Patriarche copte orthodoxe : « les groupes extrémistes sont également un produit de l’Occident »

Pope Tawadros II

Le Patriarche copte orthodoxe Tawadros II a affirmé que les groupes extrémistes qui, par leurs offensives sur une large échelle, bouleversent les scénarios géopolitiques du Proche-Orient, sont également le produit de stratégie erronées menées en Occident, dans un entretien télévisé diffusé mardi dernier, à l’occasion de la visite du Patriarche en Russie.

II a explicitement fait référence à une complicité de l’occident avec les groupes extrémistes fanatiques, visant à remodeler les équilibres de pouvoir dans l’ensemble de la région. Un projet qui, selon lui, comprendrait également la totale évacuation des communautés chrétiennes autochtones présentes dans cette zone du monde.

Dans cette perspective, Tawadros II a jugé qu’il était mal venu de placer sa confiance dans l’Occident concernant une aide aux communautés chrétiennes des pays arabes et du Proche Orient. En voyant les réactions médiatiques déchaînées lorsque la porte d’une église avait brûlée en Egypte,  le Patriarche a rappelé que « certains ont pensé que l’Amérique pouvait nous protéger ». Mais par la suite, lorsqu’en août 2013, des dizaines d’églises et d’écoles chrétiennes ont été prises d’assaut et détruites par les islamistes, « personne n’a bougé » a-t-il regretté.

« Les Etats-Unis ont créé ce Daesh, s’ils voulaient le détruire, il suffirait d’un mot »

Excellente interview réalisée par Reinformation.tv qui éclaire un peu plus sur la situation syrienne et le rôle déterminant des USA, d’Israël et des monarchies du Golfe dans ce conflit qui tourne au génocide.

Pierre Merjaneh est chrétien et député de la ville d’Alep, dans le nord de la Syrie, depuis 2012.

Ancien joueur de basket et conseiller municipal, il bénéficie d’une excellente réputation à Alep comme partout en Syrie, et chose plus rare, chez les partisans de Bachar el Assad comme dans l’opposition…

De passage par la France, il répond aux questions de Réinformation.tv au sujet de la guerre qui ravage son pays depuis presque quatre ans.

Quelle place a eu la majorité des Syriens dans cette guerre ?

Au début, beaucoup de Syriens étaient avec ceux qui réclamaient des réformes, beaucoup ont même manifesté mais petit à petit, ils ont compris que ce n’étaient pas les réformes qui étaient prioritaires dans le combat, mais bien la destruction de l’Etat syrien et de l’armée syrienne. Ceux qui ont compris que ces manifestations allaient finalement conduire au chaos se sont retirés de ce combat qu’ils pensaient juste.

D’ailleurs, lors des dernières élections présidentielles, les Syriens ont été très nombreux à venir voter, mais tous ne sont pas venus voter pour la personne de Bachar el Assad mais pour dire : « l’Etat syrien existe, laissez-nous discuter nous-même notre avenir ».
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« Il n’existe pas de différence importante entre un modéré et un extrémiste »

Yassin

La citation est issue d’une tribune publiée par Le Salon Beige, récemment livrée par Courrier International qui l’a reprenait du journal Al Hayat, basé à Londres…

L’auteur, Yassin al-Haj Saleh, est un Syrien originaire de la ville de Raqqa, aujourd’hui aux mains de l’Etat Islamique, grand opposant au gouvernement Syrien, très favorable aux premières heures de la révolution syrienne et grand adepte du communisme. Aujourd’hui recherché par le gouvernement autant que par les islamistes il se terre quelque part en Syrie… Malgré ce profil assez atypique sur ce site, l’homme livre une réflexion intéressante à propos de la distinction effectuée (presque) uniquement en Occident entre « musulmans modérés » et « islamistes ».

