La Suède ayant fermé des centrales traditionnelles, elle doit importer de l’électricité produite par des centrales à charbon

Plusieurs coupures d'électricité se sont produites à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) ces derniers jours.

La politique prétendument « écologiste » dont on nous parle en matière énergétique semble vraiment être, c’est le cas de le dire, de l’enfumage.
Et on la suit en France.

« La Suède est habituée à des températures polaires. Et pourtant son réseau électrique a du mal à faire face. Le pays est en effet engagé dans une politique vertueuse pour le climat et l’environnement : développer les énergies renouvelables en particulier l’éolien. Tout en arrêtant ses centrales à charbon et aussi ses centrales nucléaires, elle n’en a plus que trois en activité. Mais en cas de grand froid et de manque de vent, comme c’est le cas actuellement, problème : l’énergie éolienne qui fournit en moyenne 20% de la consommation électrique ne peut plus en fournir que 9%.

Depuis début février, la Suède s’est donc vue contrainte de remettre en marche une vieille centrale au gasoil à Karslhamm et d’importer de l’électricité produite chez ses voisins du sud, l’Allemagne, la Pologne, la Lituanie. Or cette électricité est produite par des centrales à charbon, dont on sait à quel point elles sont nuisibles pour le réchauffement de la planète. Tout ça crée de la controverse et fait désordre dans un pays qui se veut leader et modèle sur la question du climat.

Ce n’est pas la seule controverse en Suède autour de l’électricité. D’abord, il y a la facture qui flambe en particulier dans le sud du pays, qui dépend des importations. Le coût du megawatt/heure grimpe jusqu’à 200€ actuellement contre 30€ normalement, toujours en raison de ces questions d’approvisionnement. […] » (source)