Deux extrémistes sèment des gendarmes

Voici un extrait du Petit Journal de Canal +.  Alors que Christiane Taubira procède à l’inauguration d’une prison, dans l’Orne, un rassemblement de la Manif pour tous a lieu devant la prison. Un peu à la marge, longeant les murs de la prison, deux manifestants, un enfant de 14 ans et son père, mettent à terre deux gendarmes et en sèment les deux autres :

Rouen : une statue du XIIème siècle découverte au pied de la cathédrale

C’est au pied de la cathédrale de Rouen, derrière une lourde porte en bois de la rue Saint-Romain, qu’une sculpture du Christ datant du XIIème siècle a été découverte dans une cour de l’Archevêché. En parallèle des travaux de construction et d’aménagement de l’Historial Jeanne d’Arc, les archéologues ont mené des fouilles dans la cour qui servira d’entrée au visiteurs du futur musée Jeanne d’Arc.

C’est à une dizaine de centimètres de profondeur qu’ils ont identifié une statue datant de l’ancienne cathédrale romane. En pierre de Caen, cette statue a été décapitée puis réutilisée dans les fondations d’un mur.

« Twitter nous transforme en singes de laboratoire »

Dans un entretien accordé à l’Express, Gérard Colé, l’ancien conseiller en communication de François Mitterrand, donne les clés qui pourraient permettre à François Hollande de reprendre le contrôle de sa communication. Il faut souligner son analyse honnête des nouvelles formes de communication qu’il ne ménage pas. A l’heure de Twitter et des réseaux sociaux, il faut « sortir la tête du guidon« , explique-t-il. Dénonçant une information »hystérisée« , mettant en garde contre une vie « sous stimuli« , où un rythme trop rapide de l’information finirait par empêcher toute réflexion, il conseille aux politiques de « reprendre le contrôle« .

Nous ne pouvons que partager cette analyse. Nous sommes à l’heure du « tout, tout de suite », symptôme d’une société de consommation qui a fini par décérébrer l’homme. Et l’information n’est pas épargnée. Elle est relayée au plus vite, souvent sans distance et sans recul, avant même d’avoir été traitée sérieusement. En un clic, chacun peut rendre aujourd’hui une info publique, sans même l’avoir vérifiée, quitte à faire du tort, ou jeter des personnalités en pâture. Avec tellement de facilité, et si peu de prudence…

L’émergence des nouveaux médias a accompagné celle des égos. « Moi, je », « moi je », et j’étale au vu du grand public, sans plus de discernement, tout ce qui me passe par la tête, spontanément. Souvent rien de bien constructif : des états d’âme, des émotions, du ressenti… Internet devient finalement un exutoire, un divan de psy sur lequel chacun s’allonge à sa convenance et raconte sa vie et ses ressentiment. Le règne du subjectivisme en tout état de cause. Rivalisent ainsi sur les réseaux sociaux les agrégés et les docteurs avec les collégiens boutonneux. Tous égaux.

Bref, internet a fait de l’homme l’esclave du consumérisme, autant que du relativisme…

Budget : l’armée dans le colimateur de l’Elysée

Le Livre blanc de la défense sera remis aujourd’hui lundi, à 11h30, au chef de l’Etat. Un livre qui préconiserait la suppression de 20.000 postes dans les armées, entre 2015 et 2019. Dans le détail,l’armée de Terre perdrait l’une de ses huit brigades de combat, soit 7000 hommes, une cinquantaine de chars lourds et une soixantaine d’hélicoptères. Quant à l’armée de l’Air, elle se verrait amputée de deux escadrons, soit une cinquantaine d’avions, ce qui représente un cinquième de son ordre de bataille.

La publication du Livre blanc a été différée à plusieurs reprises, en raison notamment des opérations au Mali. Des tensions ont été ressenties entre Bercy et la Défense, notamment sur le volet budgétaire. Le ministère des Finances est en effet accusé de vouloir sacrifier la Défense au nom de la baisse des dépenses publiques…

Que la France ait à faire des économies, cela va de soi en cette période de crise. Encore qu’une politique de réindustrialisation et de relance de l’emploi, qui permettrait celle de la consommation et de la croissance, sera toujours une option préférable : pourvu qu’on prenne les moyens de cette politique… En tout état de cause, s’il faut faire des économies, faut-il absolument les faire dans les domaines régaliens qui participent de la souveraineté nationale ? Encore une fois, la France sortira affaiblit de ces choix budgétaires. Mais c’est vrai, plus besoin d’armée pour protéger le pays et préserver la paix : l’Europe s’en charge !

Loi Taubira : certains politiques rentrent en résistance !

