A lire : les racines marxistes de l’écologie contemporaine

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Le Pape François vient de publier une encyclique sur l’écologie qui fait déjà grand bruit tant elle serait alignée sur l’écologisme ambiant… Sans rentrer dans le débat propre à cette encyclique avant même de l’avoir lue, il est intéressant de se pencher sur le sujet de l’écologie tel qu’il est défendu aujourd’hui par tous les « grands » qui se réuniront en décembre prochain à Paris pour une conférence internationale sur le climat.

Vivien Hoch publie un texte sur Nouvelles de France, pour déceler l’idéologie qui se cache en réalité derrière la propagande écologiste, qui a, peu à peu, transformé la noble « écologie » en « écologisme ». Le texte est un peu long, mais sa lecture est vraiment éclairante sur un sujet vecteur de totalitarisme, et profondément anti-chrétien.

L’instrumentalisation marxienne de l’écologie
La première chose à remarquer, c’est que la recherche d’une relation à la nature qui serait indépendante de la médiation par la marchandise est un élément fondamental de la critique « culturelle » du capitalisme héritée du marxisme (Pierre Charbonnier, « De l’écologie à l’écologisme de Marx », Tracés 1/2012 (n° 22) , p. 153-165).

On lit, chez les marxistes, ou plutôt marxiens, que Marx « a proposé une lecture puissante de la principale crise écologique de son époque, à savoir le problème de la fertilité des sols dans l’agriculture capitaliste » (John Bellamy Foster, Marx écologiste, 2011, p. 43). Le même problème qui est soulevé, par exemple, à propos du TAFTA, le fameux Traité Transantlantique, qui, selon les mythes, décomplexerait totalement un usage ultra-libéral de la terre, à coups de pesticides non homologés ou d’immenses entreprises broyeuses d’hommes.

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Le pape François a aussi parlé d’une Europe « envahie », stérile et coupée de ses racines

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Les deux discours que le pape François a prononcé aujourd’hui à Strasbourg n’étaient pas les premiers qu’il adressait au vieux Continent.

Le 3 octobre dernier, en effet, le pape recevait en audience à Rome les participants à l’assemblée plénière du Conseil des conférences épiscopales d’Europe (CCEE) qui avait pour thème : “Famille et avenir de l’Europe”. Ce jour-là, le pape avait choisi de ne pas lire le texte qui avait été préparé mais d’improviser un discours…

Très peu politiquement correct et très intéressant. Voici sa retranscription.

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Chers frères dans l’épiscopat,

Je vous salue tous avec affection à l’occasion de cette assemblée plénière du Conseil des conférences épiscopales d’Europe. Et je remercie le cardinal Peter Erdõ de l’allocution par laquelle il a ouvert cette rencontre. Je vais vous faire remettre le discours que j’ai ici et, à sa place, je vais me permettre de vous communiquer quelques idées que j’ai dans le cœur et qui m’ont été inspirées par les propos de Son Éminence.

Que se passe-t-il, aujourd’hui, en Europe ? Qu’y a-t-il dans le cœur de notre mère l’Europe ? Est-ce qu’elle continue à être notre mère l’Europe ou bien est-elle devenue notre grand-mère l’Europe ? Est-elle encore féconde ? Est-elle tombée dans la stérilité ? Est-ce qu’elle ne parvient plus à faire naître de nouvelles vies ? D’autre part, cette Europe a commis quelques péchés. Il faut bien le dire, avec amour : il y a une de ses racines qu’elle n’a pas voulu reconnaître. Voilà pourquoi elle se sent chrétienne sans se sentir chrétienne. Ou alors, elle se sent chrétienne un peu en cachette, mais elle ne veut pas la reconnaître, cette racine européenne.

Aujourd’hui l’Europe est envahie. Est-ce la seconde invasion des barbares ? Je n’en sais rien. Mais ses portes sont ouvertes en premier lieu au profit des travaux. Mais maintenant elle ressent cette « invasion », entre guillemets, de gens qui viennent chercher du travail, qui fuient leur patrie et recherchent la liberté et une vie un peu meilleure.

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Nomination par le pape d’un archevêque ultra-progressiste à Chicago

Blase CupichL’actuel archevêque de Chicago, le cardinal Francis George était réputé « ratzingérien », connu pour son approche classique du catholicisme. Agé de 77 ans et atteint d’un cancer, l’homme d’église a besoin d’un repos bien mérité, mais sa ville vient d’être confiée à une toute autre sorte de prélat…

Le pape François a en effet annoncé samedi la nomination d’une nouvel archevêque pour Chicago, monseigneur Blaise Cupich, ancien évêque du diocèse de Spokane à Washington, et surtout connu des Américains pour avoir interdit à ses prêtres de participer aux veillées de prières organisées dans le cadres des « 40 jours pour la vie », 40 jours consacrés au jeûne et à la prière pour les enfants assassinés dans le sein de leur mère…

L’homme est connu pour être ultra-progressiste et politiquement au « centre gauche », et ses positions correspondent assez rarement au magistère de l’Eglise catholique…

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