Grande Bretagne : l’artisan des lois sur l’avortement met en garde l’Irlande contre la légalisation

Lord David Steel fut l' »architecte », puisqu’il est convenu de l’appeler ainsi, du corps de lois autorisant, en 1967, l’avortement en Grande-Bretagne. Alors que l’Irlande s’apprête à légiférer sur l’avortement, afin de l’autoriser dans les cas exceptionnels mettant la vie de la mère en danger, il vient lui-même mettre en garde contre une telle légalisation : « Je n’avais jamais envisagé qu’il y aurait autant d’avortements », regrette-t-il en effet à propos de la loi britannique dont il est l’artisan.

« Je crois que ce serait une erreur d’essayer de fixer une loi pour l’avortement pour les catégories comme le suicide ou le viol », déclare encore Lord Steel en faisant allusion au projet de loi en préparation en Irlande. « Il semblerait qu’on soit en train de faire l’erreur en Irlande d’essayer de définir les circonstances où chaque avortement pourra être pratiqué et c’est là un chemin à parcourir qui est sans espoir », confie-t-il à l’Irish Independent.

Niamh Ui Bhriain, responsable du Life Institute en Irlande, commente ses propos, soulignant que « ce que l’expérience britannique nous apprend, c’est que la légalisation de l’avortement pour cause de (risque) de suicide conduirait à l’abus massif de la loi. En Grande-Bretagne, la plupart des avortements sont pratiqués pour des raisons sociales – mais la justification officielle de la mise à mort de l’enfant est le risque pour la santé mentale de la mère. »

Il faut bien sûr se satisfaire d’une prise de conscience naissante dans l’âme de celui qui fut bel et bien un artisan de mort. La loi naturelle, gravée dans le cœur de chacun et accessible à tous les hommes de bonne volonté, peut difficilement être totalement ignorée. Il reste que ce ne sont pas les abus qu’il faut combattre, mais l’avortement lui-même qui est toujours la mise à mort d’un innocent. Car n’en déplaise aux idéologues, l’embryon n’est pas un amas de cellule, mais un être humain en gestation, une vie humaine qui a été conçue et qui traverse les premiers moments de son existence…

L’Irlande catholique face à l’avortement

Ceci  se passe en Irlande. Savita Halappanavar, ressortissante indienne de 31 ans, est décédée en octobre d’une septicémie : alors que le bébé qu’elle portait dans le ventre était en train de mourir et qu’elle se plaignait de douleur dans le dos,  la direction de l’hôpital lui a refusé l’IVG tant que le cœur du fœtus battait. Savita est morte quelques jours plus tard.

Le gouvernement irlandais a finalement décidé de déposer un projet de loi autorisant l’IVG dans les cas où la vie de la mère est en danger. «La législation doit définir clairement quand il est possible de mettre fin à une grossesse, c’est-à-dire quand il y a un danger réel et substantiel pour la vie – ou la santé – de la patiente et quand ce danger ne peut être écarté qu’en mettant un terme à la grossesse», a indiqué le département de la Santé. «Je sais qu’il s’agit d’une question très sensible. Mais le gouvernement veut que la sécurité des femmes enceintes en Irlande soit assurée», a également déclaré le ministre de la Santé, James Reilly, ajoutant que les consignes seront données aux professionnels de la santé, tout en «respectant le droit à la vie d’un enfant à naître».

Contrairement à ce que certains commentateurs semblent suggérer, l’avortement ne va pas être légalement reconnu comme une norme en Irlande : il aura valeur d’exception, lorsque une autre vie que celle du bébé sera également en jeu, à savoir celle de la mère. Aucun déni par conséquent de la vie humaine porté dans le sein de la mère. Et par conséquent aucune position de principe en faveur de l’avortement, reconnu en tant que tel comme un « droit » fondamental. Chaque mot, reporté ci-dessus, exprimé par le département ou le ministre de la Santé sont pesés et donne son sens à la démarche entreprise : à noter que cette position a d’ailleurs toujours été celle de l’Église.