Jean-Claude Massiou, le maire d’Abjat sur Bandiat en Dordogne a fait savoir qu’il refuserait d’appliquer la loi Taubira et de marier des « couples » homosexuel. Et ses adjoints aussi ! Quels que soient les risques encourus, ils ne se plieront pas au texte, a-t-il annoncé hier à France Bleue Périgord !

« Je maintiens cette position et mes adjoints également. Je n’ai pas du tout changé d’idée sur le sujet« , a-t-il déclaré en soulignant qu’aucun des officiers d’état-civil de sa commune ne s’exécutera.

« C’est sans homophobie ou quoi que ce soit. C’est leur principe: le mariage c’est entre un homme et une femme« , a-t-il expliqué.

C’est courageux de la part d’un maire de braver la loi de la République quand elle est contraire aux exigences du droit naturel ! De ne pas être prisonnier de l’idéologie libérale qui considère que la loi n’est rien d’autre que l’expression de la volonté générale, sans prendre appui ailleurs que dans la volonté humaine. De rappeler qu’il existe des principes supérieurs à la volonté du législateur !

Il faudra attendre ensuite la réaction du pouvoir en place. Mais Jean-Claude Massiou ne s’est pas privé de souligner que l’écologiste Noël Mamère, député-maire de Bègles, en Gironde, avait marié en 2004 un « couple » homosexuel alors que cela n’était pas légal, sans pour autant avoir été sanctionné.

Nous suggérons par ailleurs à monsieur le maire de ne pas reprendre les éléments de langage de la gauche, et de ne pas se justifier en permanence de ne pas être « homophobe ». A reprendre la rhétorique de l’adversaire, à se placer ainsi sur son terrain, on prend le risque d’être toujours dans un rapport de force défavorable, on prend le risque de demeurer culturellement soumis aux schémas idéologiques de la gauche…

« Mur des cons » : l’indépendance de la justice en question

Le Syndicat de la magistrature a des secrets finalement assez mal gardés… Car un «juge apolitique et non syndiqué», qui accompagnait un collègue au siège du Syndicat,  a découvert un «mur des cons» dans la «salle principale du local syndical». Il s’agit d’un gigantesque panneau surmonté d’un écriteau sur lequel est écrit : «Mur des Cons». On y découvre de nombreux portraits de personnalités politiques, majoritairement de droite : Nicolas Sarkozy, Eric Woerth, Édouard Balladur, Nadine Morano, François Baroin, Luc Chatel, Michèle Alliot-Marie, Luc Ferry, Eric Besson, Christian Jacob, Brice Hortefeux, ou encore Patrick Balkany. Les journalistes et les patrons de presse ne sont pas oubliés non plus : Éric Zemmour, Étienne Mougeotte, Patrick Le Lay, Yves Thréard, Béatrice Schoenberg, David Pujadas . Ou encore des pseudos intellectuels : Jacques Attali, Alain Minc, Guy Sorman, Alexandre Adler.

Et les magistrat syndiqués peuvent à leur guise rajouter sur le mur de nouvelles personnalités publiques à honnir, pourvu qu’il se soit assuré auparavant qu’elles ne figurent pas encore dessus.

Ce qui est en jeu dans cette affaire, c’est évidemment l’indépendance de la justice. Quelle que soit en effet la ligne politique des personnalités reconnues sur le tableau, il est une constante qui apparaît : aucune n’est encartée à gauche, ou bien elle a collaboré à un gouvernement de droite. Et pour cela, elles sont publiquement honnies par la magistrature. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les personnalités publiques conspuées sur le « mur des cons » ne sont pourtant que très modérément à droite : c’est dire où se situe le centre de gravité politique de la magistrature. Car on a beau chercher désespérément, Caroline Fourest n’apparaît pas sur le mur… «Imaginons qu’un syndicat de magistrats de droite ait fait une liste de «salopards» de gauche : vous imaginez les réactions ? C’est un scandale absolu», s’indigne en effet Étienne Mougeotte.

 

Fidèles à leurs habitudes, des députés UMP trahissent leur combat

Répondant au président de l’UMP, Jean-François Copé, qui la semaine dernière a appelé les militants à défiler en masse le 26 mai contre le mariage gay et la politique du gouvernement, François Baroin, député maire de Troyes, ainsi que Dominique Bussereau, président du conseil général de la Charente-Maritime, ont estimé «peu républicain» d’appeler à défiler après un vote. Surtout pour des élus.

Comme une impression de déjà vu. Après s’être opposé au projet de loi, on s’y rallie, et demain on propose de l’améliorer. Mais au nom de quoi ces députés UMP se sont-ils opposés au projet de loi ? Au nom de l’intérêt de l’enfant ? Et cet intérêt supérieur de l’enfant ne serait-il lui-même plus digne d’intérêt depuis hier ? Ne subsisterait-t-il plus au lendemain du vote de la loi ?

