La République vacille dans sa propre maison

Quand la violence s’introduit jusque dans l’hémicycle aseptisé de la représentation nationale où le verbe et la rhétorique sont habituellement les seules armes, c’est bien là le signe tangible et palpable de l’atmosphère délétère qui règne aujourd’hui en France. Car au delà du cinéma ou des personnages que peuvent incarner les députés afin de ressusciter un clivage droite/gauche dépassé, il faut bien convenir que les tensions de la rue sont rentrées dans le saint des saints d’une République manifestement bien malade…

Quand la République s’en prend à ses propres fils !

Hier, quatre députés UMP de l’opposition ont été interdit de rejoindre l’Assemblée nationale par un cordon de CRS. Sans doute projetaient-ils de miner l’hémicycle. Quand le gouvernement donne des ordres à ce point illégitimes qu’ils empêchent même les représentants du peuple de se rendre au parlement, lorsque la république s’oppose à ses propres élus, la situation devient cocasse. L’usurpation de pouvoir républicain dure certes depuis plus de deux cents ans, mais lorsqu’il s’en prend à ses propres enfants, c’est à mourir de rire… Peut être le signe que la cocotte minute est prête à exploser…

UMP : une proposition de loi en faveur de l’obligation du vote a été déposée

En plein débat sur le « mariage » homo, une proposition de loi vient d’être déposée par dix députés UMP, le 6 février dernier, afin de rendre le vote obligatoire en France.

Cette proposition de loi propose donc de sanctionner les abstentionnistes par une amende à hauteur de 15 euros, et même 45 euros en cas de récidive « dans les cinq ans« . Les députés UMP à l’origine de la proposition de loi prévoient tout de même des dérogations où les citoyens seraient alors exemptés de cette obligation de vote pourvu qu’ils puissent apporter la « preuve de son impossibilité par procuration« , ou en « cas de force majeure« . Cette proposition, quoiqu’issue de la droite parlementaire, compte déjà un solide soutien à gauche : Claude Bartolone, le président de l’Assemblée nationale, qui s’est déclarait personnellement favorable à l’obligation de voter dès 2012.

Une proposition de loi a un but, selon ses défenseurs : répondre à « la persistance de l’abstention à chaque scrutin« . Nous nous permettons néanmoins d’émettre des réserves sur la méthode qui consiste à rendre, par la contrainte, une démarche aimable et attractive. Curieux procédé. Il eût sans doute été préférable d’user du ressort de la pédagogie : si le vote est bon par nature, il appartient à l’homme public de manifester cette bonté et de susciter dans l’opinion l’attrait du vote. Ou comment changer la contrainte en liberté.

Les députés écrivent en outre : « Si le vote est un droit, il doit être également un devoir en l’honneur et en mémoire de celles et de ceux qui ont versé leur sang pour notre Patrie. » Cela n’est qu’une opinion, voire un dogme tel que l’idée est formulée, sans être davantage étayée. Peut-on contraindre les gens à être libres, si tenté que la liberté du citoyen soit suspendue à son droite de vote ? En attendant, ceux qui ont combattu en versant leur sang pour le régime actuel ont d’abord versé le sang des autres. L’histoire est têtue, comme les faits : il est parfois préférable de ne pas l’invoquer quand elle peut se retourner contre vous…

Le droit de vote est déjà obligatoire dans de nombreux pays, dont certains voisins : la Belgique, le Luxembourg, ou l’Autriche. Plus loin, l’Australie a adopté le principe en 1924. Si jamais cette loi devait passer, espérons que le vote obligatoire aura plus de valeur que le vote non obligatoire : le traité constitutionnel rejeté par les français et adopté par le parlement laisse un goût amer…

« Mariage » homo : le projet de loi passe l’étape de l’Assemblée nationale…

L’Assemblée nationale vient donc d’adopter, hier, le projet de loi sur le « mariage » homosexuel, par 329 voix contre 229. Cette réforme sociétale contenue dans le programme du candidat François Hollande, et soutenue par la majorité socialiste, a donc franchi une première étape vers sa réalisation. Le vote est intervenu vers 17h, après dix jours de débat parlementaire : à son issue, Christiane Taubira a remercié les députés et le gouvernement.

Le projet de loi ouvrant le droit au mariage et à l’adoption pour les couples homosexuels va désormais être examiné par le Sénat. Cette deuxième étape législative se déroulera à partir du 2 avril : calendrier annoncé mardi par le ministre des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies. La France s’enfonce encore un peu dans le gouffre d’une décadence qui ignore toutes les normes naturelles, toutes les frontières éthiques, et préfère s’adonner aux revendications consuméristes au mépris des intérêts supérieurs.

Cependant,  lundi 11 février à 21h, soit quinze jours après les premières pétitions contre le « mariage » homosexuel adressées au Conseil Économique, Social et Environnemental, lequel a autorité pour intervenir dans le processus en cours, on comptait 552.000 signatures. Philippe Brillault, maire du Chesnay et conseiller général des Yvelines, fait le point :

Démocratie : cette semaine, c’était la récré à l’Assemblée !

