Procès d’émeutiers de la finale PSG – Milan : des peines peu dissuasives…

Le journaliste Paul Sugy assistait lundi aux jugements en comparution immédiate du tribunal judiciaire de Paris, concernant 4 émeutiers.
Les accusés ont le même « profil », les avocats sont de mauvaise foi, les juges attendris, les peines ridicules.

Un exemple avec celui-ci, qui a tiré des feux d’artifice sur les policiers :

 […]Enfin Brahim peine à expliquer la présence dans sa poche de la cagoule avec laquelle on l’a interpellé. C’était parce qu’il conduit parfois un scooter. Par 35 degrés un samedi soir, la cagoule… Casier vierge, «seulement» connu pour des dégradations commises dans l’espace public en 2017 mais il était mineur. Le tribunal n’en tient pas compte. Brahim a reconnu des tirs au mortier d’artifice contre les forces de l’ordre, dit qu’il a «été con»«regrette tellement» ce qu’il a fait. Jure qu’il ne visait pas vraiment les policiers, mais s’emmêle dans un lapsus pénible : il voulait tirer «à leur hauteur», confesse-t-il, voulant dire en réalité «en hauteur», en l’air quoi, précise l’avocate. Dans l’assistance, ses amis, ses cousins, même la responsable d’une association de quartier dans laquelle il fait du bénévolat, sont là pour le soutenir ; sa mère, coiffée d’un hijab, lui adresse un sourire. Brahim étudie et fait actuellement un stage en milieu hospitalier, les juges sont priés de considérer quel préjudice lui causerait un passage par la case prison. L’avocate plaide la relaxe : après tout, le mortier n’était peut-être pas à lui. Et puis, «au quartier il est bien vu, parce qu’il aide les gens». 2 mois avec sursis, 500€ d’amende. […] (source)