[Reportage exclusif pour CI] Syrie : Yabroud a échappé au pire

Capture d’écran 2014-09-01 à 19.40.18Difficile d’entrer à Yabroud, seuls les locaux sont autorisés à le faire depuis que la ville a été reprise par l’armée syrienne il y a à peine deux mois. Les gardes armés sont nombreux à parcourir les rues, notamment en ce jour où les enfants chrétiens ont organisé un spectacle…

Reportage.

L’entrée de l’église est très contrôlée, une précaution avec laquelle personne ne s’amuse. Cette ville de 50.000 habitants, dont 5.000 chrétiens ne veut pas revivre ce qu’elle tente d’oublier.

Au début de la crise syrienne, une partie de la population sunnite de Yabroud profite des revendications entendues ici ou là à travers le pays pour s’organiser et tenter de récupérer de l’argent en faisant mine de s’opposer au régime. Les Chrétiens refusent prudemment de choisir un camp, et continuent à vivre paisiblement, aucune menace réelle ne pèse ni sur eux ni sur la ville.

Mais rapidement, des groupes armés sont arrivés des villages avoisinants, demandant notamment aux Chrétiens une taxe contre laquelle ils promettaient une protection. Rapidement, le père Georges Haddad (photo), qui s’occupe de collecter et remettre la somme d’argent réclamée, réalise que les intentions sont crapuleuses et que ces bandes sont absolument incapables de protéger quiconque. La situation se dégrade, les pillages et demandes de rançon se multiplient. Les autorités chrétiennes décident alors de diminuer la somme d’argent versée avant de la stopper complètement.

« Au printemps 2014, poursuit le père Georges, la situation devenait vraiment critique et j’ai décidé d’évacuer la ville de tous mes fidèles. En quelques heures tous sont partis sauf quelques familles chrétiennes qui voulaient rester ». Un exode assez rapide puis trois jours plus tard l’armée syrienne appuyée du Hezbollah encadre la ville et parvient à la reprendre. « Une tactique qui a permis d’éviter un bombardement de la ville par l’armée » se félicite le père.

Mais pendant trois jours durant, les islamistes n’ont pas hésité à profaner l’église nouvelle (l’ancienne était bien protégée et ses trésors très anciens étaient à Damas), à détruire les icônes, piller et brûler les maisons chrétiennes… « Ils prétendent combattre pour la démocratie et la liberté, soutenus dans ce combat par les États-Unis et l’Europe. La démocratie et la liberté nécessitent-elles de détruire églises et maisons ? » interroge ironiquement le père Georges… Dans la ville, majoritairement préservée, quelques maisons détruites, d’autres brûlées… A quelques exceptions près, seules les maisons chrétiennes ont été visées.

Difficile dès lors d’envisager à nouveau et sur le long terme la cohabitation, même si tous espèrent y parvenir : « nous avons vu des habitants de notre propre ville soutenir les djihadistes à leur arrivée… Comment voulez-vous que nous vivions sereinement à côté d’eux ? Nous ne pourrons vivre qu’avec ceux qui acceptent notre présence. Dans ces cas là, aucun problème » explique un chrétien qui tente de relancer péniblement son commerce.

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Béziers et Maaloula jumelées : bonne nouvelle pour ces chrétiens qui se sentaient « abandonnés par la France »

Capture d’écran 2014-08-29 à 09.46.17Robert Ménard, maire de Béziers, vient d’annoncer le jumelage de sa ville avec le petit village syrien et chrétien de Maaloula.  Un village martyr, occupé pendant sept mois par les djihadistes de Jabat-al-Nosra, qui reprend vie depuis sa libération par l’armée syrienne aidée du Hezbollah le 14 avril dernier. Reportage à Maaloula.

Une bonne nouvelle puisque ses habitants confiaient il y a quelques jours se sentir « abandonnés par la France ». Ils sont nombreux à regretter le temps où la diplomatie française faisait exception en honorant ses promesses dans la région, tout particulièrement celle d’être protectrice des Chrétiens…

La politique Française, alignée sur celle des Etats-Unis depuis quelques temps n’a cessé d’accroître l’insécurité dans laquelle vivent les Syriens depuis trois ans, et tout particulièrement ces Chrétiens menacés doublement par les djihadistes, comme Syriens puis comme Chrétiens.

