Le géopolitologue Aymeric Chauprade (péripéties ici, livres ici) délivre ci-dessous sa vision du mondialisme.
2e partie :
Continuer la lecture de « Le mondialisme, par Aymeric Chauprade »
L'information alternative au quotidien
Le géopolitologue Aymeric Chauprade (péripéties ici, livres ici) délivre ci-dessous sa vision du mondialisme.
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Dans un article vantant la politique économique menée par la Suède depuis quelques décennies, le Figaro lâche :
« Au-delà du satisfecit, économistes et politiques reconnaissent le contexte favorable de l’époque. Il n’y avait pas de crise généralisée en Europe, pas de pression aussi forte des marchés et la Suède avait sa souveraineté monétaire. La petite économie nordique a dévalué sa monnaie, la couronne, de 25 % pour regagner de la compétitivité. »
Merci à Marc.
La fédération des scouts de Belgique tenait vendredi son assemblée fédérale. Elle a adopté une reformulation du texte de la Loi scoute, qui gomme la référence à Dieu, ainsi qu’un nouveau texte de Promesse, à connotation humaniste et mondialiste.
Quatre des dix articles composant la Loi scoute, qui était en vigueur depuis 1984, ont ainsi été adaptés. Le changement le plus conséquent concerne l’article 4: “Le scout se veut frère de tous, il cherche Dieu”, qui est remplacé par “Le scout est solidaire et est un frère pour tous”. La référence à Dieu est donc supprimée.
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Les Autrichiens, pour une grande partie, souhaiteraient sortir de l’Union européenne. Une « plateforme interpartis pour la sortie de l’UE » s’est constituée et a recueilli plus de 9.000 signatures nécessaires et suffisantes à une « initiative populaire » (qui entrainera un référendum) sur la sortie de l’Union européenne. Voici le communiqué annonçant le dépôt de la demande et les arguments juridiques qui la justifient :
« Les porte-paroles de la plateforme pour la sortie de l’UE ont rapporté le 20 décembre 2011 le dépôt officiel à 9 heures du matin au ministère de l’Intérieur de l’Initiative demandant la sortie de l’UE. La plateforme et les 9266 personnes soutenant officiellement demandent le rétablissement, par la voie démocratique et de droit public, d’une Autriche libre et neutre et d’en finir avec l’adhésion ruineuse à l’UE, qui n’a rien apporté à la population.
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Le débat fait rage chez les économistes allemands. La Bundesbank, qui possède 465 milliards d’euros de créances sur l’Eurosystème, est de plus en plus exposée à l’éclatement de la zone euro.
Lors de la création de l’euro, les pays ont gardé leur banque centrale, bien qu’ils entraient dans une monnaie unique. La structure formée de toutes ces banques centrales et de la Banque centrale européenne (BCE) se nomme « l’Eurosystème ».
Il s’agit d’une bizarrerie, normalement à une monnaie doit correspondre une seule banque centrale. Une étude d’Eric Dor de l’Ieseg met en lumière les effets délétères de cette construction baroque.
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De Jeanne Smits dans Présent via lesalonbeige.blogs.com de jeudi :
« Est-ce parce qu’on ne pardonne pas à Viktor Orban d’avoir courageusement, à 26 ans, tenu tête au pouvoir communiste qui écrasait son pays que « sa » Hongrie est aujourd’hui sous le coup d’une mobilisation politico-médiatique d’une ampleur ahurissante ? Parce que le Premier ministre hongrois est pro-vie ? Parce que sa Constitution musclée et centrée sur l’identité chrétienne rompt avec le relativisme ambiant ? Un peu de tout cela, sans doute… […] « L’Europe pourrait laisser la Hongrie faire faillite » titrait mardi Le Figaro – un peu vite au regard du contenu de l’interview qui suivait, mais enfin c’est l’idée qui reste. On ne tient pas tête impunément à Bruxelles.
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Triste anniversaire. Nous fêtons ce 1er janvier le dixième anniversaire de l’instauration de la monnaie d’occupation européenne.
Celle-ci a, sans surprise, causé de lourds dégâts économiques et sociaux. Elle a aussi porté un terrible coup à notre indépendance, notamment économique et budgétaire.
