Rivarol de cette semaine, cette analyse du congrès frontiste et du processus qui y a abouti.
L’opinion publique, ce “monstre†selon l’heureuse expression de Bernard Faÿ— et dans cette «opinion publique », il faut inclure les prétendus “intelligentsâ€â€”, croit souvent qu’en politique, les mots n’ont pas grande importance. Cette conviction est d’autant plus forte qu’à notre époque de “communicationâ€, les faiseurs et les diseurs utilisent ce qu’on appelle pudiquement des «éléments de langage», ce que Serge Tchakhotine nomme plus crûment dans son livre(1) des «instructions de propagande».
Le “succès†de Melle Le Pen(2) au récent congrès de Tours du FN et son «discours d’investiture» ne doivent pas seulement être pris pour une de ces pièces bien interprétées du théâtre de marionnettes de la Ripoubelle. Au-delà des images et des dérapages, il faut prendre en considération le langage, si l’on veut savoir où mène cette équipée. Le discours en question est intéressant à 3 titres, par ce qu’il dit, par ce qu’il suggère, par ce qu’il occulte(3).
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