• 1702 : mort à Dunkerque de Jean Bart, grand marin et plus célèbres des corsaires français. Il est victime d’une pleurésie à l’âge de 52 ans.
Légendaire, on le connaît comme le « Renard des Mers », car il aurait capturé au cours de sa carrière presque 400 bâtiments.
Né dans une famille de pêcheurs et de corsaires catholiques, Jean Bart embarque pour la première fois en tant que mousse à l’âge de 8 ans.
Continuer la lecture de « C’était un 27 avril… »
1er Dimanche après Pâques, de « Quasimodo » – textes et commentaire
Nous vous proposons une présentation des textes liturgiques propres à ce dimanche (rite catholique traditionnel), avec leur commentaire.

« L’octave de Pâques s’est achevée hier ; les néophytes [ceux qui ont été baptisés à Pâques – NDCI] ont déposé leur robe blanche. Mais Pâques subsistera en eux par la pureté de leur vie (Coll.). L’Église n’abandonne pas ceux qu’elle a conduit au baptême; elle affermit leur foi (Ép., Év.) ; elle les nourrit, comme des enfants nouveaux-nés, du lait pur de sa doctrine (Intr). »
Dom Guéranger
TEXTES AVEC COMMENTAIRE DE DOM GUÉRANGER
(dans l’Année liturgique – disponible ici avec ses autres livres)
Continuer la lecture de « 1er Dimanche après Pâques, de « Quasimodo » – textes et commentaire »
Nantes : le collégien assassin n’était pas français (quelle surprise)
Les médias ont répandu assez largement, sans le modifier cette fois, le prénom d’un collégien de 15 ans, « Justin » , qui a massacré en classe une condisciple, avec pas moins de 57 coups de couteau.

Certains relais d’informations sur les réseaux sociaux ont même assez vite fait étalage d’un supposé lien avec « l’extrême-droite ».
Mais plus tard une photo du jeune criminel a commencé à circuler sur internet (nous ne la reprenons pas, car c’est illégal pour un mineur) : et il n’avait pas tout fait l’air d’un vrai Français. Puis ses deux prénoms ont été découverts et diffusés par des personnes honnêtes : Justin Adar.
Bref, c’était un Oriental.
C’est maintenant officiel, et l’on a droit à l’habituel refrain sur une « famille parfaitement intégrée d’origine turque ».
Quant au manifeste un peu confus que ce jeune assassin a diffusé, il relève surtout d’une idéologie écolo-apocalyptique, comme celle de Richard Durn, militant des Verts et tueur de masse (en 2002).
Les médias n’ont jamais insisté au fil des ans sur l’idéologie de ce dernier, car il était de gauche…
S’il avait été d’« extrême-droite », on entendrait parler de son massacre (8 morts et 19 blessés) tous les jours encore.
C’était un 26 avril… 1937 : le bombardement de Guernica (et ses bobards)

Durant la guerre civile espagnole, Franco bénéficie lui aussi d’un soutien étranger et ce 26 avril, l’aviation allemande bombarde Guernica.
Les objectifs sont trois fabriques d’armes et les 2000 républicains chargés de défendre ces sites.
Exploité internationalement, le nombre de victimes figurant sur les registres d’état-civil s’élève à 126 (et non les 1654 morts et les 889 blessés de la propagande rouge).
Quant au célèbre tableau de l’escroc de génie Picasso, qui porte le nom Guernica et qui émeut les bonnes consciences à propos du bombardement, il a été rebaptisé ainsi plusieurs années après !
Il avait été réalisé lors d’une série sur la Minotauromachie, lorsque le gouvernement espagnol lui commanda et paya (1 million de francs) une toile pour l’Exposition universelle de 1937 à Paris.
Il suffit de regarder ce tableau pour constater qu’il n’illustre en rien les horreurs de la guerre (version officielle), mais la corrida.
Source : Éphémérides nationalistes
Grenoble : Abd-Malik Bouderbala, condamné en 2017 à 18 ans de prison pour meurtre, arrêté ivre au volant et armé d’un pistolet après un refus d’obtempérer. Il compte 7 autres condamnations pour violences aggravées, port d’armes et stups.

