« Il est interdit aux femmes de montrer leurs yeux »

Lu sur 7sur7.be : Les jihadistes sunnites de l’Etat islamique (EI) ont imposé un nouveau code vestimentaire aux femmes, les rendant quasiment invisibles, dans la province syrienne de Deir Ezzor qu’ils contrôlent, indique jeudi une ONG.

« Il est interdit aux femmes de montrer leurs yeux », affirme un communiqué de ce groupe ultra-radical distribué dans l’ouest de la riche province orientale de Deir Ezzor.

Selon ce texte, dont l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) s’est procuré une copie, les femmes « n’ont pas le droit de porter des abayas pouvant laisser apparaître des vêtements colorés » en dessous.

Les abayas (cape noire longue couvrant tout le corps) « ne doivent être ornées d’aucune perle, paillette ou autres objets », précise l’EI, et les femmes « ne doivent pas se promener avec des chaussures à hauts talons ».

« Quiconque viole ces interdictions sera puni », préviennent les jihadistes sans préciser la nature du châtiment.

L’EI a proclamé le mois dernier l’établissement d’un califat à cheval sur la Syrie et l’Irak.

Dans les quartiers de la ville de Deir Ezzor, les jihadistes ont annoncé aussi l’interdiction des narguilé, tabac et cigarette », relève l’Observatoire.

Citant des jihadistes, l’OSDH indique que « dans le cadre de sa tentative de faire appliquer la loi islamique et de lutter contre le mal, il est totalement interdit de vendre des cigarettes et des narguilés et de fumer en public ».

Vers une possible annexion de 44 % du territoire de Gaza

Les « Forces de défense israéliennes » (sic) préviennent les habitants de Gaza qu’ils vont bombarder leur quartier. Ceux-ci abandonnent tout et cherchent refuge où ils peuvent. Parfois dans des bâtiments gérés par les Nations unies (UNRWA).

Les chars des « Forces de défense israéliennes »(sic!!) viennent alors les attaquer à nouveau et les repousser plus loin.

Au 25 juillet 2014 (c’est-à-dire 43 jours après l’enlèvement de trois jeunes Israéliens attribué sans preuve par le gouvernement Netanyahu au Hamas et revendiqué par le seul Émirat islamique), les « Forces de défense israéliennes » ont déclaré inhabitable 44 % du territoire de Gaza.

Plus de 1,5 million de personnes s’entassent sur les 158 km² qu’Israël n’a pas encore attaqués. La densité y avoisine les 10 000 habitants au km², soit la plus importante au monde.

Initialement lancée par le général Moshe Yaalon, devenu ministre de la Défense, pour « déraciner le Hamas » , l’opération pourrait changer d’objectif. Une partie des dirigeants israéliens entend en finir avec le problème palestinien en expulsant la majorité de la population vers l’Égypte et la Jordanie et en annexant partiellement, voire totalement Gaza. Si ce clan l’emportait à Tel-Aviv, Israël pourrait donc annexer aujourd’hui sans difficulté 44 % du territoire de Gaza.

Source : Réseau Voltaire

Proposer d’accueillir les chrétiens d’Irak aggrave leur exode

Proposer d'accueillir les chrétiens d'Irak aggrave leur exodeNous publiions hier le communiqué du gouvernement qui se réveillait enfin à propos de la persécution des Chrétiens d’Irak.

Dans ce communiqué, le gouvernement écrivait : « Nous venons en aide aux déplacés qui fuient les menaces de l’Etat islamique et se sont réfugiés au Kurdistan. Nous sommes prêts, s’ils le souhaitent, à en favoriser l’accueil sur notre sol au titre de l’asile. Nous avons débloqué, une aide humanitaire exceptionnelle pour leur porter assistance ».

La France a beau jeu de proposer de faciliter l’émigration après avoir soutenu depuis des années la politique américaine dans la région (à l’exception de la guerre en Irak, dernière position forte de la diplomatie française ) qui a favorisé l’avènement de ce chaos indescriptible.

Le Cardinal Barbarin, en visite ces jours-ci auprès des Chrétiens de la région de Mossoul réfugiés au Kurdistan a réagit à cette proposition, jugeant qu’elle n’était pas une solution : « C’est à la fois quelque chose de bon de la part de la France, de généreux, et de difficile parce qu’on va aggraver l’exode et on va aggraver la situation « .  » Il vaut mieux partir que de se faire tuer évidemment, mais le but n’est pas que tout le monde parte, c’est qu’on arrive à rester et à continuer à vivre ensemble ».