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Irak : les Chrétiens d’Alqosh rentrent chez eux !

ALQOSH

Il y a quelques semaines, Alqosh, petite ville chrétienne située à une cinquantaine de kilomètres au nord de Mossoul, s’était vidée de ses habitants à cause de la menace djihadistes toujours plus proche. « Lors de la prise de la plaine de Ninive par l’EI, toute la ville a été évacuée » précise l’ONG Fraternité en Irak qui a été la première à se rendre dans la ville depuis sa libération.

Plusieurs centaines de familles, environ 500 sur les 1200 que comptaient la ville, sont désormais rentrées chez elles, les cloches ont à nouveau sonné, et l’araméen que parlent encore les habitants a de nouveau été entendu dans les rues de la ville.

Ce retour, ces familles le doivent à l’armée kurde.

Revenir est une chose, l’organisation de la vie quotidienne une autre. La plupart des boutiques sont évidemment fermées, les vivres et produits de première nécessité sont difficiles à obtenir. La ville est libérée mais les djihadistes ne sont pas loin, « l’EI est à 10 ou 20 kilomètres et a fait hier soir une percée sur Batnaya, village proche d’Alqosh » commente également l’ONG.

Source

L’État Islamique : d’une fabrication sioniste au Contrôle mental – par Laurent Glauzy

« Les massacres en Irak provoquent la mort de cinq cents Yézidis ». « Des femmes et des enfants ont été enterrés vivants », « 300 femmes réduites en esclavage sexuel par le calife », « Des dizaines de milliers de Yézidis et de chrétiens un exode », « Les braves peshmerga (tant aimés par Israël) ont ouvert un corridor humanitaire », etc. Les titres de la presse sont composés sur ce même moule. Et, une fois de plus, les envoyés spéciaux nous assurent que ces mensonges sont « aussi vrais que terribles ». Toutes ces tragédies ont au moins un avantage : elles font oublier les atrocités de Gaza, les images de morts et de destructions de la nation sioniste.

Cette fois, ça tourne mal pour Sion. Dans le monde entier, les goyim s’indignent du génocide contre le pauvre peuple palestinien, seul pays arabe à ne pas être vendu à l’entité sioniste. Pour redevenir les victimes, cette fois, il n’est nul besoin de recourir à l’ancienne mesure propagandiste, à savoir de faux écrits antisémites sur les murs des capitales européennes donnant prétexte à des articles frémissant de civilité sur la retour de la « bête immonde ». On a même organisé une campagne contre un monstre sacré du « droit humanitaire », Amnesty International, affublé d’antisémitisme, parce qu’il menaçait de montrer les atrocités commises à Gaza dans un futur procès au Tribunal international.

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USA : un policier noir tue un blanc désarmé, silence des médias

Alors que les médias se focalisent sur la mort d’un noir désarmé par un policier blanc à Ferguson (suscitant de sanglantes émeutes), une affaire similaire est survenue à Salt Lake City.
Sauf qu’ici, il s’agit d’un policier noir qui a abattu un blanc désarmé (selon les témoins). L’affaire passe quasiment inaperçue. Pas de manifestation, ni de pillages.

Source, via FDS

Gaza : la guerre reprend

Lors des négociations Israël a refusé de lever le blocus sur la bande de Gaza et par conséquent la création d’un port. Dans cette vidéo un membre de la branche militaire du Hamas explique les motivations du mouvement palestinien.

Nous croyons fermement que nos demandes n’ont pas besoin de négociation. Il s’agit des droits humains les plus fondamentaux garantis par toutes les lois et les coutumes du monde.

