Quand la violence s’introduit jusque dans l’hémicycle aseptisé de la représentation nationale où le verbe et la rhétorique sont habituellement les seules armes, c’est bien là le signe tangible et palpable de l’atmosphère délétère qui règne aujourd’hui en France. Car au delà du cinéma ou des personnages que peuvent incarner les députés afin de ressusciter un clivage droite/gauche dépassé, il faut bien convenir que les tensions de la rue sont rentrées dans le saint des saints d’une République manifestement bien malade…
Catégorie : Général / société
Hugues Lagrange : « Il existe une différence entre les races »
Sociologue rattaché au CNRS et à Sciences-Po, Hugues Lagrange est l’auteur de plusieurs ouvrages sur l’insécurité, la délinquance et l’immigration. Il était interviewé mardi sur RFI.

François Hollande pris sur le vif…
…et mis face à ses contradictions :

Les cathos au pays des Soviets…

Des préfets obligés par l’Europe de reloger les Roms qu’ils venaient d’expulser !
Après Lyon, début avril, Ris-Orangis, en banlieue parisienne : les préfets se trouvent assignés par les familles de ressortissants roumains qu’ils venaient de faire expulser. Car les préfets n’appliqueraient pas le droit européen, ni la circulaire Valls du 26 août 2012 qui impose, en cas de démantèlement de camp, de trouver des alternatives d’hébergements pour les populations concernées.
Quant à l’obligation faite aux communes d’aménager des terrains pour accueillir la communauté roumaine nomade, elle suscite d’importantes difficultés. Joël Wilmotte, maire UMP d’Hautmont dans le Nord, menace ainsi de présenter la démission de son conseil municipal si l’État lui impose l’accueil d’un camp de Roms qui serait aménagé dans sa ville, sur un terrain propriété du conseil général.
Le préfet de Lyon constatait lui-même, au lendemain de la décision qui le frappait: «Il n’est pas raisonnable de penser qu’à Lyon, on peut loger tout le monde.»
Il semble que, face aux difficultés que provoque l’immigration de masse, les maires et les préfets commencent à réagir, comprenant en particulier que la crise du logement qui affecte les Français n’est pas compatible avec les exigences de l’intégration de nouveaux arrivants. Mais ces maires et ces préfets, aujourd’hui commandés par la loi européenne qui prime la loi française, se sont-ils tous opposés à la construction d’une union européenne qui confisquait aux nations l’exercice de leur souveraineté, celui de leurs prérogatives régaliennes et de la maîtrise de leur territoire ? Se sont-ils opposés aux accords de Schengen qui permettent la libre circulation des personnes présentes sur le territoire de l’Union, libres de passer ainsi d’un pays à l’autre ?
« Dieu rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes » s’amusait Bossuet…
Le dogmatisme de Karl Zéro
L’animateur de télévision Karl Zéro, beau-frère de Frigide Barjot, a taclé hier sa belle sœur dans les médias. Publiant une lettre ouverte adressée à la porte parole de la Manif pour tous, invité sur Europe 1, estime que Frigide Barjot «est manipulée par en-dessous, par tous ceux qui veulent en finir une bonne fois pour toutes avec la République».
Bien que rien ne laisse paraître dans le discours de Frigide Barjot, obsédée par le cadre légal, une volonté d’en finir avec la République -défendre un modèle familial ne signifie pas remettre en cause un régime politique-, il est toujours de bon ton, pour disqualifier un opposant, d’expliquer qu’il est vilain et qu’il n’aime pas la République. Banalité très commune, à la limite de la tarte à la crème.
Et d’abord, qu’est-ce que la République ? La res publica, c’est-à-dire la chose publique ? A cette école, sauf les anarchistes, personne ne s’oppose aux institutions publiques : car l’homme est un animal politique. A cette école, la monarchie elle-même peut être une république.
Ou bien, au delà de l’institution, au delà même du régime politique, faut-il voir dans la République de Karl Zéro une idéologie ? Dans ce cas, sauf à sombrer dans le dogme, peut-être a-t-on le droit de ne pas souscrire au logiciel idéologique de la république de 1789. Peut-être a-t-on le droit d’estimer que la loi n’est pas l’expression de la volonté générale, dans la mesure où l’on n’enracine pas dans la volonté humaine la mesure du bien et du mal. Dans la mesure où l’on croit à la transcendance de certains principes.
Évidemment, on touche là à la distinction entre légalité et légitimité. Et on comprend que le système panique et que ses sbires rappellent le dogme, sans l’étayer par définition…
On nous communique
L’oecuménisme de Monseigneur Castet, à la frontière de l’hérésie ?
Chaque année, Monseigneur Castet, évêque de Luçon, assure la promotion d’un « voyage œcuménique » qui mène ses ouailles à Lyon, ou à Taizé. Le point d’orgue : la très calviniste Genève.