Le Pape rappelle les exigences de l’ordre naturel

Benoît XVI a adressé jeudi un message pour la paix, rendu public hier. Il a rappelé les positions traditionnelles de l’Eglise : la constitution du mariage, union d’un homme et d’une femme, ainsi que la condamnation de l’avortement et de l’euthanasie.

Le mariage comme « structure naturelle, c’est-à-dire l’union entre un homme et une femme« , doit être « reconnue et promue face aux tentatives de la rendre juridiquement équivalente à des formes radicalement différentes d’union qui, en réalité, la dénaturent et contribuent à la déstabiliser« , a déclaré le Saint Père dans ce message qui sera lu dans toutes les paroisses, à l’occasion de la Journée mondiale de la paix, le 1er janvier 2013.

Le pape a également jugé injuste de « codifier de manière sournoise de faux droits ou des abus qui, fondés sur une vision réductrice et relativiste de l’être humain et sur l’utilisation habile d’expressions ambiguës destinées à favoriser un prétendu droit à l’avortement et à l’euthanasie, menacent le droit fondamental à la vie« .

Benoît XVI a enfin souligné que les principes qui protègent la vie ainsi que le mariage traditionnel « sont inscrits dans la nature humaine elle-même, identifiables par la raison, et donc communs à toute l’humanité« .

C’est dire que les principes sur lesquels repose la défense des valeurs traditionnelles sont accessibles à toute intelligence droite : car ils procèdent du droit naturel dont la portée est universelle, puisqu’il s’enracine dans l’ordre objectif d’une nature humaine qui nous est commune à tous, et dont Dieu est l’auteur. Par les seules lumières de la raison naturelle, l’homme de bonne volonté peut en effet discerner l’ordre que le Créateur a inscrit dans sa nature, et distinguer alors le bien du mal.

Le Nouvel Obs s’engage dans le combat pro-vie !

On a cru un instant que le Nouvel Obs avait été touché par la grâce ! Dans le dernier numéro de l’hebdomadaire, le supplément TéléObs, une pleine page de publicité prend ouvertement parti contre l’avortement en offrant une tribune à l’association pro-vie, la Fondation Jérôme Lejeune.

« On arme des bateaux pour défendre les baleines alors qu’on laisse l’embryon sans défense », peut-on lire sur cette publicité :

Mais l’éclair de lucidité des journalistes du Nouvel Obs aura été de courte durée. Dimanche, en fin d’après-midi, le directeur de la rédaction, Renaud Dély, a exprimé ses regrets sur twitter : « C’est une erreur déplorable. La pub de ce lobby aux engagements contraires a nos valeurs n’aurait pas du être publiée« …

On en attendait pas moins de ce journaliste. Pour lui, l’embryon n’est définitivement qu’un amas de cellules, surtout pas un être humain en gestation. C’est tellement plus commode de cacher la vérité pour promouvoir l’idéologie : puisqu’on vous dit que le corps des femmes leur appartient !

Avortements forcés en Chine : le cas médiatique d’un meurtre au 7e mois de grossesse

Une mère chinoise a été forcée à avorter par les autorités, au 7e mois de sa grossesse.
Et cette barbarie suscite une flambée d’indignation sur l’Internet chinois.
Le choc est d’autant plus violent qu’une photo terrible a été postée sur le Web, celle du fœtus de sept mois sanguinolent posée près de la jeune femme étendue sur son lit d’hôpital (visible ci-dessous si vous n’êtes pas trop sensible).
Le drame s’est produit dans la province du Shaanxi, dans le nord du pays. Selon des opposants au régime, Feng Jianmei aurait été forcée à avorter car elle ne pouvait payer les 4800 euros d’amende, pour avoir enfreint la règle de l’enfant unique. (source)
Tout cela nous fait penser au petit livre Chine, l’empire de la barbarie, que nous avions évoqué il y a quelques temps.
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Une « mutuelle » éthique qui ne rembourse ni les avortements ni la contraception

(article mis à jour le 03/09/12)
Une « mutuelle » santé voit le jour, Fidelis-Santé, avec pour règle inscrite par contrat que ni les avortements ni la contraception ne seront remboursés.