Certains se demanderont pourquoi le Hamas n’arrête pas cette guerre alors que les destructions matérielles sont colossales et que les pertes humaines (plus de 2000 dont 400 enfants) sont terrifiantes. Tout simplement parce que le blocus israélien tue à petit feu la population (voir ici un article sur les conséquences économiques du blocus). Pour ce sortir de cette situation le Hamas opte pour une guerre totale jusqu’à la levée du blocus sur la Palestine.

Libye : le fils du colonel Kadhafi pourrait rétablir la paix

C’est du moins l’opinion de Bernard Lugan.

Lu sur son blog : Au moment où le parlement libyen appelle à une intervention étrangère « pour protéger les civils », nous pouvons lire dans le quotidien Le Monde en date du 12 août 2014 un titre insolite: « La transition en Libye est un échec, il faut la repenser ».
Que s’est-il donc passé pour que la « bible des bien-pensants », ce point oméga du conformisme intellectuel français, se laisse ainsi aller à une telle constatation après avoir soutenu avec une arrogante indécence l’intervention militaire contre le colonel Kadhafi, cause directe de la situation actuelle ?

Le but de la guerre calamiteuse décidée par Nicolas Sarkozy était officiellement l’établissement d’un Etat de droit à la place d’un régime dictatorial. Après le lynchage du colonel Kadhafi par les islamo-mafieux de Misrata, un processus démocratique fut imposé aux nouveaux maîtres du pays. Il se mit en place à travers plusieurs élections et par la rédaction d’une Constitution. Les observateurs, à commencer par les journalistes du Monde, louèrent alors ces « avancées démocratiques », preuve de la « maturité politique » des « démocrates » libyens. La « guerre du droit » ayant été gagnée, accompagné de BHL, Nicolas Sarkozy alla ensuite sur place goûter aux félicités triomphales du « libérateur »…

Le résultat de ces illusions, de cet aveuglement, de ce décalage entre l’idéologie et la réalité, de cet abîme existant entre les spasmes émotionnels et les intérêts nationaux français, est aujourd’hui tragiquement observable. Les dernières structures étatiques libyennes achèvent en effet de se dissoudre dans des affrontements aux formes multiples s’expliquant d’abord par des logiques tribales. Sur ces dernières viennent, ici ou là, se greffer avec opportunisme des groupuscules islamistes soutenus par le Qatar et la Turquie.

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Syrie : massacre en famille

Ce jeune garçon qui a, d’après les autorités australiennes, été élevé à Sydney est le fils de Khaled Sharrouf, un « Australien » qui a quitté le pays l’année dernière pour combattre en Syrie.
La photo, elle, contenait une légende explicite puisque Khaled Sharrouf avait écrit : « That’s my boy » (« Ça ç’est mon fils »).

Repérée par News Corps, la photo aurait été prise à Rakka, une ville du nord de la Syrie, pays où s’est réfugié depuis le début de l’année Khaled Sharrouf, un Australien condamné en 2009 à quatre ans de prison pour avoir participé à la préparation d’un attentat à Sydney, dans l’affaire dite des « Terror nine ». Ce père de quatre enfants âgé de 31 ans avait déjà publié plusieurs photos le mettant en scène avec ses fils, notamment devant un drapeau portant les insignes de l’Etat islamique.

Source : Le Monde

Kaboul ? Non, Tel Aviv ! – par Laurent Glauzy

Bruria Keren au tribunal de Tel Aviv en 2008, accusée du viol de ses douze enfants.

Ces scènes de vie ne sont pas celles de Kaboul, ou d’une autre zone sous le contrôle des talibans. Elles ne représentent pas non plus Riyad, la capitale du règne fanatique wahhabite, porteur de la forme la plus obscurantiste et obtuse de l’Islam.

Ces femmes sont juives et font partie du décor des rues de Tel Aviv, ce que les médias occidentaux se gardent bien de propager de peur que l’amalgame entre sectarisme et judaïsme soit effectué. Elles appartiennent à la secte des haredim, appelés les Craignant-Dieu ou les Ultra-orthodoxes. Les hommes se vêtissent avec des chapeaux noirs, des péotes (tresses) et les tsitsit sous leur veste noire. Ils jugent, sans raison connue, cet accoutrement des ghettos juifs de Pologne des années 1900, plus « ancien » et plus « juif ».