Voici un bel exemple de la folie du Système français (qui trouve quand même de la place en prison pour y mettre des militants patriotes qui se défendent ou des historiens dissidents).
Selon Le Dauphiné Libéré, un homme de 31 ans, déjà condamné en 2017 à 18 ans de réclusion criminelle pour meurtre, a été interpellé samedi dernier à Grenoble après avoir refusé d’obtempérer à un contrôle routier. L’individu, qui circulait armé d’un pistolet et en état d’ivresse, faisait l’objet d’une libération conditionnelle au moment de son arrestation.
Condamné en 2017 à 18 ans de réclusion criminelle pour le meurtre d’Ibrahim Chibane, tué à Saint-Martin-d’Hères le 1er janvier 2014, Abd-Malik Bouderbala avait été libéré en février 2024 sous surveillance électronique, puis en liberté conditionnelle. Il compte déjà sept condamnations à son casier judiciaire, notamment pour violences aggravées, port d’armes et trafic de stupéfiants. (source)
C’était un… 24 avril
• 1856 : naissance de Philippe Pétain, à Cauchy-à-la-Tour (Pas-de-Calais), dans la ferme d’une famille de paysans. Il est peu de personnages de l’histoire de France qui auront connu à un tel degré la gloire, puis le discrédit.
Continuer la lecture de « C’était un… 24 avril »
C’était un 22 avril…
• 1182 : excédé, le roi de France Philippe Auguste expulse de ses états tous les Juifs, sans exception. Il les avait tous arrêtés, un jour de sabbat, dans toutes les villes du Royaume. Etant ainsi détenus dans leurs synagogues, ils n’obtinrent leur liberté qu’« en rendant l’or et l’argent qu’ils avaient extorqués par les usures les plus diverses ». Le roi anéantit toutes les créances et confisqua tous leurs biens.
• 1676 : victoire navale du marquis Duquesne sur le Hollandais Michel de Ruyter. Le combat se déroula devant Agousta en Sicile, face aux flottes combinées des Hollandais et des Espagnols. L’amiral Ruyter, un des plus grands marins de son temps, fut tué d’un boulet de canon. Cette victoire assura notre suprématie sur les mers jusqu’au 29 mai 1692 (défaite de la Hougue).
• 1794 : le député Isaac Le Chapelier est guillotiné.
« Le Monde » mal à l’aise après la vague de baptêmes d’adultes
Cette année il y a eu de nombreux baptêmes d’adultes dans l’Eglise catholique officielle, en France.
Deux militants, pardon deux journalistes du Monde – un musulman et un juif (un vrai conte de fées) – réduisent cela à un mimétisme avec l’islam et évoquent la « radicalité » :

Effectivement la jeunesse victime de la société post-soixante-huitarde a besoin de cadre et de sens, et la radicalité n’a rien de mauvais en soi : il y a bien sûr une saine radicalité, une radicalité dans le bien, dans l’amour, dans la vérité.
Mais quand les gradés du système politico-médiatique parlent de « radicalité », c’est toujours avec une connotation négative : par exemple un musulman qui, au nom d’Allah, décapite un beau matin son voisin, a été victime de « radicalisation ». Le choix du mot est donc un acte peu bienveillant de leur part.

Cela dit, le Christ a prévenu :
« Heureux serez-vous, lorsqu’on vous insultera, qu’on vous persécutera, et qu’on dira faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi. Réjouissez-vous et soyez dans l’allégresse, parce que votre récompense est grande dans les cieux ; car c’est ainsi qu’ils ont persécuté les prophètes qui ont été avant vous. » (Matt 5, 11-12)
Le « Service public » montre son incompétence crasse avec une affiche sur les armes
L’administration a l’origine de ce visuel n’a-t-elle pas eu l’idée de la faire contrôler par quelqu’un ayant de simples rudiments en matières d’armes ?!
Ici, on voit une munition entière qui sort du canon (avec sa douille!) alors qu’il n’y a évidemment que la balle qui est en réalité propulsée ; balle qui d’ailleurs doit avoir le diamètre du canon, sinon elle partirait dans tous les sens.