Bien loin du discours en vogue chez nos « élites » qui ne cessent de se prendre pour des exégètes de l’islam sans que personne ne leur demande, le texte est très clair : si la condamnation intellectuelle de l’Etat Islamique est très faible par les musulmans c’est qu’elle est très difficile à faire pour eux. Et ce pour plusieurs raisons.

Voici le texte, qui au delà d’une analyse politique de l’islam est une tribune expliquant l’incompatibilité évidente entre l’Islam et notre civilisation européenne…

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Il y a des islamistes qui s’opposent à Daech [l’Etat islamique]. Il y a même des islamistes, y compris salafistes, qui ont engagé le combat armé contre lui. Mais sur le front des idées ce combat reste étonnamment atone.
Cela amène à se demander pourquoi les musulmans ne s’insurgent pas pour défendre leur religion, cette religion qui sert aujourd’hui à désigner des pratiques qui sont les plus criminelles de l’histoire de l’humanité. Pourquoi sont-ils incapables de dire clairement que ce n’est pas l’islam ?

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Un « bébé GPA » abandonné parce que « du mauvais sexe »…

Encore une histoire atroce liée à la GPA en Australie…

Après qu’un couple a refusé un des deux jumeaux qu’il avait commandé il y a quelques mois parce qu’il était trisomique, c’est cette fois-ci parce qu’il était « du mauvais sexe » que des parents australiens ont laissé à la mère porteuse indienne l’un des deux jumeaux…

Le Juge du Tribunal fédéral a réclamé une enquête nationale sur la pratique de la GPA alors que l’enfant abandonné (dont on ignore le sexe) aurait pu être placé dans une autre famille…

Encore une histoire qui prouve que la GPA conduit aux pires atrocités, dès lors qu’un enfant est acheté et devient donc une marchandise, ses propriétaires se réservent logiquement le droit de refuser un produit qui ne répondrait pas à leurs attentes… Et ceux qui encouragent la pratique sont assez mal placés pour venir en pleurer les conséquences…

Le rôle politique secret de Google dénoncé par Julian Assange

Julian Assange le fondateur de Wikileaks dénonce dans son dernier livre le rôle et l’influence politique de Google dans le monde. La firme US serait de mèche avec son gouvernement et Israël pour notamment déstabiliser les pays arabes autour de l’État hébreux.

Article vu sur Numerama : « Dans un livre publié en septembre dernier, le fondateur de Wikileaks décrit en profondeur le rôle diplomatique joué très discrètement mais efficacement par Google, en particulier dans les pays arabes. Pour Julian Assange, Google est devenu une officine au service des intérêts américains, notamment grâce à sa filiale Google Ideas dirigée par Jared Cohen.

« Personne ne veut reconnaître que Google a beaucoup grandi et en mal. Mais c’est le cas ». En septembre dernier est paru chez OR Books le livre When Google Met Wikileaks, écrit par Julian Assange. Le magazine Newsweek en publie cette semaine de très longs extraits, dans lesquels le fondateur de Wikileaks décrit avec minutie le rôle de l’ombre joué par Google dans la politique internationale des Etats-Unis. Le passage est véritablement passionnant, et mérite d’être lu. Il est étayé par des documents, dont beaucoup avaient fuité sur Wikileaks, qui donnent corps à l’analyse.

En résumé, Julian Assange estime qu’à travers l’action très politique de deux responsables de Google, son président Eric Schmidt et le beaucoup plus discret Jared Cohen, la firme de Mountain View est devenue une officine diplomatique au service des intérêts américains. Elle accomplirait une version modernisée du soutien qu’apportait la CIA aux dictateurs d’Amérique du Sud pendant la guerre froide. Il ne s’agit plus aujourd’hui de soutenir les régimes autoritaires contre les tentations communistes du peuple, mais de soutenir les rebelles contre les régimes autoritaires islamiques du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. Déguisé sous des traits humanitaires, l’objectif fondamental reste toutefois le même : défendre le libéralisme économique et les intérêts stratégiques américains. »

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Disparition des vidéos impliquant l’Onu dans le soutien à Daesh

La journaliste Serena Chéhim avait annoncé monter un reportage incluant des vidéos montrant la responsabilité du Programme alimentaire mondial dans le transport des jihadistes de l’Émirat islamique (Daesh) entre la Turquie et la Syrie.