Ces femmes, fanatisées et sous la férule de leur mari, adhèrent aux enseignements d’une femme, Bruria Keren, qu’elles appellent « rabbanit » (femme de rabbin), bien que son mari ne soit pas rabbin. Rabbanit Keren enseigne qu’elle se vêt de vingt-sept jupes et de sept voiles, un accoutrement nécessaire pour « obtenir la vraie et pure modestie ».

Selon ces femmes qui soutiennent Bruria Keren, le nombre de jupes s’explique par la proximité de l’avènement du messie. Cet accoutrement comprend aussi des gants noirs qu’elles portent le jour et la nuit.

Il est intéressant de noter que cette femme, si fortement préoccupée par la modestie, a été condamnée à quatre ans de prison en 2008 pour mauvais traitement et pédophilie sur ses douze enfants.

Entrée en prison, et portant ses 27 jupes sur elle, rabbanit Keren a refusé de prendre une douche pendant ses quatre années de détention.

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Nigéria, Irak : chrétiens massacrés dans un silence coupable…

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En Irak, le chanoine anglican Andrew White, surnommé le « vicaire de Bagdad » et pasteur de la dernière communauté anglicane d’Irak vient de raconter à la BBC une histoire atroce survenue à Qaraqosh.

Un jeune garçon de 5 ans – qu’il a lui-même baptisé – aurait été pris par les islamistes de l’État Islamique à Qaraqosh avant d’être découpé en deux du haut en bas par ses ravisseurs… Les parents sont désormais réfugiés à Erbil avec leur autre fils…

La France, historiquement engagée auprès des Chrétiens d’Orient n’émet qu’une condamnation timide et propose une aide « humanitaire » à une communauté qu’elle n’a cessé d’abandonner et qui fuit aujourd’hui sa terre sous la menace du glaive…

Mais ailleurs dans le monde, les Chrétiens continuent à être la première communauté pérsécutée dans le monde dans un silence assourdissant… Encore récemment, mercredi dernier, les islamistes de Boko Haram ont attaqué la ville de Gwoza, dans l’Etat nigérian du Borno, causant la mort d’au moins une centaine de personnes dans cette ville de 276.000 habitants majoritairement chrétiens.

Selon un témoin, les terroristes avaient attaqué la veille deux villages chrétiens proches, égorgeant certains habitants au cri de « Allah akbar »… Silence total, pour cette agression comme pour les dizaines d’autres qui durent depuis des mois dans le pays…

Qaraqosh, plus grande ville chrétienne d’Irak, aux mains des djihadistes

Qaraqosh, plus grande ville chrétienne d'Irak, aux mains des djihadistes

Après Mossoul, c’est Qaraqosh, plus grande ville chrétienne d’Irak, que les djihadistes ont pris aujourd’hui : 150 000 chrétiens sont sur les routes et avec eux des centaines de milliers de Yézidis et des musulmans.

Les Kurdes redoutent les infiltrations de djihadistes sur leurs terres et bloquent donc les réfugiés aux barrages, les forçant à abandonner leurs voitures. De toute la plaine de Ninive, ils fuient donc à pied vers le Kurdistan voisin sous des températures avoisinant les 50 degrés et nombreux sont les enfants et personnes âgées à mourir de soif.

A minuit cette nuit, les forces kurdes ont en effet annoncé à l’évêque de la ville qu’ils n’étaient plus en mesure de protéger la localité. Mgr Sako, patriarche chaldéens a lancé un appel au secours à la communauté internationale :

« Aujourd’hui il y a un vide. Le gouvernement n’a pas de force pour contrôler tout le pays (…) il n’a pas de véritable armée. C’est différent de la Syrie. En Syrie, il y a l’armée qui attaque ces terroristes, mais ici qui ? Les Kurdes se sont retirés parce qu’ ils n’ont que leurs mitraillettes. Les peshmergas, je n’ai aucune idée de ce qu’ils font. Ce que je sais c’est que presque toute la plaine de Ninive est aux mains de l’Etat islamique. Tout le monde a peur, c’est la panique.