Un fiasco digne de l’administration française.
Le député LFI Antoine Léaument s’en prend aux jours fériés liés à la religion catholique – il a la haine
Antoine Léaument, ancien du Modem passé à l’extrême-gauche, en plus de se battre pour le titre de député le plus bête de la Ve République, semble poursuivre sa radicalisation.
Au micro de Sud Radio, jeudi 17 avril, le député de La France insoumise (LFI) est revenu sur la volonté de certains salariés de travailler le jour de la Fête du travail. S’il s’est montré « défavorable » à la poursuite de toute activité professionnelle le 1er mai, le parlementaire a émis l’idée de supprimer certains jours fériés liés à la religion.
« S’il faut supprimer des jours fériés, il y en a un certain nombre d’autres qui sont associés à la religion qu’on pourrait éventuellement modifier », a-t-il déclaré. Vise-t-il ainsi Pâques, Noël ou l’Ascension ? L’élu de gauche radicale est resté vague : « Je laisse libre. »
Antoine Léaument a en revanche proposé d’instaurer un nouveau jour férié. « J’ai déposé une proposition de loi pour rajouter un jour férié le 18 mars, le point de départ de la Commune de Paris[en 1871, NDLR]. C’est une grande date de notre histoire nationale qui n’est pas assez célébrée à mon goût », assure l’élu sur Sud Radio. (source)
Ce type est cohérent avec son gauchisme radical, haineux de l’identité française, chrétienne.
Par ailleurs, il peut aussi dire des vérités, comme tout le monde :
Opposé au travail le 1er mai, Antoine Léaument a justifié sa position en prenant l’exemple du dimanche : « C’était la même chose. Petit à petit, on a déstructuré des formes de temps de pause qui existaient dans la société et où on se retrouvait en famille. »
D’après lui, les Français ne peuvent désormais plus « choisir de travailler le dimanche » : « Il y a une forme d’obligation pour certains ». « Quand on laisse le capitalisme entrer par la petite porte, il met non seulement le pied, mais il entre dans le bâtiment et casse tout à l’intérieur », insiste le député insoumis. (ibidem)
Sur ce point, il se retrouve malgré lui à défendre ce qu’il reste de civilisation ; alors qu’il n’y a pas de grand parti pour défendre le dimanche face à l’appétit insatiable du capitalisme libéral et du consumérisme égoïste. Marine Le Pen, en particulier, s’était tristement illustrée sur ce point de la libéralisation du travail le dimanche, en 2007 :
« Je ne comprends pas que l’on se pose encore la question de savoir s’il faut, par des lois coercitives, empêcher les Français de travailler comme ils ont envie de le faire. En règle générale, ceux qui travaillent le dimanche, sont contents de travailler le dimanche, sinon ils ne travailleraient pas le dimanche. Je veux bien les arguments consistant à dire « la vie de famille, le dimanche… », mais je vais vous dire, la vie de famille, s’il s’agit de se regarder en chien de faïence pour se partager un poulet divisé en douze, je ne suis pas sure que se soit ça que les Français attendent. Oui, je suis pour .» (source)
Pour en revenir à la christianophobie du député Léaument, voici deux messages qu’il a posté à deux dates différentes sur le réseau X (dont un en réponse à Ciotti), et qui illustrent la bêtise du personnage autant que sa haine du catholicisme :

Musique sacrée de Pâques
Angelus Domini :
Angelus Domini descendit de caelo, et dixit muliéribus : Quem quaeritis, surréxit sicut dixit. Alleluja.
« Un ange du Seigneur descendit du Ciel et dit aux saintes femmes ; Celui que vous cherchez est ressuscité comme il l’a dit. Alléluia. »
[Offertoire de la messe traditionnelle du Lundi de Pâques par la Schola Bellarmina de Bruxelles (disques ici).]
O Filii et Filiae est chanté en Occident le jour de Pâques et dans l’octave :
Paroles :
Joyeuses Pâques !

La rédaction de Contre-Info souhaite à tous ses lecteurs de très bonnes et saintes fêtes de Pâques !
La plus importante fête chrétienne de l’année commémore la résurrection du Christ et l’instauration d’une nouvelle ère de rédemption pour l’humanité.
Dimanche de Pâques – textes et commentaire
Nous vous proposons une présentation des textes liturgiques propres à ce dimanche (rite catholique traditionnel), avec leur commentaire.

