Dresde, 13 février 1945 : démonstration d’éthique démocratique

Le 13 février 1945, les démocraties anglaise et américaine commencent le plus brutal bombardement de la 2e Guerre mondiale (excepté le Japon).
7 000 tonnes de bombes incendiaires sont larguées sur la ville de Dresde, joyau architectural, où s’étaient réfugiés de très nombreux civils.

Des dizaines de milliers d’hommes, femmes, vieillards, enfants (entre 135 000 et 250 000 victimes) meurent, souvent brûlés au phosphore, dans des souffrances indescriptibles.

La destruction de cette ville ne répondait pas à des objectifs militaires ou économiques mais s’inscrivait dans une logique de terrorisme, hors de toute morale, visant à ébranler le moral des Allemands.

Civils habitant ou réfugiés à Dresde.

Dresde, avec Hiroshima et Nagasaki, sont les exemples les plus connus de la barbarie anglo-américaine, mais on ne doit pas oublier les civils volontairement assassinés par de lâches bombardements un peu partout, dont des dizaines de milliers en France (voir Quand les Alliés bombardaient la France).

Tandis que les USA, toujours flanqués de la Grande-Bretagne, se permettent de donner continuellement des leçons de morale au monde entier et n’hésitent toujours pas à pratiquer le terrorisme (comme en Serbie il y a peu), la résistance nationale d’outre-Rhin rend chaque année hommage aux morts de Dresde, au cours d’un défilé généralement perturbé par la police.

« Si l’armée quitte notre village, nous risquons d’être égorgés »

Entretien très intéressant d’un civil Syrien effectué par la journaliste Silvia Cattori, membre du Réseau Voltaire :

Silvia Cattori : Le 12 mars, les images insoutenables de 47 femmes, hommes, enfants mutilés, égorgés, certains carbonisés, à Homs, nous ont laissés sans voix. L’opposant Hadi Abdallah a attribué ce massacre « aux milices d’el-Assad » et a affirmé que des membres de « l’armée libre » avaient retrouvés ces corps dans les quartiers de Karm al-Zeitoun et d’al-Adawiyé et qu’ils les ont transportés dans le quartier de Baba Seeba où il les a filmés. [6] Selon vous l’armée gouvernementale serait-elle impliquée dans ces massacres barbares ?

Réponse : Ce qui se passe ici est tout le contraire de ce qui se dit chez vous. Je vous demande pardon Madame. Nos soldats ne sont pas des mercenaires. Ce sont les fils de ce peuple, toutes religions mélangées. Ce sont mon frère, mon fils, mon oncle. C’est cela notre armée. Il est impossible que le fils tue délibérément son père. Nos soldats font face depuis de longs mois à des mercenaires payés par des fonds extérieurs pour commettre des meurtres. Le massacre de ces femmes et enfants, dans les quartiers de Karm al-Zeitoun et d’al-Adawiyé, ce sont eux qui l’ont commis, pour ensuite en imputer la responsabilité aux forces du gouvernement. Il y a des preuves : les habitants des quartiers de Bab Sebaa, Nazihine et Nazha ont reconnu parmi les victimes de ce massacre des proches kidnappés et rançonnés par les mercenaires.

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