Claude Bartolone est interrogé par Jérôme Chapuis :
Chapuis : « Vous avez prononcé une phrase tout à l’heure dans la première partie, vous avez dit : « Les mots nourrissent les actes ». La une du dernier numéro de Charlie-Hebdo qui représente à nouveau le prophète Mahomet suscite la colère de nombreux musulmans à travers le monde. Dix personnes sont mortes hier dans des manifestations au Niger. On brûle des drapeaux français au Pakistan. Quelle attitude doit avoir la France face à tout cela ? »
Bartolone : « Intraitable sur les valeurs de la République ! Intraitable ! Le jour où l’on affaiblit ce socle nous sommes renvoyés les uns et les autres à notre communauté ou à notre religion et c’est le vivre-ensemble qui est menacé ; d’ailleurs ces terroristes, ces assassins, c’est ce qu’ils ont essayé de faire comme première victime : le vivre-ensemble. Moi je veux que l’on réussisse même si cela prend un peu de temps. Regardez le temps qu’il a fallu pour faire accepter à la religion Catholique le fait qu’il y a une religion suprême pour chacun d’entre nous : c’est la religion de la République. »

Voici les vœux d’un « archevêque », celui de Rouen, Jean-Charles Descubes.
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Les vœux du pape à la curie ont tourné cette année à l’admonestation sévère, voire au réquisitoire. Depuis sa première interview donnée à la Reppublica après son élection, François a choisi une communication inhabituelle, surprenante et ambigüe. Comme si c’était une méthode de gouvernement pour organiser la soumission de l’Eglise au monde.

Le commandant de la Garde suisse, Daniel Amrig, a été « remercié » ce mercredi. Il partira à la fin de janvier. Une ligne dans L’Osservatore Romano, pas la moindre explication : pour les observateurs romains, le congédiement du chef de son « armée privée » s’inscrit dans une série qui s’allonge de limogeages et de renvois qui frappent aussi bien des cardinaux que des évêques : « encore un scalp » ! Le pape n’aime pas l’apparat ; c’est même l’une des caractéristiques les plus publiques de son pontificat. S’il s’attaque aux Gardes suisses, chuchote-t-on à Rome, c’est parce que François veut privilégier un style plus détendu, plus familier.
Inexistant en France métropolitaine avant 1914, l’islam occupe un siècle plus tard l’attention par ses millions de fidèles, les conversions de Français de souche et la question du djihad. Mais une autre « religion » s’implante massivement en France en faisant beaucoup moins de bruit, le bouddhisme. Et plus encore un ersatz populaire du bouddhisme qui se marie bien à la sensibilité « humaniste » et sert de véhicule au panthéisme.