Le vice inhérent de la démocratie, c’est de sécréter des dynamiques d’intérêts partisans et d’ignorer bien souvent les intérêts supérieurs de la nation. En image, la récréation au parlement : la maîtresse a bien du mal a en siffler la fin…


Mariage gay: quand les députés craquent par LeHuffPost

Quand les députés PS veulent provoquer les catholiques et sont bloqués par les CRS…

Alors qu’ils avaient, peu après 20 heures, quitté la séance qui se poursuivait à l’Assemblée sur le mariage pour tous, Peu après 20 h, une dizaine de députés PS, accompagnés de leurs assistants et menés par Yann Galut, député du Cher, ont voulu se rendre place du Président Edouard-Herriot (ParisVIIe) où le mouvement Civitas, opposé au projet de loi sur le mariage pour tous, tenait une prière de protestation. Ils ont été stoppés par des CRS assurant l’ordre public autour de la manifestation. Le ton est alors vite monté, les élus prétendant qu’avec leurs badges de députés, ils pouvaient aller partout, et en toutes circonstances…


Manifestation Civitas : accrochage entre… par leparisien

Prières de rue : la gauche s’offusque…contre Civitas

L’Institut Civitas a appelé à une veillée de prières devant l’Assemblée nationale, à l’occasion du premier jour de débat sur le texte de loi proposant le « mariage » homosexuel. Civitas juge en effet que « la prière est l’arme la plus puissante contre les forces du mal » et ce projet « contre-nature« .

De quoi susciter l’ire des professionnels de l’indignation : « Cette action est illégale car elle va à l’encontre de la loi visant à faire interdire les cérémonies religieuses dans les rues. Elle est antirépublicaine car en venant prier devant l’Assemblée Nationale, maison de la République, les organisateurs heurtent de plein fouet la laïcité« , expliquent effectivement, dans un communiqué, la Gauche forte menée par le député PS Yann Galut et la sénatrice PS Patricia Schillinger.

Ah, cette sacro-sainte laïcité qui devient paradoxalement une religion, avec ses prêtres, ses thuriféraires, ses dogmes, et son Inquisition… Au dessus de la République, aucun ciel métaphysique, aucun principe supérieur : le législateur, voilà la nouvelle divinité qui fixe les limites du bien et le mal ! « La loi est l’expression de la volonté générale » nous expliquait déjà Rousseau en enracinant ainsi la légitimité de la loi dans l’arbitraire de la volonté humaine. Tout ce qui est légal devient alors légitime.

Ainsi, s’adressant à l’État, l’extrême gauche poursuit son communiqué et demande alors « au ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, de prendre toutes les initiatives nécessaires afin d’interdire ce rassemblement qui n’est pas conforme à la loi« . Curieusement, il est tout de même des prières de rue que la gauche veut absolument abolir : mais seulement lorsqu’elles sont faites dans la religion de leurs ancêtres. Les religions de substitution, étrangères à notre histoire et à notre culture, sont en revanche les bienvenues. Tout ce qui permet en effet d’effacer le passé, de confisquer la mémoire et d’occulter l’histoire en se substituant à l’héritage reçu, est facteur d’émancipation… et donc de progrès. Débarrassez-nous donc de nos racines, nous voulons venir de nulle part ! Pôv’gens ! Des orphelins…

JdR

 

Le dressage républicain n’attend pas le nombre des années

Staline n’aurait pas fait mieux !

« Le parlement des enfants  » est un simulacre se déroulant à l’Assemblée « nationale », où des centaines d’enfants viennent réciter leur leçon de démocratisme, de droits-de-l’hommisme, d’antiracisme, de mondialisme, etc.

Le président Bernard Accoyer, en préambule, se réjouit d’un projet de charte combattant la discimination fondée entre autres sur le sexe, dans le sport. Ce brillant politicien envisage-t-il des matchs de tennis, de rugby ou de boxe mixtes ?!

Merci à Franck

Combien nous coûte l’Assemblée Nationale ?

L’Etat va verser 533,9 millions d’euros au budget de l’Assemblée nationale en 2011.

L’Assemblée nationale va piocher 8,83 millions d’euros dans ses réserves pour parvenir à l’équilibre en 2011. Sur ce montant, les charges de représentation (traiteurs, fleurs…) sont estimées à 6,1 millions d’euros.

Les charges de personnel représentent le plus gros des dépenses de l’Assemblée nationale : 171,6 millions d’euros pour les salariés de l’Assemblée nationale, 50,3 millions d’euros d’indemnités parlementaires et 159,5 millions d’euros de charges de secrétariats des parlementaires, soit 88,9% des crédits alloués au budget de l’Assemblée nationale.

Si l’on considère les seules charges parlementaires (dont des charges de personnel), c’est une facture de 291,8 millions d’euros qu’il faut régler, dont 7,52 millions pour les frais de voyages et de déplacements, 3,4 millions en communication, 1,6 million en équipement informatique et 3 millions en transports parisiens.

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