Le parcours politique sinueux d’Erik Tegner, médiatique patron de « Frontières »

Retraçons brièvement le parcours politique public du médiatique Erik Tegner (nous éviterons d’aborder les aspects personnels).

Il naît en 1993 dans une famille pour partie liée à la droite nationale : son grand-père Marcel Chéreil de La Rivière était un proche de Jean-Marie Le Pen et un royaliste légitimiste de premier plan.

Erik Tegner adhère en 2011 au Front national mais, déçu par l’étatisme de Marine Le Pen, il soutient le cosmopolite antifrançais Nicolas Sarközy à l’élection présidentielle de 2012.
Il rejoint en 2014 le parti de « droite » immigrationniste et euro-mondialiste, l’Union pour un mouvement populaire (UMP), parti devenu Les Républicains (LR) l’année suivante.
En 2017, il est responsable des jeunes de DroiteLib, groupuscule libéral au sein de LR.

En août 2017, il fait publier dans le Nouvel Observateur une tribune pour dénoncer le désir d’une partie de LR de s’allier avec le FN. Morceaux significatifs :

Non seulement la droite renierait des décennies d’engagement républicain en s’alliant avec un parti dont les fondations reposent sur un socle profondément démagogue et intolérant [sic], mais surtout elle se suiciderait en choisissant cette voie mortifère et contraire aux intérêts des Français. […]
Car ne nous y trompons pas : l’ennemi est Marine Le Pen, qui rêve d’incarner l’opposition en détruisant la droite et en ne laissant aux Français que l’alternative des extrêmes [sic] face à Emmanuel Macron. […]
Parallèlement, le contrôle de l’immigration doit figurer au cœur de notre projet. Mais celle-ci ne doit pas être portée par les partisans d’une France identitaire et repliée sur elle-même [sic]. La droite doit rappeler que si elle souhaite lutter contre l’immigration clandestine et économique, c’est pour mieux intégrer et accueillir ceux qui en ont réellement besoin [sic]. […]
Nous ne voulons pas lutter par principe contre l’immigration, à la différence du Front national, mais nous voulons la contrôler. Nous ne voulons pas prôner une France catholique opposée aux musulmans, mais nous voulons lutter contre toute forme de communautarisme et garantir la laïcité, tout en assumant notre héritage judéo-chrétien [sic]. […]
Alors oui, si la droite arrive à se construire une colonne vertébrale idéologique et à ne pas tomber dans un identitarisme fou, elle parviendra à détruire le Front national et à incarner la véritable opposition, celle qui donne la parole au peuple, à tout le peuple. […]
Face au centralisme jacobin de Marine Le Pen, au nationalisme de son parti, à l’insouciance de son projet économique et à l’intolérance de son idéologie, répondons par plus de décentralisation, plus de démocratie, plus de rigueur et d’exemplarité, et enfin plus de résultats. Pour une droite fière de ses valeurs, et bien dans son siècle.

Quelques mois plus tard, il s’affiche en partisan d’une « union des droites » incluant le RN !
Qui peut savoir ce qu’il pense vraiment ?

Très ambitieux, il se porte candidat à la présidence des Jeunes Républicains en 2018, en vain.
En , il lance son propre mouvement conservateur, « Racines d’avenir », qui restera une coquille vide.
Il est exclu de LR en décembre 2019, par le secrétaire général, le gauchiste Aurélien Pradié, qui lui reproche sa proximité (réelle) avec Marion Maréchal.

En 2021, il fonde avec deux personnes la chaîne YouTube Livre noir, qui réalise des entretiens avec diverses personnalités. Mais à l’occasion de la guerre en Ukraine, l’équipe se disloque, les employés s’en vont, et Tegner (très partisan de la Russie) va chercher de l’aide (et des fonds ?) du côté de soutiens du Kremlin ; ses deux désormais ex associés déposant plainte pour « abus de bien social » à son encontre. (source)

Eric Zemmour permettra de « lancer » véritablement Livre noir en lui accordant, alors qu’il est au cœur de l’attention publique, un entretien très regardé.

Ayant acquis enfin une certaine visibilité médiatique, Tegner encourage et soutient Eric Zemmour lors de la campagne présidentielle de 2022. Avant de le poignarder, au mois de mars.

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« Service public » : le cinéaste Mathieu Kassovitz déclare que les « Français de souche, ça n’existe plus »

et ce n’est pas pour s’en désoler, mais pour s’en réjouir !

En effet, invité sur le service public, l’acteur et réalisateur a profité donc de nos impôts pour déclarer, dans une ambiance complice, sa haine du peuple français :
« Le problème qu’on a en France, c’est le racisme (…) J’espère qu’on va continuer à se mélanger. Il n’y a plus de Français de souche, ça n’existe plus. »

Les partisans du Grand Remplacement des Français oscillent entre deux discours : « le Grand Remplacement n’existe pas, c’est un fantasme », ou alors, « c’est trop tard ».
Dans les deux cas, l’objectif est de désarmer moralement les Français authentiques face à une menace grave, alors qu’ils peuvent encore la conjurer s’ils se réveillent.
Près de la moitié des naissances en France maintenant concerne des immigrés ou des métis, mais les autochtones de France (descendants directs des Gaulois) sont tout de même encore environ 45 millions.
Pour en revenir à ce Kassovitz, dont le père est juif hongrois, il souffre visiblement – comme beaucoup d’autres enfants issus de couples mixtes (sa mère est française a priori) – d’un trouble de l’identité, qui se traduit par un mal-être (il a l’air d’ailleurs dépressif). Déchiré, il ne supporte pas que d’autres puissent avoir une identité nationale nette : il veut que cette identité disparaisse. Une sorte de jalousie, en bref.
Mais elle peut être destructrice quand cette hostilité sournoise est massivement diffusée ; et ce discours suinte des médias et des productions audiovisuelles, de même que l’incitation au métissage des Français (sur une grande part des affiches publicitaires depuis plusieurs décennies).
C’est une volonté génocidaire qui est à l’œuvre : un génocide par substitution de peuple.

