Bourrage de crâne mensonger au lycée: exemple de « la pilule »

Lors de l’épreuve de « sciences de la vie et de la terre » du bac blanc pour élèves de 1ère ES et L, il était explicitement demandé aux lycéens d’expliquer que la prise de la « pilule du lendemain » (présentée comme « contraception d’urgence ») ne saurait être considérée comme un avortement !
S’ils ne défendaient pas cette contre-vérité, ils avaient donc une mauvaise note…
Il n’est pourtant pas un mystère que la « pilule du lendemain », selon la date de son ingurgitation, empêche l’embryon de s’implanter dans l’utérus et entraîne son expulsion. Ce qui s’appelle un avortement.

L’exercice noté sur 6 points proposait comme point de départ un message laissé par une jeune fille sur un forum de discussion :
« J’ai dû prendre la pilule du lendemain il y a quelques semaines et je n’arrive pas à m’en remettre. Pour moi, la prendre, ça veut tout simplement dire que si bébé il y a eu, je me suis faite avorter. Mon compagnon ne comprend pas du tout mon opinion. Pour lui, c’est juste le rattrapage d’un accident ».

Le candidat doit montrer à la jeune femme qu’elle a tort. Pour cela deux documents très orientés sont soumis à l’élève.

Le premier est un extrait de la notice d’utilisation du Norlevo, nom commercial de la pilule du lendemain : « La substance active est le lévonorgestrel (…). Cette contraception d’urgence doit être utilisée le plus tôt possible, de préférence dans les 12 heures et au plus tard dans les 72 heures (3 jours) après le rapport sexuel non protégé (…). Il ne fonctionne pas si vous êtes déjà enceinte ».
Le second est un graphique qui montre l’évolution de la concentration sanguine de l’hormone LH en fonction du temps, la première courbe avec un « pic de LH » étant celle d’une femme qui ne reçoit pas de lévonorgestrel, la seconde montre l’absence de pic de sécrétion de cette même hormone chez une femme qui prend la « contraception d’urgence » deux jours avant l’ovulation.

Il est alors demandé au lycéen de rédiger un message expliquant à l’internaute en quoi la prise de la pilule du lendemain ne peut pas être considérée comme un avortement.

Or, l’action purement contraceptive n’est valide que si la pilule du lendemain est prise avant l’ovulation comme le précise d’ailleurs la légende sur le schéma proposé (administration du lévonorgestrel 2 jours avant l’ovulation). Si l’ovulation vient d’avoir lieu ou si elle est sur le point de se produire, les spermatozoïdes ne mettant que 50 à 80 minutes pour rejoindre le lieu de la fécondation, le produit ne pourra éviter que se rencontrent les gamètes féminin et masculin. C’est l’exemple typique de la jeune fille qui a une relation sexuelle un samedi soir et qui va chercher en pharmacie une boîte de Norlevo le lundi. Si l’ovulation a lieu entre temps, il y aura conception d’un embryon. Dans ce cas, la pilule du lendemain met en œuvre un second mécanisme, dit interceptif ou antinidatoire, qui va empêcher l’implantation de l’embryon conçu. La paroi de l’utérus étant altérée, le tout jeune embryon, en sortant de la trompe dans laquelle il a migré pendant environ une semaine, ne pourra trouver un terrain propice pour s’implanter et sera expulsé.

Selon sa définition classique, l’avortement est la destruction, quelle que soit la façon dont il est effectué, d’un être humain dans la phase initiale de son existence située entre la conception et la naissance. L’action antinidatoire de la pilule du lendemain n’est donc qu’un avortement précoce réalisé à travers des moyens chimiques. La jeune femme qui ingère la pilule du lendemain ne connaît pas le moment exact de son ovulation, elle ne saura donc jamais à quel moment du cycle elle se trouve et si elle a détruit ou non l’embryon qu’elle portait. Elle devra ainsi vivre avec cette incertitude pesante comme le montre le témoignage douloureux de l’internaute sur le forum de discussion.

Source et détails
Merci à Miserecord

13 commentaires concernant l'article “Bourrage de crâne mensonger au lycée: exemple de « la pilule »”

  1. Il s’agit d’une récidive.

    Il y a quelques années, une épreuve demandait à ses impétrants de justifier la légalisation de l’avortement en France. Les questions sont posées d’une manière telle qu’elles suggèrent, voire commandent la réponse.

    En philosophie ou en français, idem. On ne juge pas la qualité de la langue, de la culture, de la structure de réflexion, mais la conformité idéologique du candidat. Ce dernier peut écrire le pire devoir, dans la pire des langues, avec une totale abscence de références et de connaissances, cela ne lui sera pas compté s’il défend les « bonnes » idées.

  2. L' »Education Nationale » est un grand pourvoyeur d’âme pour l’enfer : une institution sataniste, faite par des satanistes.
    Si vous voulez damner vos enfants, allez-y, mettez-les dans l’Educ Nat’, résultat garanti ! enfin, je ne sais pas où je trouve le courage de le répéter encore et encore depuis plus de 12 ans… »vous exagérez ! » me dit-on. Mais bien sûr….

  3. Les forces de satan sont vraiment à l’oeuvre, l’heure est à la prière et sans doute aussi à l’action.
    Il faudrait peut-être aussi que nos prêtres retrouvent la Foi, la vraie.

  4. l’éducation nationale est républicaine donc elle donne son idéologie de FM c’est son fer de lance. Laisser les enfants sans réflexion ni critique avec un travail idéologique anticlérical bien entendu, sans 1789 la France ne serait rien blabla..