« Inaugurées dans la nuit de Pâques, les fêtes de la Résurrection vont se prolonger pendant quarante jours. Elles se complèteront par les fêtes de l’Ascension et de la Pentecôte, couronnement des mystères du Christ et rayonnement de sa vie sur la nôtre par l’envoi du Saint-Esprit.
Le Temps pascal est le temps de la vie nouvelle. Celle du Sauveur d’abord, à jamais vivant d’une vie qui n’appartient plus à la terre, et qu’un jour nous partagerons au ciel avec lui. La nôtre ensuite ; du Christ à nous, il y a plus que la certitude de le rejoindre ; arrachés par lui au pouvoir de Satan, nous lui appartenons comme sa conquête et nous participons à sa vie. »
Dom G. Lefebvre
TEXTES AVEC COMMENTAIRE DE DOM GUÉRANGER
(dans l’Année liturgique – disponible ici avec ses autres livres)
Continuer la lecture de « Dimanche de Pâques – textes et commentaire »
Une école catholique victime du totalitarisme républicain à quelques semaines du baccalauréat

C’est encore un événement d’une grande gravité qui vient de se produire, dans le silence coupable des organisations dites « nationales », mais ce n’est guère étonnant de la part du RN notamment, qui se veut plus républicain que les autres.
Après avoir, dans sa logique totalitaire, quasiment interdit l’enseignement à la maison, le régime resserre l’étau autour des écoles libres (dites « hors contrat »), surtout si elles sont catholiques. Et il va parfois plus loin, en fermant brutalement certaines car elles ne fournissent pas un endoctrinement assez gauchiste aux élèves.
Ainsi, dans le département des Vosges, un arrêté préfectoral a annoncé la fermeture immédiate et définitive du collège-lycée Frassati, et le tribunal administratif de Nancy vient de confirmer cette décision ahurissante.
« L’arrêté était tombé ce 9 avril, au milieu des vacances scolaires. Sur la base de deux rapports de l’inspection académique, de juin 2024 et février 2025, la préfecture dénonçait « des carences de l’établissement relatives à la préservation de la sécurité des mineurs, aux enseignements dispensés au regard des obligations auxquelles le Code de l’éducation le soumet ainsi qu’une gestion administrative insuffisante des élèves ». Contactée par BV, l’académie de Nancy-Metz pointe, de son côté, du doigt « des constats répétés de manquements en matière de sécurité, d’hygiène et de conformité pédagogique ». « Malgré les précédentes mises en demeure, l’établissement n’a pas apporté les mesures nécessaires pour assurer un environnement éducatif conforme aux exigences réglementaires », précise l’académie. En cause, des locaux jugés sales et des enseignements lacunaires, notamment « sur certains sujets », note le représentant du rectorat lors de l’audience. » (source BV)
Mais aussi, et nous attirons l’attention du lecteur dessus :
« Il n’y a qu’une seule opinion présentée aux élèves. […] Par exemple, dans les cours qui leur sont dispensés sur la procréation, cette dernière ne s’entend qu’entre un homme et une femme mariés. »
Derrière les tracasseries réglementaires, il y a donc bien un motif idéologique. On reproche à une école catholique de ne pas promouvoir les délires contre-nature promus ces dernières années (et condamnés depuis des millénaires).
« On a essayé d’être à l’écoute du rectorat, de faire ce qu’il demandait. On a mis en place des cours d’arts plastiques, des cours de natation, puis des cours d’éducation morale et civique. On a fait 350.000 euros de travaux… Mais à chaque inspection, ça n’allait jamais », se désole ce membre du personnel, qui rappelle que « l’année dernière encore, on a eu 100 % au brevet et au bac ». Le directeur de l’établissement, qui s’est confié à Vosges Matin, dénonce également des motifs « ridicules » pour justifier la fermeture de l’école. « J’ai le sentiment qu’on pourra mettre tous les moyens du monde, cela ne changera rien. »
Un acharnement républicain et anticatholique de la part du préfet Valérie Michel-Moreaux ?
En effet ces gens veulent tout simplement qu’il n’y ait pas d’école catholique, c’est-à-dire reprenant la morale la plus élémentaire.
Le régime veut que tous les petits Français et les Autres deviennent de bons petits soldats woke.
Le « catholique » Retailleau va-t-il lever le petit doigt ?

