Alexandre Loukachenko ne fait pas dans le politiquement correct actuel… Le président de Biélorussie a revendiqué samedi le droit de ne pas aimer les homosexuels et s’est vanté avoir conseillé «les yeux dans les yeux» au ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, qui est ouvertement homosexuel, de mener une «vie normale».
Interviewé par des journalistes, samedi dans la station de ski de Minsk/Raubichi, Alexandre Loukachenko est revenu sur une altercation qu’il avait eu en novembre dernier avec Guido Westerwelle, en visite à Minsk avec son homologue polonais. Il avait notamment expliqué qu’il ne comprenait pas «comment un homme pouvait vivre avec un autre homme».
«Des gens importants (…) sont venus ici et ils ont commencé à me reprocher d’avoir condamné cette « tarlouzerie ». Mais je n’aime pas les pédés, alors je leur ai dit», a déclaré M. Loukachenko. «Et voyez-vous, certains ministre des Affaires étrangères m’en veulent (…) mais nous vivons dans un société démocratique, et j’en suis le président. J’ai le droit de donner ma position», a ajouté le président bélarusse.
Le 27 janvier dernier, Raymond Davis, « consultant » au consulat US de Lahore (Pakistan), se rend en voiture dans un quartier miteux de la ville et tue deux Pakistanais. Il appelle du renfort et un 4×4 du consulat américain venu à la rescousse de Davis renverse une troisième personne (qui succombera à ses blessures).
Un responsable russe a réclamé aujourd’hui la mise en place d’un fichier ADN et d’empreintes digitales des immigrés, accusés d’être responsables d’une grande part de la criminalité. Une idée qui témoigne de la sensibilité des autorités au sentiment nationaliste croissant en Russie. Alexandre Bastrykine, le chef du Comité d’enquête de Russie – principal organe chargé des investigations criminelles – a affirmé que la criminalité des immigrés en Russie était en « hausse constante » ce qui, selon lui, nourrit le racisme dans le pays.


Après la Tunisie, l’Egypte s’est donc embrasée