• 1430 : au soir, de Compiègne assiégée (elle était entrée subrepticement la veille dans cette ville fidèle au roi de France), Jeanne d’Arc sort à la tête d’un groupe d’hommes et attaque le camp bourguignon.
Leurs ennemis ayant réussi à esquiver l’attaque, les Français voient le danger et se replient dans Compiègne. Auprès de Jeanne, il ne reste plus que quelques hommes, dont son frère Pierre d’Arc. La Pucelle, tombée de cheval, est capturée par les capitaines bourguignons.
Prisonnière, elle tentera plusieurs fois de s’échapper (une fois, elle sauta de la muraille d’un château et tomba dans les fossés, se blessant sérieusement : on la retrouva inanimée), avant d’être vendue aux Anglais six mois plus tard.
• 1498 : en conflit avec le pape et d’autres clercs, Jérôme Savonarole périt pendu, son corps étant brûlé ensuite et ses cendres dispersées afin que personne ne puisse s’en constituer de relique.
Affublé d’une légende noire qu’il faudrait nuancer, ce moine dominicain, prédicateur zélé, réformateur, moraliste sévère, spirituel et mystique (et souvent présenté comme exalté) était devenu le gouvernant de la ville de Florence, soutenu par une grande partie de la population.
• 1500 : Louis XII promulgue un édit d’expulsion des Juifs du comté de Provence, qui doivent avoir quitté ce territoire dans les trois mois et « à jamais ».
• 1618 : début de la guerre de Trente ans, qui dévasta une partie de l’Europe, particulièrement l’Empire germanique.
• 1871 : le capitaine de Beaufort est fusillé par les Fédérés, pendant la Commune de Paris, presque expirante. N’étant accusé de rien, il se voit répondre par le président du Tribunal : « ils veulent que vous soyez fusillé parce que vous êtes comte ». Après quoi la foule réclama la mort de tous les otages, des volontaires se présentant pour les fusillades.
• 1908 : mort à 66 ans, à Paris, de François Coppée, poète et dramaturge ayant connu un grand succès populaire. Il fut un ardent militant nationaliste et président d’honneur de la Ligue de la Patrie française. Il était revenu à la foi catholique dans les années 1890.
• 1945 : mort de Heinrich Himmler, chef déchu de la SS, alors qu’il est reconnu par ses geôliers britanniques le lendemain de son arrestation. Il est généralement considéré qu’il est suicidé avec une capsule de cyanure qu’il avait sur lui – thèse toutefois contestée.
• 1962 : à la différence du général Jouhaud, condamné à mort quelques semaines plus tôt pour s’être révolté contre la politique de trahison du général De Gaulle en Algérie, le général Salan (militaire le plus décoré de France) est « seulement » condamné à la détention perpétuelle par le Haut Tribunal militaire de Paris.
Fureur de De Gaulle, qui dissout ce dernier le 26 au profit d’une Cour militaire de justice (créée le 30), aux ordres.
Comme les autres partis et journaux de gauche, le journal La Croix, regrettera publiquement cette non condamnation à mort.
Tiré partiellement des Ephémérides nationalistes