Des milliers de gens ont quitté leurs maisons. Ils marchent à pied pour rejoindre une ville kurde plus sécurisée. Il faut marcher trois ou quatre heures, il y a des femmes enceintes, des vieillards, des malades. Donc je crois qu’il faut mobiliser l’opinion publique tous les états, parce que c’est une catastrophe humaine »

Le Liban à son tour menacé par les djihadistes

Le Liban à son tour menacé par les djihadistesLe chef de l’armée libanaise a affirmé que l’offensive menée dimanche par des groupuscules islamistes armés contre les soldats Libanais à Ersal, au nord du Liban, avait été concoctée depuis un certain temps. Le général Kahwagi faisait allusion aux multiples informations récemment parvenues aux services de renseignements libanais relatives à un complot visant l’armée, voire même au-delà en ciblant le Hezbollah chiite en réaction à l’intervention de ce dernier en Syrie.

Ersal était indiscutablement le lieu de passage le plus approprié pour accéder aux localités chiites environnantes.

Il a par ailleurs adressé un message alarmant sur la surveillance urgente et stricte à mettre en place dans les camps des réfugiés syriens répandus sur l’ensemble du territoire libanais, « afin que ces derniers ne se transforment pas en îlots terroristes ».

Des islamistes parmi les « réfugiés » syriens

Une chose est désormais certaine : parmi les combattants qui ont pris part à l’opération militaire contre les soldats libanais, se trouvent des éléments armés issus des camps dits de « réfugiés ». Ils étaient dimanche armés, cagoulés et prêts à l’assaut. De nombreux témoignages donnés par les habitants du lieu font état de milices qui auraient surgit du centre de la ville.

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GPA : les acheteurs gardent le jumeau sain et refusent l’handicapé

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Une jeune Thaïlandaise de 21 ans avait accepté de devenir mère porteuse pour résoudre les problèmes financiers de sa famille, et avait conclu le marché avec un couple d’Australiens l’an passé.

Pendant la grossesse, les médecins ont découvert qu’elle attendait des jumeaux, une petite fille en bonne santé et un petit enfant souffrant du syndrôme de Down. Le couple d’Australiens, apprenant la nouvelle a demandé à la mère porteuse d’avorter, ce qu’elle a refusé, invoquant ses convictions religieuses.

Au moment de l’accouchement, les Australiens ont donc adopté le bébé en bonne santé refusant le petit handicapé et le laissant aux bons soins de sa mère et considérant sans doute la « marchandise » imparfaite, ils n’ont pas réglé entièrement leur dû. La mère attend toujours les 2341 dollars promis après l’accouchement.

Cette dernière a alors témoigné, appelant à la vigilance : « Ne pensez pas qu’il ne s’agit que d’argent, a-t-elle confié au Sydney Morning Herald. Si quelque chose tourne mal, personne ne vous aide et si le bébé est abandonné de la société, nous devons en prendre la responsabilité ».

Le « bébé-marchandise » n’est pas parfait, ils ont refusé de régler leur dû

Pour tenter d’élever et de venir en aide au petit garçon, cette jeune mère a fait appel à la générosité sur internet, et les Australiens, choqués, ont été très généreux.

Grâce à l’argent récolté, le petit garçon, âgé de six mois, a pu être hospitalisé pour une grave infection pulmonaire, en Thaïlande. Son état de santé est jugé inquiétant. Les autorités australiennes, répondant à une vague d’indignation populaire ont ouvert une enquête sur ce drame.

Une fois encore, lorsque l’idéologie s’incarne, elle devient dramatique et il en est encore pour s’offusquer des conséquences d’une cause qu’ils continuent à soutenir… Si l’enfant devient une marchandise que l’on peut vendre et acheter, les clients le traiteront comme tel : c’était évidemment un drame prévisible, comme il y en aura d’autres si l’on ne stoppe pas cette idéologie destructrice.