Une position qui ne fait qu’appuyer les déclarations des prélats orientaux qui regrettent ces appels à l’émigration à chaque catastrophe sans se soucier d’aider les Chrétiens à se développer sur place.

A la suite de l’attentat dans la cathédrale de Bagdad le 31 octobre 2010, les évêques avaient effectivement appelé les pays occidentaux à ne pas multiplier les propositions d’émigration, autre fléau pour la communauté chrétienne sur place.

Eric Besson avait promis aux irakiens soignés en France qu’ils pourraient ensuite demander l’asile à la France, « conformément à la tradition d’asile en France ».

Un message de cinq archevêques irakiens avait alors été lu dans toutes les paroisses du pays lors de la messe : « Notre calvaire est lourd et il nous paraît long », avaient écrit les prélats, réclamant le « soutien fraternel et moral » de leurs coreligionnaires.

« Restez avec nous, restez avec nous jusqu’à ce que soit passé le fléau » imploraient-ils.

AH 5017 : Hollande en fait-il trop ou ne dit-il pas tout ?

AH 5017 - Hollande en fait-il trop ou ne dit-il pas tout ?

François Hollande n’en finit plus d’intervenir sur le dossier du Vol AH 5017, et il ne nous avait pas habitués à tant d’énergie.

Militaires Français dépêchés sur place (lesquels ?), interventions publiques à répétition, promesse d’un voyage des familles sur le lieu du drame où sera érigée une stèle, et finalement  à partir d’aujourd’hui, trois jours de deuil national.

Hollande a également promis que tous les corps des victimes de cet accident seraient rapportés en France… Que les Français le soient est une évidence, les autres, pourquoi ?

Un investissement qui laisse croire à un dossier de premier ordre et pourtant, les responsables politiques se relayent pour affirmer qu’il s’agit vraisemblablement d’un tragique accident provoqué par les conditions météorologiques même s’ils n’écartent pas d’autres hypothèses possibles…

S’il s’agit d’un accident, la récupération est profondément indécente. Les accidents sont malheureusement quotidiens et n’empêchent jamais nos drapeaux de flotter.

Le président n’intervient en outre jamais lorsque des Français soit sauvagement assassinés sur notre propre sol, ou lorsque des militaires meurent en combattant sur des théâtres étrangers. Or cette fois-ci le drame ne concerne pas directement la France. Qu’elle suive le dossier étant donné le nombre de morts est normal, toute cette agitation l’est moins, d’après ce que nous savons.

Mais le dossier est peut-être plus sensible que ce que ne laisse entendre François Hollande, pourquoi alors taire ce qui pourrait être gênant ?

Certains sites maliens parlent d’une « erreur d’un groupe armé du nord du Mali », un journal anglais affirme que 33 des 54 Français étaient des militaires et qu’un chef du Hezbollah se trouvait dans l’avion. Un élément qui pourrait être signifiant alors que l’avion a disparu au dessus du Mali ravagé par Al Qaida au Magreb Islamique (AQMI) que combattent nos soldats. Le vol était également celui de Air Algérie qui participait de plus en plus activement au conflit dans le pays.

Bref la piste terroriste ne semble pas absurde et ce ne sont certainement pas les conditions météorologiques énoncées qui ont poussé Air France à ne plus survoler le Mali jusqu’à nouvel ordre…

Pourquoi ne pas transmettre la gravité réelle de la situation ?

Hollande ne trompera pas les Français très longtemps :

S’il tente de récupérer ce drame de façon aussi spectaculaire qu’indécente, il va vite falloir qu’il se remette au travail.

Si cet investissement est peut-être normal et nécessaire, il va rapidement falloir expliquer pourquoi. Difficile de croire que l’on mette le pays ainsi en branle pour un accident d’avion…

De Lavi Tass au Catholic Holy Cross Cemetery – par Laurent Glauzy

Dimitri Lavi Tass, le commandant des unités blindées israéliennes, a été tué le 24 juillet 2014 par les snipers des brigades Qassam. Cette mort est chargée de symboles. Elle montre une nouvelle fois que David a changé de camp.

Ce même jour, Ashraf al Ghadra, porte-parole du gouvernement de Gaza annonçait le bilan de plus de 660 morts et de plus de 4000 blessés dans les raids sionistes à Gaza.

