Frontex, l’agence européenne de contrôle des frontières, vient de publier son rapport trimestriel, pour la fin 2014. Avec des chiffres qui font plus qu’« interpeller »… Sans compter qu’ils ne concernent que « les étrangers détectés par les gardes-frontières », autrement dit les clandestins « officiels ». L’organisme pour la sécurité et les frontières extérieures révèle que 274.000 personnes sont entrées clandestinement dans l’UE en 2014 contre 100.000 en 2013, soit une augmentation de 180 %, un quasi triplement.
+ 180 % de clandestins pour l’UE (Frontex)
Les entrées sont chaque jour plus importantes que les sorties. Sur l’année écoulée, les États de l’Union ont signifié 112.362 refus d’entrée aux migrants (-13 %). Ils ont également procédé à 157.324 renvois effectifs de clandestins (-2 %). Le nombre de séjours illégaux vient de passer la barre historique des 400.000 détectés en douze mois (+21 %). Tandis que les demandes d’asile ont dépassé les 470.000 (+38 %), principalement répartis entre l’Allemagne, la Suède et, dans une moindre mesure, la France, qui accueille près de 70.000 demandeurs par an.


Mardi matin 26 février, Olivier Besancenot, ex-candidat à la présidentielle, ancien fondateur et patron du Nouveau parti anticapitaliste,
A la maison communale de Jemeppe-sur-Meuse, en Belgique, un clandestin marocain âgé de 40 ans,
Après avoir dénoncé en avril la montée de l’islamophobie en France, Amnesty International a de nouveau sévèrement critiqué, jeudi 24 mai, la France sur sa politique vis-à-vis des migrants, des demandeurs d’asile et des Roms, dans son rapport annuel sur les droits de l’homme dans le monde.
Selon 
Une chance de plus de pouvoir s’en sortir et rester sur le sol français. le Conseil d’État a estimé lundi que la « directive retour » (UE) pouvait être invoquée par les clandestins. C’est à dire que la reconduite au frontière c’est désormais terminée ! La directive en question impose de laisser «un délai approprié, allant de 7 à 30 jours, pour permettre le départ volontaire de l’étranger concerné». Concrètement : un clandé se fait attraper par la police, l’état de peut plus le mettre dans un avion, mais il doit le relâcher afin qu’il puisse repartir sous 30 jours de lui même (si son consulat accepte de lui fournir des papiers)!!!! Après les 30 jours, s’il est toujours en France et que par chance il se fait attraper une deuxième fois, alors il pourra être reconduit manu militari à la frontière.