C’est pour cette raison d’ailleurs que le créateur de cette complémentaire santé, Samuel Potier, aurait eu du mal à trouver un assureur partenaire pour son projet, selon la revue catholique « L’homme nouveau ».

Si de toute évidence les futurs clients de cette mutuelle n’auront aucune surprise puisque tout est inscrit sur le contrat et que ces clients seront tout naturellement des catholiques, tandis que les autres pourront se tourner vers une autre mutuelle, il n’en fallait pas moins pour qu’un conseiller municipal socialiste crie au scandale, en appelant à Roselyne Bachelot pour « faire cesser cette inadmissible dérive ».

Ajout rectificatif d’un lecteur :
« Je note une petite erreur dans votre article. Après vérification sur le site internet de Fidélis Santé, il se trouve qu’il ne s’agit pas d’une mutuelle, mais d’une complémentaire santé fournie par un courtier grossiste en assurances (Assurances Saint-Yves). Pour information, une mutuelle est un organisme à but non lucratif formé par des sociétaires qui s’assurent ainsi eux-même en quelque sorte. Ici ce n’est donc pas le cas, les clients sont assurés par un assureur (même s’il s’agit d’une complémentaire santé). »

21 mai : « Marche pour la vie » à Bordeaux

Pour la 3ème année consécutive, l’association « Oui à la Vie » organise samedi 21 mai une « marche pour la Vie et la famille » dans les rues de Bordeaux. Celle-ci partira à 14h de la Place des Quinconces. Outre le soutien de Benoît XVI, la manifestation est soutenue par un certain nombre de personnalités publiques locales.

Pour Nicolas Franchinard, président de l’association, le but de cette manifestation est de « témoigner de notre attachement à la vie et à la famille. Nous avons à cœur de proclamer que les enfants sont une richesse magnifique, que la famille est un cadre irremplaçable pour leur épanouissement, que les personnes âgées ont droit à notre respect et que les personnes handicapées doivent être accueillies dans la société comme des êtres humains à part entière ».
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Santé : elle avorte contre sa volonté

Venue enceinte de 4 mois à l’hôpital pour un cerclage du col de l’utérus destiné à empêcher un accouchement prématuré, elle repart avortée. La terrible histoire se déroule il y a une semaine à l’hôpital Saint-Vincent, à Lille. Deux femmes attendent au service gynécologie obstétrique, l’une pour un cerclage et l’autre pour avorter. Selon La voix du nord :   « A 8h40, une étudiante sage-femme, déléguée par l’infirmière, débarque dans la chambre de la première avec des pastilles destinées à la deuxième : un médicament destiné à ramollir le col de l’utérus pour faciliter le curetage (NDLR : avortement), qui peut également interrompre une grossesse. Vers midi, au bloc opératoire, les chirurgiens constatent la présence de ces comprimés inappropriés. Ils les reprennent mais le mal est fait : la fausse couche se déclenche. »

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Bernard Nathanson, RIP

« Le docteur Bernard Nathanson, qui fut sans doute le plus actif des médecins avorteurs de New York avant de devenir l’une des figures mondialement connues du mouvement pro-vie, vient de mourir à l’issue d’une longue bataille contre le cancer. Il avait 84 ans et en avait consacré près d’une vingtaine à interrompre des grossesses : 75 000 selon son propre aveu. En 1969, le Dr Nathanson participa à la fondation de la National Association for the Repeal of Abortion Laws (NARAL), l’un des plus virulents fers de lance dans l’hécatombe des enfants à naître, avant de diriger à Manhattan le Center for Reproductive and Sexual Health qu’il qualifiera plus tard de «plus grand avortoir du monde occidental». A la fin de 1978, tout bascule. Le Dr Nathanson réalise à cette époque son «dernier meurtre», comme il le disait lui-même. Il entre dans le combat pour la vie. […]