Cependant ce reportage ne sera jamais diffusé. La journaliste est décédée après que sa voiture ait été percutée par un poids lourd à la frontière syrienne, son caméraman a été grièvement blessé, et les bandes vidéos ont disparu.

Serena Chéhim avait la double nationalité, libano-états-unienne. Elle travaillait pour la chaîne d’information iranienne PressTV.

Source : Réseau Voltaire

Seules 4 % des personnes assassinées par les États-Unis au Pakistan étaient membres d’Al-Qaïda

Lu sur le Réseau Voltaire : Le président Barack Obama a largement développé la technique des assassinats ciblés. Chaque jour, il participe à une réunion de son état-major dans un sous-sol de la Maison-Blanche pour décider quelles seraient ses prochaines victimes, a révélé le New York Times [1].

Le prix Nobel de la Paix justifie son action en déclarant qu’il ne fait qu’éliminer les responsables de la nébuleuse terroriste Al-Qaïda [2].

Selon une étude du Bureau of Investigative Journalism, menée conjointement avec Amnesty International, Reprieve et le Centre for Civilians in Conflict, durant l’année écoulée, les États-Unis ont assassiné illégalement au Pakistan 2 379 personnes. Seules 704 victimes ont pu être identifiées. Parmi elles, seules 84 étaient connues comme membres d’Al-Qaïda, soit 4 % du nombre des victimes [3].

Avec un budget annuel de plus de 10 milliards de dollars, l’UsSoCom intervient illégalement dans 78 États, principalement le Pakistan, l’Afghanistan et le Yémen, pour « éliminer la menace terroriste » [4].

On peut évidemment faire semblant de croire que l’armée états-unienne est composée d’incapables qui violent le droit international en tirant au petit bonheur la chance, ou s’interroger sur les véritables objectifs de cette « guerre au terrorisme ».

[1] « Secret ‘Kill List’ Proves a Test of Obama’s Principles and Will », par Jo Becker et Scott Shane, The New York Times, 29 mai 2012.

[2] “The future of our fight against terrorism”, by Barack Obama, Voltaire Network, 23 Mai 2013.

[3] “Only 4% of drone victims in Pakistan identified as al Qaeda members”, Jack Serle, Bureau of Investigative Journalism, 16 octobre 2014.

[4] « La globalisation des Forces spéciales », par Manlio Dinucci, Traduction Marie-Ange Patrizio, Il Manifesto (Italie), Réseau Voltaire, 13 mai 2014.

Bataille de Kobané: «Pour la Turquie, Daesh n’est pas un ennemi»

Et ce ne ce n’est pas une « théorie complotiste » mais tout ce qu’il y a de plus officiel.

Entretien avec Eric Denécé, directeur du Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R).

Où se situe l’intérêt de la Turquie dans cette bataille de Kobané?

Le président Erdogan a aujourd’hui deux véritables fixations: renverser Bachar al-Assad à tout prix et empêcher la montée en puissance des Kurdes en Turquie, mais aussi en Syrie et en Irak. La Turquie a échoué à s’opposer à l’autonomisation d’un Kurdistan irakien et refuse de voir la même chose se passer pour les Kurdes de Syrie et de Turquie, où ils représentent tout de même 20% de la population.

Quelles relations entretiennent la Turquie et Daesh?

Même s’il ne le dit pas clairement, Erdogan, qui est membre du bureau international des Frères musulmans, adhère à l’idéologie islamiste. Pour lui, l’organisation de l’Etat islamique n’est pas un ennemi. Par ailleurs, le trafic de Daesh enrichit les mafias turques. Jusque-là, les Kurdes de Kobané demandaient un droit de passage pour le pétrole des djihadistes. S’ils disparaissent, Daesh comme la Turquie sont gagnants. De son côté, l’organisation de l’Etat islamique n’a jamais menacé la Turquie, à l’inverse de la Jordanie ou de l’Arabie saoudite.

