« Jules l’imposteur » par François Brigneau

Les éditions Dominique Martin Morin ont eu la bonne idée de rééditer le Jules l’imposteur du regretté François Brigneau, alors qu’on a reparlé récemment de Jules Ferry dans les gros médias.

180 pages, édition 2012 d’après celle de 1983, 18 euros. Disponible ici.

4e de couverture :

« Jules l’imposteur n’est autre que Jules Ferry.
François Brigneau trace un portrait au vitriol de Ferry et consorts (Grévy, Buisson, Camille Sée, etc) : leur anticléricalisme plus ou moins provoquant, leur franc-maçonnerie et… leur appétit financier si intéressé par les colonies.
Il fait l’historique de l’œuvre de la Troisième République extorquant de l’âme des enfants les vérités de l’Eglise catholique.
Polémique, dans un français piquant et spirituel, c’est une Å“uvre parfaitement historique et très bien documentée. L’auteur s’appuie sur de nombreuses citations.
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Hommage de Madiran à François Brigneau

Un bel hommage de Madiran dans le « Présent » à paraitre demain :

Notre presse de réfractaires et de contre-révolutionnaires vient de perdre son doyen. Parmi nous, depuis plus d’un demi-siècle, il était le meilleur. Il était aussi romancier, historien, et orateur de meetings. Mais c’est dans le journalisme, je crois, qu’il avait davantage le don, l’imagination, le mot juste et la formule qui frappe. Aucune rubrique, de l’éditorial politique au reportage du Tour de France, ne lui était étrangère, et dans chacune, il inventait une manière, un style inédit. Pour faire la chronique de la télévision, il avait créé le commentaire anticipé des programmes annoncés, afin de n’être jamais en retard auprès des téléspectateurs, c’est une invention qui a été beaucoup imitée. Il aimait l’écriture, il aimait la mise en pages, il aimait l’esprit d’équipe et l’improvisation, il aimait ce métier, il l’avait appris sur le tas, il savait qu’il y excellait. Brasillach avait distingué son talent et pressenti la puissance de feu de sa forte personnalité, il lui avait donné cette sorte d’encouragement qui peut être décisif dans une destinée. Il l’avait retrouvé voisin de prison et avait consacré à « l’ami têtu » une strophe dans Le Testament d’un condamné qu’il écrivait à Fresnes après sa condamnation à mort. C’est une strophe dont le murmure à mi-voix vient accompagner aujourd’hui le départ de François Brigneau :

François Brigneau est décédé.

François Brigneau

« François Brigneau, de son vrai nom Emmanuel Allot, est né le 30 avril 1919 à Concarneau. Il est décédé dimanche près de Paris.
C’est sous les pseudonymes de Julien Guernec et surtout François Brigneau qu’il participa, toute sa vie durant, au combat nationaliste. Né dans une famille plutôt de gauche et anticléricale, la rumeur disait qu’il fut baptisé clandestinement contre la volonté de son père. Il n’hésita pas, en juin 1944 à s’engager pour défendre l’Etat français.
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