Le métissage menace de disparition la race des ours polaires.

L’amplification du métissage des ours blancs par les grizzlys menace la survie de l’espèce polaire.
Evidemment, transposer cette réflexion à certaines races humaines serait de mauvais goût pour les scientifiques…

« Dans une étude publiée par la revue Nature, des scientifiques alertent quant à l’impact que pourrait avoir sur la population d’ours polaires, l’hybridation encouragée par le recul des glaces en Arctique. (…)
C’est en 2006 qu’a été découvert le premier « pizzly », un ours blanc au pelage tacheté. Mais cette hybridation pourrait mener à la disparition de la seconde espèce, avertissent des biologistes.
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La fonte rapide de la banquise arctique met en péril les espèces à cause des croisements et de la perte de leur habitat« , assurent-ils en effet dans la revue Nature. « Lorsque de plus en plus de populations et d’espèces isolées entrent en contact, (les animaux) vont s’accoupler, des hybrides vont naître, et des espèces rares vont vraisemblablement s’éteindre » expliquent-ils. (…)
En outre, les croisements entre ours bruns et polaires sont dangereux pour la survie du pizzly, qui s’il garde l’instinct de chasse de l’ours polaire, hérite de la difficulté à nager du grizzly.  »

Le phénomène menace aussi les mammifères marins :
« Alors qu’il n’existe pas plus de 200 baleines franches dans le Pacifique Nord, l’espèce pourrait disparaître si les croisements avec des baleines boréales venaient à se multiplier. »

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La biodiversité animale elle aussi menacée.

La grèbe roussâtre, une espèce d’oiseau malgache menacée, vient de disparaître.

« Tachybaptus rufolavatus était une espèce vivant près du lac Alaotra, situé dans l’est de l’île de Madagascar. Elle a connu un rapide déclin après l’introduction par l’homme de poissons carnivores dans le lac où elle vivait. D’après l’organisation, la disparition de l’oiseau est aussi à mettre sur le compte des filets en nylon utilisés par les pêcheurs de la région, dans lequel l’oiseau se prenait, causant sa noyade.

«Il ne reste aucun espoir pour cette espèce», selon le Dr Leon Bennun, du Birdlife International. «C’est un nouvel exemple des conséquences inattendues que peut avoir l’activité humain», rappelle t-il, ajoutant que l’introduction d’espèces étrangères représente une des principales menaces à la biodiversité. »

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