Les deux organisateurs, le Père André Bremand pour le le diocèse de Luçon et le pasteur Marc Coumont pour le Consistoire de la Vendée de « l’Église protestante unie de France« , sont donc respectivement prêtre et pasteurs, catholique et protestant.
Le programme, quant à lui, était principalement axé sur la découverte du protestantisme et sur les valeurs de l’œcuménisme : plusieurs célébrations du « Culte Réformé » étaient comprises dans l’agenda…
Faut-il rappeler à ces oecuménistes de tout poils que l’unité qu’ils recherchent en dehors de l’Église catholique est pourtant une marque de l’Église catholique, ainsi que nous le professons tous les dimanches dans le Credo : « Je crois en l’Église, UNE, sainte , catholique et apostolique… » Que cette unité a été voulue par Notre-Seigneur afin de rassembler ses brebis : « Un seul pasteur, un seul troupeau » ? Que l’Église est le Corps du Christ, que seule elle possède la plénitude de la Foi, dont elle est gardienne et dépositaire, et des moyens de salut ?
Faut-il rappeler également que les protestants ne possèdent ni le sacerdoce catholique, ni donc le sacrement de l’Eucharistie, et que l’assistance au culte protestant ne remplit évidemment pas l’obligation dominicale ? Que les pasteurs protestant ayant quittés l’Église et abandonné la Foi catholique, ne peuvent évidemment pas prêcher aux catholiques, car d’une part ils ne sont pas mandatés par l’Église, d’autre part un hérétique ne saurait conforter un catholique dans la Foi de l’Église ?
Ce relativisme ainsi assumé manifeste que certains princes de l’Église sont plus animés par le respect humain que par le salut des âmes. Car, ainsi que Pie XI l’enseigné dans l’encyclique Mortalium animos, : “Il n’est pas permis de procurer l’union des chrétiens autrement qu’en favorisant le retour des dissidents à la seule et véritable Église du Christ, dont ils se sont jadis malheureusement éloignés… »
Etats-Unis: découverte d’un gène doublant le risque d’Alzheimer chez les Noirs
Une variante d’un gène – qui joue un rôle mineur chez les Blancs – double quasiment le risque de développer la maladie d’Alzheimer chez les Noirs américains, révèle une étude publiée mardi dans le Journal of the American Medical Association.
A part ça, il paraît que les races n’existent pas !
Le Petit Larousse va modifier la définition du mariage
La définition du mot «mariage» sera en effet modifiée dans le prochain «Petit Larousse», qui paraîtra en juin.
Dans l’ancienne version, toujours en cours, le «mariage» y est défini comme un «acte solennel par lequel un homme et une femme établissent entre eux une union dont les conditions, les effets et la dissolution sont régis par les dispositions juridiques en vigueur dans leur pays…». Mais la définition de la prochaine version 2014 précisera: «Acte solennel par lequel deux personnes de sexe différent, ou de même sexe, établissent entre eux une union…». La définition de «mariage» est déjà actualisée dans le Larousse en ligne.
Carine Girac-Marinier, directrice des dictionnaires et encyclopédies chez Larousse, explique : «Nous avons modifié dans le Petit Larousse 2014 (qui sera publié en juin 2013) la définition du mot «mariage» en tenant compte du projet de loi en cours d’examen».
Intéressant car la loi n’est pas encore passée… et la nouvelle définition du mariage est déjà orchestrée. Mieux, elle apparaît déjà dans le Larousse en ligne, alors même qu’en l’état juridique de la situation, le mariage est toujours considéré comme l’union de deux personnes de sexes opposés. Le Larousse en ligne ment. Qui l’attaquera en justice ?
Au reste, est-ce à la loi de définir ce qu’est le mariage ? Toujours le même débat. La volonté du législateur est toute puissante, uniquement si elle ne reconnaît aucune norme naturelle, mesure du juste et de l’injuste, au dessus d’elle. En faisant le choix qu’il a fait, qui n’a rien d’anodin ni d’innocent, Larousse s’engage donc et prend position, se rattachant donc tacitement à une structure de pensée philosophique. La loi doit-elle s’enraciner dans l’objectivité d’une nature sexuée, ou bien dans la subjectivité du désir humain ? Larousse s’est-il penché sérieusement sur la question, ou bien a-t-il juste aveuglément souscrit à la doxa et à la vulgate dominante ?
Les dérives des réseaux sociaux…
Le lycée Émile-Zola de Rennes traverse une crise…provoquée par facebook ! Depuis plusieurs semaines en effet, les élèves utilisent un « Spotted », c’est-à-dire une page Facebook où les adolescents sont invités « à avouer leurs sentiments à quelqu’un croisé au détour d’un couloir, dans le bus… » explique le proviseur dans un courrier adressé aux parents. « Les soupirants envoient ainsi leur message aux administrateurs de la page, qui le publient, en espérant que la personne ciblée se reconnaîtra. Le tout gratuitement et anonymement. »
Et la page facebook va plus loin : « Un fantasme, une pulsion, une obsession ? Grâce à l’anonymat, dévoilez-le avec discrétion. Ici aucune limitation, aucune restriction, aucun message ne se verra refusé », avait écrit l’administrateur anonyme de ce site.
