Uruguay : la légalisation du cannabis n’a pas fait diminuer le trafic et les crimes

Alors que le débat sur la légalisation du cannabis en France revient fréquemment sur le devant de la scène médiatique, Anne Dolhein pour Reinformation.tv nous parle de l’exemple uruguayen :

Le directeur national de la police en Uruguay, Mario Layera, a déclaré lors d’un entretien avec la radio El Espectador que la loi de légalisation de la marijuana n’a pas eu pour effet de réduire le trafic de stupéfiants : pire, ce trafic accru a eu pour conséquence une augmentation des assassinats. Alors qu’il est de bon ton de réclamer la dépénalisation du cannabis pour faire disparaître la délinquance et la criminalité liées à la distribution de cette drogue dite « douce », les faits viennent démontrer que c’est l’inverse qui est vrai. L’Uruguay commence à avoir une certaine expérience dans le domaine, puisque sa loi de libéralisation date de 2013, sous la présidence Mujica.

« L’année dernière, nous avons connu les niveaux historiquement les plus élevés de saisies de cannabis en provenance d’autres régions. Cela nous permet de comprendre que le marché clandestin et le trafic vers l’Uruguay n’ont pas été modifiés de manière notable », a déclaré le haut responsable de la police.

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Un bébé de dix mois hospitalisé après avoir avalé du cannabis

Alors que le cannabis est très tendance dans certains milieux bien en vu, au point que certains hommes (ou femmes) politiques du système se vantent d’en avoir déjà consommé, il faut rappeler qu’il n’est qu’une drogue, et que comme telle, il est destructeur des individus qui la consomment. Sans parler qu’il peut être source d’accident comme le montre ce fait divers survenu en Isère :

Une fillette de 10 mois a ingéré une boulette de shit tombée accidentellement par terre, ce qui a nécessité son hospitalisation. Heureusement, cette fois-ci, tout s’est bien fini et la fillette a pu rentrer chez elle, mais plus que jamais, on peut conseiller de se tenir à l’écart d’un tel produit (et d’ailleurs de toute drogue), et ce d’autant plus pour les parents d’enfants en bas âge. D’autant qu’à long terme, si la fillette est régulièrement amenée à inhaler de la fumée de cannabis, on peut se poser des questions sur son développement cérébral…

Le cannabis a encore tué…

C’était un bébé de sept mois. Le petit bonhomme est mort samedi, après qu’un jeune conducteur de 20 ans, sous l’emprise du cannabis,  ait percuté la voiture de ses parents sur une route de l’Hérault.

La prise de drogue, et plus particulièrement de cannabis, multiplie par deux les risques d’accident, et «par 14 si elle est associée à l’alcool», révèle le rapport annuel 2011 de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP). Ce même rapport souligne qu’en 2010, 3,1 % de l’ensemble des accidents mortels sur la route étaient dus à la consommation de drogue.

Hé oui, le cannabis altère le discernement, diminue la maîtrise de soi, et s’attaque au cerveau. Sur les 511 accidents corporels enregistrés où au moins un conducteur avait subi un test positif au cannabis en 20110, 110 étaient mortels, provoquant 122 décès. Et il est des politiques qui veulent légaliser cette drogue…

Le cannabis une drogue douce ?

Suite aux propos du ministre du Logement, Cécile Duflot, en faveur d’une dépénalisation du cannabis, le Dr Xavier Laqueille, chef du service d’addictologie de l’hôpital Sainte-Anne à Paris, déclare à Famille chrétienne :

« Je vous réponds en tant que médecin que cette substance a une toxicité indéniable. Le comparer à l’alcool ou le tabac pour en libéraliser l’accès n’a pas grand sens. Ce n’est pas parce que ces deux derniers produits ont des conséquences délétères sur la santé que cela justifie sa dépénalisation. […] Mais que l’on ne nous fasse pas dire que le cannabis est une drogue douce. Pour ma part d’ailleurs, je n’emploie pas ce terme dont la définition scientifique est floue. Nous ne pouvons être les cautions médicales de choix politiques avec une instrumentalisation de l’addictologie. […]

Les complications du cannabis sont de trois ordres : psychiatriques (dépendance, troubles anxieux et psychotiques, aggravation de toutes les pathologies mentales…), cognitives (troubles de la mémoire et des capacités exécutives) et cancéreuses (dans une cigarette de cannabis, il y a quatre fois plus de goudron que dans une cigarette de tabac). […] En fait, pour les médecins, la consommation de cannabis chez l’adolescent ou l’adulte jeune est un indicateur de difficultés psychoaffectives et demande une évaluation psychopathologique. »

(Source)

Les jeunes de France fument de plus en plus de cannabis

Ce avec la complaisance du Système, qui sait bien qu’une jeunesse « shootée » ne se révolte pas.

La France détient un triste record européen : 24% de ses 15-16 ans ont fumé du cannabis au cours du dernier mois.

« En France, en 2011, 39 % des jeunes de 15-16 ans ont déjà fumé du cannabis au moins une fois dans leur vie. Une mauvaise nouvelle mais plus encore, c’est la tendance à la hausse observée ces dernières années qui retient l’attention: ils étaient 31 % en 2007.
Après avoir fortement baissé en France entre 2003 et 2007, l’usage récent (depuis moins d’un mois) du cannabis chez les jeunes de 15-16 ans est en effet revenu à son niveau initial chez les garçons, à 26 %, et même un peu au-dessus chez les filles, passant de 18 à 22 %. Trois fois plus que dans les autres pays d’Europe. »

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