Les hommes politiques aux ordres qui soutiennent Israël feraient mieux de réfléchir à l’histoire d’Irving Moore Feldkamp, médecin américain ayant fait fortune dans les avortements et dont l’avion s’est écrasé le 22 mars 2009 dans un cimetière, à proximité d’un mémorial dédié aux enfants non-nés.

L’affaire concerne Irving Moore “Bud” Feldkamp, homme très riche qui possède, outre des hippodromes, 17 cliniques privées, spécialisées dans l’avortement (Family Planning Clinics). Ces cliniques fonctionnent à plein rendement et sont très rentables. L’avortement y est pratiqué jusqu’au cinquième mois de grossesse. C’est dans ses établissements que se fait le plus grand nombre d’avortement de toute la Californie et c’est à cela qu’est dû en grande partie l’origine de la fortune de cet homme.

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La haine à l’état pur ou l’appel au génocide de la Palestine

Jacques Kupfer, membre de l’Organisation sioniste mondiale et du Bétar et co-président du Likoud Mondial a écrit un texte à peine croyable. Il faut le lire pour bien saisir l’état d’esprit des sionistes et ainsi bien comprendre la situation à Gaza. Nous savions déjà que des juifs se délectaient en venant assister le soir au bombardement de Gaza avec pop corn et chaises de jardin (voir ici), mais ce texte confirme la haine profonde de nombreuses personnalités politiques juives. Nous avons souligné les passages les plus ahurissants. A noter que le texte n’a suscité aucune indignation…

« La protection divine dont nous bénéficions, le génie de la technologie juive du « Dôme d’Acier » et le courage de nos soldats ne peuvent compenser ni remplacer une détermination politique qui semble faire défaut et une direction gouvernementale faible.

Nous parlons en hébreu à des barbares criminels qui ne comprennent que l’arabe. Les 150 à 200 missiles quotidiens lancés par le Hamas sur Israël sont destinés à tuer. Le commando maritime des terroristes arabes qui a tenté de pénétrer sur le territoire israélien, était destiné à tuer. Pour ces fanatiques du Coran, peu importe qu’ils tuent mais de préférence leurs tirs sont dirigées sur des villes où les femmes, les enfants et civils risquent d’être atteints.

Dans cette bande de Gaza où sont distribuées des friandises pour célébrer un drame en Israël, où les enfants sont éduqués dans la haine la plus féroce par des maîtres musulmans fanatiques, où les programmes télévisés exaltant le meurtre des Juifs, où la population a voté unanimement pour le Hamas, où les défilés militaires sont quotidiens avec des volontaires pour devenir « martyrs », je ne vois pas de « civils innocents » mais des ennemis à éliminer.

C’est pourquoi, j’aimerais que l’on m’explique pourquoi nous avons laissé le temps aux terroristes de Gaza de se procurer ou de fabriquer des milliers de missiles sans intervenir. J’aimerais comprendre pourquoi encore aujourd’hui nous envoyons par le poste-frontière de la nourriture et des biens d’équipement dans la bande de Gaza.

Pourquoi nous envoyons des centaines de milliers de tracts et d’appels téléphoniques pour dire à l’ennemi d’abandonner ses maisons avant le bombardement.

Si je dois choisir entre le fait de détruire tous les missiles et de laisser vivant ceux qui les envoient, je préfère que les missiles rouillent sur place mais qu’il n’y ait plus personne pour les manier.

Lorsque les alliés ont voulu mettre un terme à la guerre contre l’Allemagne nazie, ils ont détruit la ville de Dresde. À juste titre. Lorsque les États-Unis ont voulu mettre un terme à la guerre contre le Japon ils ont détruit Hiroshima et Nagasaki en lançant la bombe atomique. À juste titre. Si nous voulons mettre un terme à la guerre, nous devons raser Gaza.

Gaza doit devenir un champ de ruines d’où ne peuvent sortir que des gémissements.

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Sahel : l’armée française a éliminé «la plupart des organisateurs» de l’attaque d’In Aménas

Lu sur le blog Secret Défense : Selon nos informations, l’armée française est parvenue à éliminer au cours des derniers mois «la plupart des organisateurs» de l’attaque contre le site gazier algérien d’In Aménas en janvier 2013. «On en a eu beaucoup, mais pas le chef», Mokhtar Belmokhtar, assure une source bien informée. L’action avait alors été revendiquée par un groupe dissident d’Al Qaida au Maghreb islamique (Aqmi).