A vouloir placer la loi au dessus de l’éthique, monsieur Baroin fait de l’arbitraire du législateur le critère de discernement le plus élevé. De quoi nous rappeler les z’heures-les-plus-sombres-de-notre-histoire…

Valls en flagrant délit de mensonge !

Hier, Manuel Valls reprochait aux opposants au « mariage » homosexuel de ne pas tenir compte du parlement. Faisant allusion à la réforme des retraites menée par le gouvernement précédent à l’automne 2010, il soulignait que « la gauche n’a pas mis en cause la légitimité du parlement à faire ce choix là« .

Flagrant délit de mensonge ! Sur Europe 1, Laurent Guimier est revenu ce matin sur cet épisode. Monsieur Bessac, responsable du parti communiste déclarait à l’époque que  » personne de sérieux ne peut dire que cette loi sur les retraites a été votée au nom du peuple français ». Alain Olive, responsable du syndicat UNSA, estimait quant à lui que « vu l’opposition de l’opinion publique à cette réforme, vu le mouvement qui dure maintenant depuis plusieurs mois, il y aura quelque part un côté illégitime de cette réforme« . Quant à Ségolène Royale, elle s’exprimait le 23 octobre 2010 dans les termes suivants : « On savait qu’on avait un système corrompu, on sait maintenant qu’on a un système tyrannique avec une volonté de passage en force sur une réforme brutale et injuste« .

Comme quoi, chacun juge la légitimité de la loi à l’aune de son petit nombril. Comme référence plus élevée, nous préférons la juger à l’aune du droit naturel…


Retraites pour la gauche, mariage pour la droite par Europe1fr

Morale laïque : l’endoctrinement au programme des écoles

Vincent Peillon a défini hier les modalités d’enseignement de la morale laïque. Il précise à cette occasion que « la morale laïque est un ensemble de connaissances et de réflexions sur les valeurs, les principes et les règles qui permettent, dans la République, de vivre ensemble selon notre idéal commun de liberté, d’égalité et de fraternité ». Nous apprécierons le caractère abstrait de cette morale dont la banalité a priori laisse augurer son inconsistance. Car qui s’oppose à la liberté ? Qui dénonce l’égalité ? Dans le même genre, qui préfère la guerre à la paix, ou bien le mal au bien ?

En réalité, derrière ses bons sentiments -mais fait-on de la morale avec des lieux communs et des bons sentiments ?-, il faudra s’interroger sur le sens profond que peuvent recouvrir ces mots, qui apparaissent d’abord comme des poncifs. Car il y a différentes conception de la liberté, comme il y a plusieurs conceptions de l’égalité. Sauf à demeurer dans les banalités d’usage, il faudra donc que cet enseignement mette des réalités derrière les mots, et sous couvert d’enseignement de la morale, impose donc une structure de pensée philosophique aux élèves. L’enseignement de l’égalité pourra ainsi se décliner, à titre d’exemple, à travers la promotion du « mariage » homosexuel. Bref, « l’éducation nationale » là encore, fidèle à sa vocation, confisque aux parents l’éducation de meilleurs enfants et compte bien poursuivre son bourrage de crâne…

Et le ministre poursuit : « D’abord, certains voudraient laisser penser que la morale laïque serait antireligieuse. C’est exactement l’inverse : elle est une morale commune à tous, et c’est justement son respect qui autorise la liberté et la coexistence des croyances individuelles et privées de chacun« . Pardon monsieur le ministre, mais le décalogue n’a-t-il pas non plus une portée universelle ? La loi morale naturelle qu’il traduit n’est-elle pas commune à tous ? A moins que la morale de monsieur Peillon ne fasse l’apologie du meurtre, du mensonge ou du vol, il est à craindre qu’elle n’aura pas inventé grand chose…

Barjot dépassée

Il y a un divorce sensible entre les animateurs de la « Manif pour tous », et les troupes.
Alors que Frigide Barjot s’acoquine avec le sinistre Valls contre les dissidents, qu’elle tente d’UMPiser la manifestation et qu’elle fait toujours plus l’apologie – entre autres – de l’homosexualité, on la voit dans la video ci-dessous mise mal à l’aise par les manifestants.

Elle y met fin à un entretien car des personnes scandent « Hollande démission » (slogan largement utilisé lors de la manifestation monstre du 24 mars).

Pour elle, il s’agit donc de « groupuscules » extrémistes…
Il y en aurait alors, selon sa définition, des centaines de milliers en France ! Plutôt réjouissant.
On a envie de crier aussi, et de plus en plus, « Barjot démission » !