  5. La fornication, l’adultère, la collection de femmes(d’hommes) sont toujours présentés comme « inévitables » ou « naturels » et la pilule deviendrait alors la « solution » à tous ces problèmes « naturels », c’est l' »argument » (hum) qui revient le plus du côté des pro-pilules, en gros, « laissez-nous faire nos saloperies et les régler par des meutres » c’est dire leur niveau.

  6. Simone = holocausteuse de la Chrétienté franque, le génocide programmé par ZOG par la puissance de Mamon en flinguant au passage en sus des vaccinations l’ADN chrétien sain: la pilule donne le cancer du sein, dénature la biologie de la femme, a donné des reins chez les enfants avec des canaux sans clapet (ou défaillant) anti-retour de la vessie sur le rein (2 collègues) ou 3 reins dont 1 atrophié: Menguele aurait été heureux d’étudier la question…
    Des salauds tout court !

  7. Sans compter la souillure sémitique (cf Ancien Testament) des femmes épousées non vierges ayant traîné avec moult races ou religions voire partenaires tout court avant « de faire leur choix » plus sûr nous dit-on… cancer du col en prime (antigènes des marqueurs génétiques de la semence) mais avec le Gardasil on va les flinguer plus jeune encore sans compter le distributeur de capotes dans les lycées.
    Pas belle la vie de ZOG ?

  8. CHESTERTON :L’Eglise Catholique est la seule chose qui sauve l’homme de l’esclavage dégradant d’etre un enfant de cet age » (Note du messager : j’y ajouterais pour Tchetnik l’Eglise Orthodoxe )

    AVORTEMENT : PAS DE LIMITES DANS L’HORREUR ………

    J’apprends aujourd’hui ce qu’est l’avortement par naissance partielle .Cette horreur existe et il y avait des m édecins pour la pratiquer … Elle était légale aux U.S.A … Et en Europe qu’en est-il ?

    Bonne nouvelle : Le Michigan vient de l’interdire :

    « Le Parlement du Michigan interdit l’avortement par naissance partielle »

    http://www.ndf.fr/vu-des-etats-unis/22-09-2011/le-parlement-du-michigan-interdit-lavortement-par-naissance-partielle

    Ce qu’est l’avortement par naissance partielle VOIR

    http://laissezlesvivre.free.fr/sosfm/avortement.htm

    Avortement par naissance partielle
    Cette technique d’avortement consiste en l’extraction « intacte » du corps du fœtus excepté sa tête, puis une en aspiration de son cerveau.
    Ce type d’avortement demande trois jours d’intervention dont deux rien que pour la dilatation du col de l’utérus par le biais de cylindres qui vont augmenter progressivement le diamètre.
    On peut aussi utiliser des laminaires.
    Pendant l’avortement « proprement dit », l’orientation initiale du fœtus est identifiée par un appareil à ultra-sons.
    Dès qu’une « extrémité » est repérée, l’avorteur insère un forceps dans l’utérus par le vagin et le col et agrippe une des jambes de l’enfant.
    Après avoir retourné le bébé dans l’utérus de manière que ses pieds se présentent en premier (et donc son visage vers le bas), l’une de ses jambes est tirée vers l’extérieur. Ensuite, c’est au tour de l’autre jambe, le torse jusqu’au cou.
    L’enfant présente sa mœlle épinière vers le haut et tout son petit corps se trouve hors de l’utérus sauf sa tête trop large pour passer le col de l’utérus.
    À ce stade, le bébé est encore en vie mais plus pour très longtemps puisque l’avorteur passant sa main le long de la colonne vertébrale de sa petite victime lui saisi le cou avec deux doigts (le majeur et l’index) pour le dégager.
    L’avorteur s’empare alors d’une paire de ciseaux chirurgicaux pointus et, après avoir localisé la base du crâne de l’enfant l’enfonce de force.
    Il écarte les lames des ciseaux pour élargir le trou ainsi créé, et après les avoir otés, insère un cathéter de succion qui aspire la cervelle.
    Une fois le cerveau affaissé, la tête est devenue assez petite pour passer le col de l’utérus.
    Enfin, le placenta est oté puis les parois utérine nettoyées.
    Illustrations parues dans TransVie-Mag n° 99 de novembre 1996

  9. un embryon n’est tecnhiquement pas un être humain, c’est un amas de cellules! Un peu comme une tumeur, en moins nuisible! L’IVG légal pratiqué en France ne tue pas d’ETRE HUMAIN!!
    et la pillule du lendemain agit avant la formation d’un véritable embryon!
    Surveillez vos propos de manière scientifque!

  10. D’un point de vue purement scientifique, ce qui caractérise un être humain sont les 23 paires de chromosomes qui font un individu bien spécifique de l’espèce humaine.

    Or un embryon possède ces 23 paires, depuis la rencontre du spermatozoide et de l’ovule. La conclusion s’impose logiquement.

    Quand on invoque la « science », mieux vaut être prudent. On ne compte plus le nombre d’assassins et d’idéologies qui ont tué « au nom de la science ».

  11. @tchetnik
    Selon vos conclusions, une tumeur ou un amas de cellules cancéreuses constituent un être humain?!
    Ne confondez pas être et cellules! A ce stade, la division embryonaire n’a pas encore atteint le stade de la morula et ce que vous appelez être humain n’est en fait qu’un amas d’une dizaine de cellules à peine! Renseignez vous 😉 !

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