Ces opérations se déroulent essentiellement dans le nord du Mali, mais elles comportent une forte dimension régionale que traduit la réorganisation du dispositif français avec l’opération Barkhane. La coopération entre les Etats de la région et avec eux (le G5 : Mali, Niger, Tchad, Burkina, Mauritanie – et dans une moindre mesure Sénégal) est l’une des clés du succès de cette guerre contre le terrorisme.

Les émeutes de ce week-end lus dans les comptes-rendus de la police

Le site Atlantico a pu se procurer les comptes-rendus des manifestations qui ont eu le week-end dernier à Barbès et Sarcelles. Nous retranscrivons les passages les plus intéressants. (Le document original est donc tronqué). Il y a eu 21 gardes à vue à Paris le samedi et 11 à Sarcelles le dimanche. Pour mémoire, nous rappelons qu’il y en a eu 231 (non, il n’y a pas d’erreur, deux cent trente-et-une) gardes à vue le 26 mai 2013 lors de la manif pour tous. Et ce n’est que pour un soir. Ainsi, la veille, le 25 mai donc, il y en avait eu 56 pour une manifestation qui avait rassemblé seulement quelques centaines de personnes. Le tout, faut-il le préciser, sans qu’aucun policier ne fût blessé, ni aucune dégradation commise, sauf, il est vrai, la pelouse des invalides qui avait été piétinée par plus de un million de manifestants…

Le 19 juillet les CRS feront état de heurts d’une rare violence avec les émeutiers. Une dépêche note qu’un policier a été mordu à l’oreille. Une autre qu’un fonctionnaire s’est fait voler son portable par un émeutier. Du jamais vu lors d’une manifestation. Enfin, les comptes-rendus font état de dégâts physiques dont ont été victimes de nombreux policiers. On ne compte plus les sifflements d’oreilles, les coups aux tibias ou les épaules couvertes d’ecchymoses…

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Le FBI derrières des attentats… aux Etats-Unis !

Le FBI derrières des attentats... aux Etats-Unis

Un rapport de Human Rights Watch publié lundi révèle que le FBI aurait « encouragé, poussé et parfois même payé » des musulmans américains pour les encourager à commettre des attentats sur le sol américain, au cours d’opérations montées de toutes pièces à la suite du 11 septembre.

« Le ministère américain de la Justice et le FBI ont ciblé des musulmans américains dans des opérations clandestines de contre-terrorisme abusives, fondées sur l’appartenance religieuse et ethnique », dénonce le rapport.
27 affaires ont été étudiées de près, de l’enquête au procès, en passant par l’inculpation et les conditions de détention. 215 personnes interrogées : inculpés, condamnés et leurs proches, avocats, juges ou procureurs.

Le communiqué estime que la moitié des condamnations (plus de 500 actes recensés) résultent de coups montés ou guet-apens. Dans 30 % des cas, l’agent infiltré a joué un rôle actif dans la tentative d’attentat.

De vrais-faux attentats pour durcir la surveillance ?

« On a dit aux Américains que leur gouvernement assurait leur sécurité en empêchant et en punissant le terrorisme à l’intérieur des États-Unis », a déclaré Andrea Prasow, l’un des auteurs du rapport, « mais regardez de plus près et vous réaliserez que nombre de ces personnes n’auraient jamais commis de crime si les forces de l’ordre ne les avaient pas encouragées, poussées, et parfois même payées pour commettre des actes terroristes ».

Un exemple est notamment développé : celui des quatre de Newburgh, accusés d’attentats contre des synagogues et une base militaire américaine. Le gouvernement aurait, selon le juge  « fourni l’idée du crime, les moyens, et dégagé la voie » et transformé en « terroristes » des hommes « dont la bouffonnerie était shakespearienne ».
Selon le rapport toujours, le FBI aurait souvent ciblé des personnes vulnérables, souffrant de troubles mentaux et intellectuels.

Dans quel but alors ? Un moyen d’accentuer la surveillance des citoyens « pour leur sécurité » ou « pour la lutte contre le terrorisme » ?
La question se pose naturellement étant données les révélations d’Edouard Snowden sur la surveillance de masse de la NSA…

De Gaza à Barbès

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Aligner sa politique sur celle d’Israël d’un côté, encourager une forte immigration arabe et majoritairement musulmane pendant des décennies de l’autre… puis s’étonner.

Seuls nos hommes politiques en sont capables, mais ils sont du même coup responsables des scènes de guerre vues à Barbès et Sarcelles ce week-end.

