29 avril 1975 : mort du jeune Sergio Ramelli, 18 ans, assassiné par les Rouges
[en fin d’article : l’hommage du gouvernement italien en 2025]
L’extrême-gauche européenne a, à travers les décennies, assassiné de nombreux patriotes, souvent jeunes, souvent dans l’impunité. C’est autre chose que l’« affaire Méric », qui eut un formidable écho médiatique et des conséquences judiciaires scandaleuses, alors qu’un antifa violent mais freluquet trouvait la mort accidentellement en assaillant des gens d’en face.
En cette année 1975 donc, à Milan, Sergio Ramelli était un jeune étudiant de 18 ans.
Militant nationaliste au sein du Front de la Jeunesse (branche jeune du Mouvement Social Italien, MSI), il était connu comme tel dans son milieu scolaire, dans une époque de tension politique marqué par la violence d’extrême-gauche (l’année précédente, plusieurs militants italiens avaient été assassinés par les Brigades rouges).
Le 13 mars 1975, Sergio Ramelli rentre chez lui en fin de journée.
Il a à peine le temps de garer son scooter, pas très loin de son immeuble, que plusieurs militants d’extrême gauche armés de clefs anglaises l’assaillent. Les coups pleuvent sur le jeune tombé à terre.
Gravement touché à la tête, il est emmené à l’hôpital où, pendant plusieurs semaines, il lutte contre la mort.
Pendant son coma, les communistes ne se privent pas de commettre d’autres attaques violentes.
Et le 28 avril, ils apposent des graffitis hostiles sur l’habitation de la famille de Sergio Ramelli, ainsi qu’une affiche par laquelle ils menacent de mort le frère du jeune homme, s’il ne quitte pas l’endroit…
Giorgio Almirante porte le cercueil
Le lendemain, 29 avril 1975, Sergio Ramelli rend l’âme.
Ses funérailles ont eu lieu dans l’église Saints-Nérée-et-Achille. Le cercueil est venu à l’église presque en secret, les autorités locales ayant interdit le cortège funèbre et les extrémistes de gauche ayant menacé d’utiliser des clés anglaises contre les participants...
Enrico Pedenovi
Un an plus tard, le 29 avril 1976 , alors qu’il se rendait à un service commémoratif organisé par le MSI à la mémoire de Ramelli, Enrico Pedenovi, 50 ans, membre du MSI Milan, est assassiné par un commando communiste qui ouvre le feu sur lui.
Depuis, chaque année, les nationalistes manifestent à Milan en mémoire de ces patriotes victimes de la haine rouge.
Une manifestation qu’à chaque fois les extrémistes de gauche et la mairie (et selon les années la caste politicienne) essayent vainement d’empêcher.
En 2025, un timbre à la mémoire de Sergio Ramelli a été émis par la poste italienne à l’occasion du cinquantenaire de sa mort, sur demande du gouvernement de droite de Gorgia Meloni (qui fut-elle même militante du Front de la Jeunesse). Le Premier ministre s’est par ailleurs exprimé dans une video, sur ce sujet :
« Aujourd’hui encore, 50 ans après la mort de Sergio Ramelli, une minorité bruyante pense que la haine et l’oppression sont des outils légitimes pour affirmer ses idées. Aux jeunes qui ont l’âge de Sergio Ramelli, je veux dire : ne vous laissez pas tromper par les faux prophètes et les mauvais professeurs, cultivez votre liberté, gardez le sourire, recherchez la beauté, défendez vos idées avec force, mais faites-le toujours et surtout avec amour, comme Sergio. La Première ministre Giorgia Meloni l’a déclaré dans un message vidéo envoyé à la conférence « Les idées ont besoin de courage : à la mémoire de Sergio Ramelli 50 ans après son assassinat » à Milan.
Le timbre émis en mars 2025 à l’initiative du gouvernement italien
Il y a un mois et demi, « le gouvernement que j’ai l’honneur de diriger a souhaité dédier un timbre à la mémoire de Sergio Ramelli. Pour nous, c’était un geste bien plus que symbolique : il s’agissait d’affirmer que son histoire et sa mort sont un pan de l’histoire italienne auquel chacun, de gauche comme de droite, doit faire face. Il s’agissait de rappeler que la liberté ne peut jamais être tenue pour acquise », a ajouté Meloni. « Aujourd’hui, après 50 ans, cette mémoire qui pendant trop longtemps n’a été que celle d’une seule partie commence à être partagée, dans une tentative de guérir une blessure profonde dans la conscience nationale qui doit unir dans un effort de vérité et de pacification toutes les victimes innocentes de la haine et de la violence politique », a souligné le Premier ministre.
Selon le Premier ministre, « nous devons dire à nos enfants qu’il fut un temps où l’on pouvait être contraint de changer d’école, de quartier, de ville à cause de ses idées. On pouvait être menacé, insulté, agressé. On pouvait même perdre la vie, tué par des bourreaux qui ne nous connaissaient même pas, dans une spirale de haine aveugle et de violence qui perdure depuis de trop nombreuses années. Nous devons leur dire non seulement de se souvenir de ceux qui ont payé le prix fort, mais aussi d’apprendre à reconnaître immédiatement les germes de cette haine et de cette violence, à les neutraliser immédiatement et à les empêcher de générer de nouvelles souffrances, afin que cela ne se reproduise plus jamais », a conclu Meloni. (source)