• 1761 : les Anglais s’emparent de la Dominique, une des Antilles françaises. Les Français s’en retirent définitivement le 28 février 1805.
• 1832 : dernier combat des partisans vendéens de la duchesse de Berry, à l’escarmouche du Chêne, près de Vieille-Vigne. Le chef de sa garde d’honneur, le comte d’Hanache, est tué au combat. L’aventurière se réfugiera dans une cache secrète à Nantes.
Elle sera trahie et vendue le 6 novembre par Simon Deutz (fils du Grand Rabbin de France), son agent de liaison, à Adolphe Tiers, pour 500 000 francs-or.
• 1944 : en Normandie, le sixième jour du sixième mois à 6 heures du matin, début du débarquement américain et destruction de la ville de Caen par l’aviation anglo-américaine (20 000 civils tués par les bombes en Normandie et 300 000 sinistrés). Video d’époque sur Caen, ici.

De Gaulle, qui n’a même pas été mis dans la confidence du débarquement tant son rôle était marginal, ne sera autorisé à débarquer que plusieurs jours après, sur une plage du Calvados.
Amer, il refusera de commémorer l’événement en 1964, quand il était président :
Le débarquement du 6 juin, ç’a été l’affaire des Anglo-Saxons, d’où la France a été exclue. Ils étaient bien décidés à s’installer en France comme en territoire ennemi ! Comme ils venaient de le faire en Italie et comme ils s’apprêtaient à le faire en Allemagne ! Ils avaient préparé leur AMGOT, qui devait gouverner souverainement la France à mesure de l’avance de leurs armées. […] Et vous voudriez que j’aille commémorer leur débarquement, alors qu’il était le prélude à une seconde occupation du pays ? Non, non, ne comptez pas sur moi ! (source « C’était de Gaulle » – tome II – chapitre 14, d’Alain Peyrefitte)