La Turquie peut-elle être considérée comme un ennemi de la coalition?

Elle est en tout cas en totale contradiction avec la politique de la coalition et avec l’Otan, dont elle est pourtant membre. Quand l’Occident refuse de négocier avec les djihadistes, la Turquie n’a, elle, pas hésité à échanger des petits chefs de Daesh contre des otages turcs kidnappés au consulat de Mossoul. Pour changer le rapport de forces, il faudrait que les Occidentaux utilisent les moyens de pression à leur disposition. Mais personne ne montre la moindre volonté de le faire.

Source : 20 minutes

Des graffitis soutenant l’Etat islamique sur le mur d’un monastère au Kosovo

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Des graffitis soutenant l’État islamique et l’UÇK ont été inscrits sur des murs de bâtisses appartenant au monastère de Visoki Dečani, dans la nuit de samedi à dimanche, à côté de l’inscription « le Califat arrive ».  Les moines ont remarqué les graffitis dimanche, vers midi. Ils ont ensuite informé la police du Kosovo et la KFOR, qui ont ouvert une enquête. Selon les médias de Pristina, trois jeunes hommes soupçonnés d’avoir profané le monastère ont été arrêtés.

« Alors que j’étais avec le commandant local de la KFOR et le chef de la police de Deçan, un groupe de jeunes Albanais, postés à une centaine de mètres, a scandé pendant plusieurs minutes le nom de l’Armée de libération du Kosovo. Le chef de la police s’est dirigé vers son véhicule pour aller les identifier, mais ils étaient déjà partis », a expliqué le supérieur, le père Sava Janjić.

Il a expliqué que la KFOR italienne avait décidé ces dernières semaines de renforcer la surveillance du monastère et d’installer un nouveau système de vidéo-surveillance.

Mais ces mesures ne suffisent pas et il estime malgré tout le monastère en danger.

Il y a quelques mois, le père Sava avait lancé à contrecoeur la construction d’un mur d’enceinte autour du monastère, petite enclave serbe du Kosovo.

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Facebook et Apple paient leurs employées pour congeler leurs ovules

Les deux géants de Silicon Valley sont semble-t-il les premiers à financer la congélation d’ovules pour leurs employées, et ce pour des raisons non médicales : Facebook a déjà commencé, Apple se lancera en janvier.

Il ne s’agit pas de conserver des ovules pour des femmes qui risquent l’infertilité en raison de traitements médicaux, mais de permettre aux salariées de mener leur vie professionnelle comme elles l’entendent. « Avoir une carrière brillante et en même temps des enfants reste très difficile », note la fondatrice d’une société de congélation, Eggsurance.com. Que des compagnies soient prêtes à financer l’opération prouve leur volonté d’« investir pour les femmes », en les aidant à se « tailler les vies qu’elles veulent avoir ».

Congeler ses ovules pour prendre le « pouvoir » sur sa propre vie

Le coût de l’opération n’est pas négligeable : à 10.000 $ la congélation, plus 500 dollars pour chaque année de conservation, mais il faut voir cela comme une sorte de « remboursement » offert aux femmes pour leur engagement lorsqu’elles acceptent de mener leur carrière pendant les années optimales de leur fertilité, note un médecin spécialisé.

Facebook versera ces fonds au chapitre de l’assurance « GPA » (mais oui, les mères porteuses sont aussi financées !) tandis qu’Apple remboursera au titre de l’assurance-fertilité, à hauteur de 20.000 $ maximum par employée.