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Les chiffres de la « Marche pour la vie »

La septième « Marche pour la vie » qui s’est tenue ce dimanche 23 janvier à Paris fut un indéniable succès, du moins en termes de mobilisation.
Les participants étaient en effet beaucoup plus nombreux que les années précédentes.
La police a d’ailleurs multiplié par 2 son décompte par rapport à l’année dernière, pour arriver à … 6500 manifestants !
Une sous-estimation absurde, comme en témoignent diverses photos. Il y avait entre 10 000 et 20 000 marcheurs en réalité, avec beaucoup de jeunes, d’enfants, de familles.
Le défilé était caractérisé par une double ambiance. Vers l’avant du cortège, ambiance discothèque avec musique idoine et trémoussements des jeunes. A l’arrière, ambiance catholique avec chapelets et cantiques.
De nombreuses associations avaient appelé à se joindre à la manifestation et des dirigeants ou cadres de diverses formations politiques étaient présents (droite mondialiste, Bruno Gollnisch, Parti de la France, Renouveau français, etc.)

Mgr Thomas J. Olmsted, enfin un évêque qui ne transige pas avec l’avortement

Un prestigieux hôpital de Phoenix, dans l’Arizona, s’est vu retirer hier son statut d’hôpital catholique par Mgr Thomas J. Olmsted, évêque de Phoenix, pour avoir procédé en novembre 2009 à un avortement. L’hôpital St. Joseph ne pourra plus être qualifié de catholique et les messes ne pourront plus y être célébrées. L’évêque explique :

« Le bébé était sain et la grossesse ne présentait aucun problème. C’est la mère qui était malade et qui devait être soignée. Mais au lieu de traiter sa maladie, les médecin et le comité d’éthique de l’hôpital ont décidé que le bébé sain de 11 semaines devait être tué. C’est contraire aux enseignements de l’Eglise ».

Mgr Olmsted, qui a excommunié la soeur qui avait donné son accord à l’avortement thérapeutique, reproche également à l’hôpital St. Joseph et à l’institution qui l’exploite, Catholic Healthcare West (CHW), d’avoir « coopéré pendant des années avec plusieurs programmes médicaux contraires aux directives éthiques et religieuses ». L’hôpital et CHW sont ainsi « formellement responsables » d’avoir prodigué des conseils sur la contraception, distribué des diaphragmes et des préservatifs, proposé des stérilisations volontaires ou procédé à des avortements.

On n’ose espérer un tel acte de courage de la part de nos pauvres évêques français.

Source : Le Salon Beige

Premiers spots publicitaires pour l’avortement en Grande-Bretagne

Les premiers spots publicitaires en Grande-Bretagne pour des cliniques proposant des avortements seront diffusés la semaine prochaine, a annoncé jeudi soir le réseau Marie Stopes International, déclenchant les protestations de groupes pro-vie.

L’association, qui gère huit cliniques dans le pays, ose affirmer que la publicité pour des conseils en cas de grossesse non désirée et pour des avortements offrira des informations très utiles aux femmes en détresse. Continuer la lecture de « Premiers spots publicitaires pour l’avortement en Grande-Bretagne »

L’enfant survit à son avortement mais meurt de faim et d’abandon

Ce samedi 24 avril, une femme enceinte a voulu avorter à Rossano Calabro, en Italie. Avortement prétendu thérapeutique, car l’enfant, porté depuis 22 semaines, serait malformé.

L’enfant fut donc arraché au ventre de sa mère, puis placé dans un drap et un conteneur, abandonné. Il vivait encore. On a attendu, mais ce petit bout d’homme s’est accroché à la vie, bougeant encore.

Un membre du personnel soignant s’en est rendu compte et est allé confier cela à l’aumônier de l’hôpital. Celui-ci est allé vérifié: l’enfant avait survécu un peu plus de 24 heures, mais décéda finalement, sans soins ni nourriture.

Source: Altermedia

François Bon