Le vent semble tourner en défaveur de l’euro parmi les bien-pensants : un article publié par Marianne tente de façon très détaillée de démontrer l’utilité pour l’économie française d’un retour au franc, en simulant les mécanismes du changement de devise, les effets positifs d’une dévaluation, dont l’amélioration de la balance commerciale et l’abandon des politiques d’austérité.
De précieux arguments face aux tenants du fait-accompli, pour qui un retour au franc n’est pas possible « au vingt-et-unième siècle ».
La raison de ce revirement pour Marianne :
« il n’y aurait pas de catastrophe et l’Europe pourrait continuer d’exister. L’expérience de l’Euro aurait été un échec mais cela ne condamnerait pas l’Europe. En revanche, si « l’Europe » continuait pour sauver l’Euro à demander pendant une longue période de temps des plans d’austérité très dures aux populations, le risque de rejet de l’Europe par les citoyens est sans conteste un danger majeur pour sa survie à terme. »
Les Francs n’ont pas seulement donné leur nom à la France ; leur langue, le francique ne disparaîtra pas sans avoir laissé de trace dans la langue française.
« Alain Cotta, professeur d’économie à HEC qui avait déjà fait part de son scepticisme sur le traité de Maastricht dès 1992, revient à la charge avec un nouvel ouvrage où il est question du sort de l’euro. Une monnaie unique qui ne fait plus l’unanimité et qu’il faut quitter pour revenir à une monnaie commune ou au franc.
Lu