Près de Rennes, l’antifa Anton Burel, un conseiller municipal de Cintré a été tabassé le 22 février après avoir dénoncé des saluts nazis et des slogans racistes. Voici ce qu’on a pu lire dans Libération, quotidien bien informé, comme on le sait « Anton Burel, 31 ans, a voulu dénoncer un groupe d’hommes “faisant des saluts nazis” et entonnant “des chants racistes” à la sortie du Synchro Bar, près de Rennes, le 22 février. Pour son intervention citoyenne et antifasciste, il a reçu des coups de la part des nervis devant les regards médusés des habitués du bar ». Dans les pages du quotidien, le survivant témoigne des circonstances de son agression : « Je me suis approché de celui qui avait fait le salut hitlérien et je lui ai dit que ce genre de geste et leurs propos n’étaient absolument pas admissibles. » Seul contre tous, il ne peut lutter face à six jeunes fascistes, certainement néo-nazis enragés : « Ma tête a cogné sur le trottoir et j’ai perdu connaissance. » La photo du visage tuméfié de la victime témoigne de la violence de l’attaque. Huffington Post et le ban et l’arrière-ban de la gauche et de l’extrême gauche bretonnes lui ont apporté leur soutien et ont rendu hommage à son héroïsme, appelant à redoubler de « vigilance face au péril fasciste ». Une manifestation « contre le fascisme » avait même été organi-sée dans la foulée le samedi 1er mars à Cintré.
Mais hélas, mille fois hélas, le procureur de Rennes, après enquête des gendarmes, a tordu le cou à cette jolie fable. Une bagarre aurait bien eu lieu à la sortie du bistrot mais l’enquête des gendarmes a mené vers une altercation avec… des gens du voyage ! (source : Rivarol)