Naja Vallaud-Belkacem s’en est prise ce matin à l’Union des organisations islamiques de France (UOIF), dénonçant vigoureusement leur dérapage. L’organisation musulmane mettait effectivement en garde contre le « mariage » homosexuel, lequel pouvait ouvrir la voie, selon elle, à un « risque de zoophilie ».
«Les propos de l’UOIF sont évidemment un dérapage, une violence langagière terrible pour les principaux intéressés mais pas seulement, pour la société tout entière», a déclaré le porte parole du gouvernement sur BFMTV/RMC. S’empressant tout de même de souligner avoir déjà «entendu des musulmans appeler à bien respecter la distinction entre ce qui est religieux et ce qui relève du civil, bien respecter la laïcité dans ce pays».
Le malheur, Madame le Ministre, c’est qu’en l’occurrence, l’argumentaire de l’UOIF n’est pas religieux, il n’invoque aucun dogme : il repose sur une donnée anthropologique et sur un raisonnement logique. Car si le mariage ne se construit plus autour de la différence et de la complémentarité sexuelle pour organiser la filiation, si le seul ressort du mariage est l’amour, argument auquel les partisans du « mariage » homosexuel ont niaisement recours, alors il n’y a plus de limite : et l’on peut aussi bien, à cette école, envisager la légalisation de l’inceste. Puisqu’on vous dit qu’ils s’aiment…
Que madame Belkacem rebondissent donc sur cet argument afin d’y répondre, permettant ainsi la poursuite de la discution. Au lieu de disqualifier a priori son contradicteur en invoquant un « dérapage« . C’est trop facile. A ce jeu là, chacun voit évidemment midi à sa porte : et pose alors ses propres balises, délimitant ainsi le chemin duquel on ne peut sortir qu’en dérapant…. Cessez donc une fois pour toutes vos éléments de langage , madame : ils ne font que voiler l’indigence de votre argumentation.
Jean de Rouen
Le grand sapin de Noël, érigé traditionnellement sur la Grand-Place de Bruxelles,
dénoncée par le député bruxelloise Bianca Debaets (CD&V), dont le communiqué est à la base de la polémique. Les autorités nient toute pression communautaire de la part des musulmans, sans cependant convaincre tout le monde.
Et les choses tombent bien, car le village de Riaumont a entamé un chantier pour construire une nouvelle église : « Pour éviter ce gâchis et parce que nous en avions l’utilité à Riaumont, dans le clocher en construction de notre future église, j’ai effectivement demandé que ces cloches en déshérence nous soient attribuées et cette solution heureuse a été facilement agréée en juillet dernier par le responsable des Monuments historiques», explique le père Alain. Mais il se heurte à un mur du silence : «cette procédure [a] été interrompue sans explication. J’ai multiplié pendant trois semaines des démarches amiables auprès de l’archevêché, continue-t-il. Je suis peiné qu’elles n’aient rencontré que le silence. Les courriers sont restés sans réponse écrite».