De quoi susciter des difficultés au lycée… « Il y a eu de nombreuses dérives, des propos inadmissibles, outranciers et bien souvent à caractère pornographiques », a constaté le proviseur. Certains élèves n’hésitant pas à travers ce Spotted à régler leur compte avec d’autres ou à calomnier. « Ces dérapages interrogent et interpellent », juge le proviseur qui appelle les parents « à rappeler » à leurs enfants « les règles de bonnes conduite à avoir sur les réseaux sociaux ainsi que les risques encourus. »
Le problème des réseaux sociaux, c’est évidemment qu’il permet de rendre la parole de l’adolescent publique, alors que celui-ci, bien souvent, ne sait pas encore faire preuve de suffisamment de discernement et de prudence. En un clic, un mot est exposé au regard de tous, alors que dans la vie courante, il n’est souvent adressé en privé qu’à une personne. Ce phénomène d’amplification est dangereux, surtout dans le monde des adolescents qui, en recherche d’identité, sont très sensibles au regard de l’autre qu’ils considèrent comme un miroir. Voir ainsi étalé sur la place publique ce qui relève de l’intimité, ou encore des relations personnelles, voilà qui est malsain et souvent perturbant pour des jeunes en manque de repères, dont la construction psychologique n’est pas encore achevée…
Jérémy Irons estime que le « mariage » homo peut conduire au mariage entre un père et son fils !
Jérémy Irons, l’acteur britannique, a pris position sur la question du « mariage » homosexuel…et le moins que l’on puisse dire, c’est que sa position s’inscrit à rebours du politiquement correct.
Mercredi 3 avril dernier, invité sur le plateau du Huff Post Live, Jérémy Irons déclare « [avoir] l’impression que, maintenant, on se bat pour le mot [mariage] et [craindre] que cela ne détourne le mariage de son sens ou que cela le change ». Autrement dit, on utiliserait désormais le même mot, « mariage », pour désigner en fait deux réalité profondément différentes selon qu’on le qualifie d’hétérosexuel ou bien d’homosexuel.
« C’est intéressant d’un point de vue fiscal », précise-t-il. Et il développe son idée :« Un père pourrait-il épouser son fils ? », commence-t-il par se questionner. Car « entre hommes », « ce n’est pas de l’inceste » : en effet, « l’inceste prévient la consanguinité, mais les hommes n’enfantent pas, donc cela ne tombe pas dans la catégorie de l’inceste ». Et l’acteur de conclure : « Si c’était ainsi que je voulais transmettre mon patrimoine à mon enfant, sans payer de taxes, je pourrais épouser mon fils ».
Alors que certains s’indignent de ses propos, Jérémy Irons explique qu’il maintient ses déclarations parce que son raisonnement est « valide ». Et pour cause, la logique qu’il décline est imparable. De toute façon, à partir du moment où la notion de nature, c’est-à-dire ce dont l’homme n’est pas l’auteur, disparaît, toute échelle objective des valeurs disparaît avec elle, et la volonté humaine devient l’unique mesure du bien et du mal. Si le mariage ne se construit pas autour de l’altérité sexuelle pour organiser la filiation en vue du bien commun, si sa finalité sociale est ignorée, et que sa seule vocation est de satisfaire les intérêts égoïstes de l’individu en consacrant l’amour mutuel de deux êtres, alors incontestablement, et c’est bien ce qu’établit l’acteur britannique, tout devient possible, y compris l’inceste…
Quand on pouvait s’exprimer librement en public
Un lecteur de Contre-info a déterré un extrait d’une émission oubliée, passée sur Europe 1 le 17 mai 1990, et le met à notre disposition.
Le thème de l’émission était « les historiens face au révisionnisme » avec comme invité principal le lamentable Vidal-Naquet. Il y a des interventions téléphoniques du Pr. Faurisson et de Monsieur Roques (dans l’extrait ici).
En comparant avec la chape de plomb qui règne actuellement, on mesure la restriction des libertés qui a été opérée en quelques années…
Et quand on entend le « débat » Vidal-Naquet / Faurisson, on comprend qu’ils aient voulu pondre une loi pour interdire la discussion !
Le règne de la minorité ou l’émergence du politiquement correct
Voici un documentaire inachevé, intitulé Le règne de la minorité, réalisé par le nationaliste Byron Jost. Le film traite des causes du politiquement correct :
L’éclairage des médias suisses sur l’affaire Cahuzac
Le journaliste de la télé suisse RTS évoque 15 millions d’euros qui auraient transité sur le compte de Jérôme Cahuzac. Il relate également une rencontre entre Pierre Moscovici et son homologue suisse, le 26 janvier, lors du forum de Davos, durant laquelle ils auraient évoqué l’affaire Cahuzac :