On peut raisonnablement espérer, et en tout cas souhaiter, que nous serons débarrassés de ce boulet très prochainement, et que nous retrouverons notre bon vieux franc, symbole national incontournable.
La République, elle, veut entérer définitivement le franc : le 17 février 2012, les dernières coupures ne seront plus échangeables.
Au passage, l’Etat va se mettre quelques 500 millions d’euros dans la poche, correspondant aux francs non restitués (oubliés).
Après le 17 février en effet, ces billets auront perdu toute valeur, mais ils resteront inscrits à l’actif du bilan de la Banque de France. C’est ce que l’on appelle, dans le jargon des finances publiques, le « culot d’émission ». Pour annuler cette créance, la Banque de France est donc tenue de rembourser immédiatement cette somme à l’Etat. (source et détails)
Il s’agit certes d’une anecdote, mais cela reste révélateur de la confusion qui règne dans les mentalités de ce qu’on appelle l’« extrême-droite ».
Le groupe Bloc identitaire propose à ses militants de décider de l’attitude du mouvement pendant les élections présidentielles. A défaut de pouvoir participer à la consultation nationale, il veut en organiser une en interne. Il est demandé aux adhérents de choisir entre : personne, Marine Le Pen, Frédéric Nihous (du mouvement para-umpiste CPNT) et … le politicard centriste François Bayrou.
L’atout de ce dernier étant, à en croire le Bloc identitaire, son européisme…
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Un article du Wall Street journal l’évoque timidement : au moins une des dix-sept banques nationales de la zone euro, la Banque d’Irlande, réfléchirait à la possibilité d’imprimer ses propres billets et relancer ainsi sa propre monnaie. Et selon certaines rumeurs, la Banque de Grèce frapperait secrètement des drachmes, la monnaie officielle grecque avant l’adoption de l’euro.
Ajoutons que dans les milieux bien informés, la rumeur court, selon laquelle l’Allemagne réimprimerait déjà des Deutschmarks.
La monnaie d’occupation européiste n’en a plus pour longtemps, et le plan d’établissement du nouvel ordre mondial va subir un revers.
Ci-dessous l’avis pertinent d’un économiste de renom, qui explique que le principe même de l’euro est économiquement foireux.
Le vent semble tourner en défaveur de l’euro parmi les bien-pensants : un article publié par Marianne tente de façon très détaillée de démontrer l’utilité pour l’économie française d’un retour au franc, en simulant les mécanismes du changement de devise, les effets positifs d’une dévaluation, dont l’amélioration de la balance commerciale et l’abandon des politiques d’austérité.
De précieux arguments face aux tenants du fait-accompli, pour qui un retour au franc n’est pas possible « au vingt-et-unième siècle ».
La raison de ce revirement pour Marianne :
« il n’y aurait pas de catastrophe et l’Europe pourrait continuer d’exister. L’expérience de l’Euro aurait été un échec mais cela ne condamnerait pas l’Europe. En revanche, si « l’Europe » continuait pour sauver l’Euro à demander pendant une longue période de temps des plans d’austérité très dures aux populations, le risque de rejet de l’Europe par les citoyens est sans conteste un danger majeur pour sa survie à terme. »
Sans surprise. Mais il est toujours bon d’accumuler les citations les plus emblématiques.
Ainsi, Laurence Parisot, présidente du Medef, signe une tribune dans L’Immonde, sobrement intitulée « Créons d’urgence les Etats unis d’Europe ! »
Un fédéralisme qui équivaut donc à un abandon total de notre souveraineté :
« La solution existe. Elle est audacieuse. Elle s’appelle Etats unis d’Europe, fédéralisme européen, délégation de souveraineté. Elle offrirait enfin aux Européens un projet, une ambition, une fierté. Mais elle nous oblige à changer nos habitudes, à conférer une responsabilité politique plus grande aux institutions européennes, à considérer d’emblée à leur échelle européenne les questions sociales, et pas seulement budgétaires et fiscales. Il faut vouloir avancer vers un territoire reconfiguré, vers une nouvelle patrie, vers l’an I d’une véritable pratique de notre histoire fédérale. »