C’était un 18 avril…
• 850 : martyre de Saint Parfait de Cordoue.
Victime du pseudo modèle de tolérance de l’Andalousie islamisée. Voir détails ici.
• 1781 : bataille de Porto Praya, victoire navale française.

Dans le cadre de la guerre d’indépendance de l’Amérique, près des îles du Cap-Vert, les Français obtiennent une victoire stratégique sur les Anglais car le Bailli de Suffren arriva au Cap de Bonne Espérance avant l’anglais Johnstone et renforça ainsi la garnison hollandaise, avec 500 soldats français, avant de continuer la route vers l’Île de France. Cela lui permit de maintenir ouverte la route de l’Océan indien. Ce succès valut aussi à Suffren d’être fait chef d’escadre, titre qui lui avait été refusé l’année précédente.
• 1904 : premier numéro du journal socialiste (et plus tard organe officieux du Parti communiste « français ») L’Humanité, né par l’argent de la haute finance cosmopolite.
Henry Coston note dans son Dictionnaire de la Politique française (tome I) que Jaurès et ses amis avaient rendu service aux amis du capitaine Dreyfus ; à leur tour, les dreyfusistes fortunés lui rendirent service. Emile Cahen l’expliquait en ces termes dans Les Archives israélites (11 octobre 1906, page 324) : « Les grands services rendus à la cause de la justice et de la vérité [sic ; allusion à l’affaire Dreyfus – NDLR] par M. Jaurès lui ont créé des titres indiscutables à la reconnaissance de tous les Israélites français. Ce sont eux qui, en très grande partie, l’avaient, il faut bien le dire, aidé à fonder son journal. »
Le journal de Gustave Hervé, La Guerre Sociale, hebdomadaire de la fraction la plus révolutionnaire du Parti socialiste SFIO, révéla, dans son numéro du 16 novembre 1910, que le futur organe central du PCF avait été fondé grâce aux subsides de riches banquiers. Aucun démenti ne vint infirmer ces révélations qui firent grand bruit, à l’époque, dans les milieux socialistes, et pour cause.
Il est démontré aujourd’hui que si la moitié des actions de la Société du journal L’Humanité, créée en 1904, fut bien remise Jaurès à titre d’apport, les 400 000 francs réellement versés l’ont été par des personnages qui, à deux ou trois exceptions près, n’avaient rien de commun avec la classe ouvrière. Voici, en effet, la liste des premiers et principaux souscripteurs : Lévy Bruhl : 1 000 actions ; Picard, dit Le Pic : 1 000 actions ; Jaurès et quelques amis : 204 actions ; Javal : 200 actions ; Rouff : 180 actions ; Salomon Reinach : 120 actions […].
Quelque temps après, le banquier Louis-Dreyfus apportait, à son tour, 20 000 francs.
La première Humanité, grevée dès l’origine de charges excessives, fut bientôt à bout de souffle. La création d’une nouvelle société chargée d’éditer le quotidien socialiste fut décidée. Ce fut la Société Nouvelle du journal L’Humanité, au capital de 125 000 francs.
Aux anciens actionnaires s’ajoutèrent de nouveaux souscripteurs : J. Clément: 10 000 francs ; Hoyer: 1250 francs; Vaillant: 1 000 francs ; Poisson : 1000 francs ; Léon Blum : 1 000 francs ; diverses organisations ouvrières : 5 875 francs ; Achille Rosnoblet : 28 000 francs ; Mme Hélène Rosnoblet : 25 000 francs. Les deux derniers souscripteurs fournissaient donc à eux seuls les 2/5 du capital. On devait apprendre par la suite que les Rosnoblet n’étaient que les prête-noms des Rothschild. (source)
• 1909: béatification de Jeanne d’Arc

De 1841 à 1849, l’archiviste Jules Quicherat, élève de Michelet, publie les volumineux comptes-rendus du procès de Jeanne d’Arc. Ils mettent à jour la grandeur d’âme et la foi simple et solide de la jeune paysanne. Celle-ci n’est plus seulement perçue comme une héroïne nationale et une résistante mais aussi comme une authentique sainte.