Voitures brûlées, synagogue attaquée, policiers agressés… Une violence qui n’est pas nouvelle mais qui s’intensifie d’année en année. Les islamo-racailles se reconnaissent, prennent conscience de leur nombre et donc de leurs forces…

Ils ne se battent évidemment pas tant pour Gaza que contre la France et c’est ce que refusent d’avouer ou de reconnaitre nos dirigeants. C’est pourtant ça qui devrait les préoccuper.

Les dégâts sont immenses, les condamnations timides pour nos pros de l’indignation et les manifestations qui avaient été interdites sont désormais … autorisées mercredi prochain. Une récompense pour bon comportement sans doute.

En face d’un phénomène qu’ils sont incapables d’endiguer, ils baissent les armes, retirent les forces de l’ordre ou les empêchent d’intervenir et ne remettent par ailleurs jamais en cause leur politique internationale… et c’est la France qui subit les dégâts d’un conflit qui s’est étendu sur ses terres sans que son peuple n’ait rien demandé ni voulu.

 

Le drame des Chrétiens de Mossoul

Irak Chrétiens

Vendredi, l’Etat Islamique posait un ultimatum aux Chrétiens à Mossoul, depuis, tous ont fui, seule solution pour éviter la conversion, le règlement d’une lourde taxe ou la mort par le glaive.

Samedi à midi, heure limite de l’ultimatum, Mossoul ne comptait plus de Chrétiens.

Depuis, l’archevêché des syriaques catholiques, situé dans le centre-ville de Mossoul a été brûlé.

Samedi, les terroristes s’emparaient du couvent de Saint-Georges au nord de Mossoul, et dimanche, les combattants de l’Etat islamique mettaient la main sur le monastère des martyrs Behnam et Sarah, situé à quelques kilomètres de Mossoul, obligeant les moines à quitter le monastère.

Ces moines ont fui vers le Kurdistan irakien eux-aussi, n’ayant pas le temps d’emporter quoi que ce soit. Joint par téléphone, le supérieur de la communauté, le père Yakoub Hassou confiait que tous avaient rejoint Erbil.

Ils laissent derrière eux un hau lieu de spiritualité, un monument historique magnifique, une bibliothèque remplie de manuscrits anciens et de livres liturgiques.

Le tout condamné timidement par nos dirigeants, pourtant prompts à l’indignation…

 

Ultimatum pour les Chrétiens de Mossoul

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Les Chrétiens de la ville de Mossoul n’ont plus le choix.

Les quelques uns qui restaient sur place ont fui en masse hier après que les djihadistes de l’Etat islamique ont lancé un ultimatum leur donnant quelques heures pour quitter les lieux explique le patriarche chaldéen, Monseigneur Louis Sako, et plusieurs témoins.

Après que toutes les maisons chrétiennes aient été marquées ces derniers jour du « N » de Nazarat, Chrétiens, c’est désormais la fuite obligatoire.

Un communiqué distribué dans la ville et entendu depuis les hauts-parleurs des mosquées a précisé les injonctions du « Califat » à l’adresse des Chrétiens :

« Nous leur proposons trois choix : l’islam, la dhimma, et, s’ils refusent ces deux choix, il ne reste que le glaive ».

Le « Calife » Abou Bakr Al-Bagdadi a en effet précisé aux Chrétiens qu’ils avaient le « choix » : la conversion, le paiement de l’impôt ou la mort.

Il fallait choisir avant aujourd’hui, soit le lendemain : « Après cette date, il n’y aura plus entre eux et nous que le glaive », précise le communiqué.

Il y a dix ans, avant l’invasion américaine, la ville comptait 100.000 Chrétiens, qui n’étaient déjà plus que quelques 5.000 avant la prise de la vité par les djihadistes, le 10 juin dernier. Depuis les quelques centaines de chrétiens restant fuient.« Les familles chrétiennes se dirigent vers Dohouk et Erbil » dans la région autonome du Kurdistan irakien, a indiqué patriarche chaldéen, déplorant que « pour la première fois dans l’histoire de l’Irak, Mossoul se vide de ses chrétiens ». 

Yako Elish, franco-irakien et co-fondateur de « Entraide aux Minorités d’Orient » affirmait par ailleurs hier soir que l’Evêché syriaque catholique de Mossoul avait été entièrement brûlé.

Une situation dramatique dans laquelle le gouvernement Américain, et tous nos gouvernement occidentaux ont une large responsabilité. Sinon directement de bourreaux, largement de complices.