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Le gouvernement australien s’adresse aux candidats à l’immigration illégale

Et ça fait du bien de voir un gouvernement qui tente de prendre le problème à bras le corps, de façon musclée et sans langue de bois. Ces affiches sont diffusées dans les pays d’origine des clandestins (Afghanistan, Pakistan, Iran, Soudan et Sri Lanka notamment), dans les langues nationales.

Traduction de l’affiche :

« PAS QUESTION.

VOUS NE SEREZ PAS CHEZ VOUS EN AUSTRALIE.

Le gouvernement australien a mis en place les mesures de protection de ses frontières les plus sévères de tous les temps.

– Si vous montez sur un bateau sans visa, vous n’arriverez pas jusqu’en Australie.

– Toute embarcation qui cherche à gagner illégalement l’Australie sera interceptée et reconduite hors des eaux territoriales.

– Ces règles s’appliquent à tout le monde : familles, enfants accompagnés ou non, travailleurs qualifiés.

– Peu importe qui vous êtes et d’où vous venez, vous ne serez pas chez vous en Australie.

PENSEZ-Y A DEUX FOIS AVANT DE GASPILLER VOTRE ARGENT, LES PASSEURS SONT DES MENTEURS. »

Nouvelles d’Ukraine et de Russie

Histoire de rétablir un peu l’équilibre et de permettre le débat, nous donnons ci-dessous en vrac quelques informations qui n’ont pas circulé sur les sites de la « réinfosphère »…

► Il y a une dizaine de jours, les nationalistes ukrainiens ont abattu une statue de Lénine à Kharkiv, grande ville du nord-est de l’Ukraine, au grand dam des soviétiques locaux (encore nombreux, et largement impliqués dans les troubles que connaît le pays depuis des mois) :

Pendant ce temps, en Russie, le ministère de l’Intérieur russe a annoncé le 22 septembre, qu’une unité d’élite de la police allait retrouver son ancien nom de Division Dzerjinski. Le décret a été signé par le président Vladimir Poutine.
Le fameux Felix Dzerjinski est l’une les figures les plus célèbres du mouvement bolchevik. Il fut l’artisan inflexible de la Terreur Rouge. Il passa à la postérité pour avoir créé et dirigé la Tchéka (sur la demande de Lénine, qui appréciait son absence totale de scrupule), la police politique du nouvel Etat communiste ; elle devait continuer à s’illustrer par ses méthodes de répression brutales tout au long du XXe siècle, sous les noms successifs de GPU, NKVD et KGB.

► L’opposition de l’infernal Bernard-Henri Levy à Poutine est connue. Mais on parle moins du calamiteux Dominique Strauss-Kahn, qui se rapproche du Kremlin. La rédaction de France Inter rappelait récemment que « Vladimir Poutine compte aujourd’hui sur l’expertise de Dominique Strauss-Kahn pour réformer l’économie russe et atténuer l’effet des sanctions internationales ». Un parcours commencé en juillet 2013, lorsque l’ancien présidentiable socialiste avait été nommé membre du conseil de surveillance de deux institutions financières détenues à majorité par les pouvoirs publics russes : le Fonds russe des investissements directs (RDIF) et la Banque russe de développement des régions (BRDR), contrôlée par le pétrolier Rosneft.

►  Des sites de propagande pro-rebelles évoquent l’arrivée « de volontaires de la République populaire de Chine » dans les rangs insurgés.
Officiellement, « il s’agirait d’ex-militaires de l’armée chinoise passés sous contrats privés », bref, en fait, des mercenaires. Ils rejoindront les nombreux Tchétchènes de Kadirov, Ouzbeks, Tadjiks, etc. déjà sur place. Un djihadiste afghan combattant contre les Ukrainiens évoque pour sa part dans une video : « mes camarades, combattant à mes côtés, ce sont des Ossètes, des Russes, des Cosaques, des Kalmuks, des Iakoutes … une famille entière de l’Union Soviétique combat à mes côtés !»
Inversement, il y a toujours des nationalistes radicaux russes qui combattent aux côtés des bataillons de la Garde nationale ukrainienne…

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