Quant à l’argumentation du comédien, pour revenir à lui, elle laisse pantois. Comme l’écrivait quelqu’un, c’est comme déclarer « Le tigre de Sumatra est en voie d’extinction. Il ne reste plus que 400 individus à l’état sauvage. Espérons que la déforestation et le braconnage achèvent le travail. »
De plus, s’il n’y a plus de « Français de souche », qui exprime ce « racisme » qui serait le principal problème du pays selon ce malade mental ? Il se contredit ridiculement.
Pour l’anecdote – révélatrice de l’incohérence des gens de gauche en général – ce Kassovitz est engagé dans la lutte pour l’environnement et la défense de la biodiversité… Mais pas la biodiversité humaine visiblement !

Semi-échec pour la manifestation du RN face à la sanction judiciaire [tribune libre]

Peut être une image de Place d’Espagne, foule et texte qui dit ’Début du meeting RN à Paris la place Vauban ne fait pas le plein. Le parti pariait sur à 8000 militants. @TF1Info @LCI Mise àjour Miseàjourde16h15 de 16h15 さかいり mmarm 3:22 -6 avr. 2025 92,1kvues 3:22PM-6aw.2025-92.1kVues 92,1 vues’

Dimanche, le RN organisait un rassemblement place Vauban (Paris VIIe) pour dénoncer la décision judiciaire sanctionnant Marine Le Pen et un certain nombre d’élus et collaborateurs du RN.

En dépit de la mobilisation de militants et élus de province venus par dizaines de cars, on ne peut pas dire qu’il y avait grande foule. A peu près autant que les gauchistes réunis en réaction place de la République.

Il faut dire qu’avec Marine Le Pen à sa tête, le RN a renoncé à être un parti militant de masse : l’héritière de Jean-Marie Le Pen estimait que plus on voyait de militants, plus il y avait le risque de propos politiquement incorrects compromettant sa stratégie de « dédiabolisation ».
C’en fut donc fini des « BBR » grande réunion festive et pendant patriotique de la Fête de l’Humanité, qui faisait le bonheur des militants et sympathisants. Fini aussi le traditionnel défilé d’hommage à Jeanne d’Arc au mois de mai.

Il n’y eut plus non plus de manifestations de circonstance : ni pendant l’épisode glorieux et tragique des Gilets jaunes – finalement gangrené par l’extrême-gauche –, ni contre la tyrannie « sanitaire », ni contre l’invasion migratoire, ni à l’occasion des assassinats horribles de jeunes Français par des immigrés, etc.
Marine Le Pen a seulement participé ces dernières années à un défilé contre l’antisémitisme.
Le seul motif qui l’a finalement décidée à organiser une manifestation, ce sont ses déboires judiciaires…
Mais c’est visiblement insuffisant pour faire se déplacer des électeurs et des patriotes qui, pour ceux qui sont solidaires d’elle, n’ont nulle habitude de battre le pavé.

Henri Ménestrel

Jugement des élus du RN, inéligibilité de Marine Le Pen : sa responsabilité politique

Dans un jugement de 152 pages, le Tribunal correctionnel de Paris a reconnu Marine Le Pen coupable de détournement de fonds publics lundi 31 mars, dans le cadre du procès des assistants parlementaires européens du RN. L’ancienne présidente du parti a été condamnée à 4 ans de prison dont 2 ans fermes aménageables et à 5 ans d’inéligibilité, avec exécution provisoire dès le prononcé du jugement — c’est-à-dire avec application immédiate, en dépit de l’appel (qui devrait toutefois être jugé avant les prochaines élections présidentielles.

Ce qui est remarquable dans cette décision, ce sont certaines motivations écrites, telle celle (surlignée ci-dessous) qui affirme que le positionnement politique des accusés a pesé dans la balance !

Ahurissant : le jugement reconnaît avoir eu, pour la sévérité de la sanction, des motivations politiques !
Au moins, c’est officiel.

Le tribunal invoque par ailleurs de fumeuses notions, tel (souligné ci-dessous) le « trouble irréparable à l’ordre public démocratique » [sic].

Plus c’est fumeux, plus l’arbitraire est possible, évidemment.

Il y a deux choses à distinguer dans ce jugement : la reconnaissance de culpabilité, et la sanction.

Peu sont étonnés de la déclaration de culpabilité, mais davantage le sont de la sévérité de la sanction (inéligibilité avec effet immédiat pour Marine Le Pen).
D’accord, mais si l’on trouve ce genre de sanction délirante, il faudrait peut-être dénoncer la loi qui en est à l’origine, non ?

Or avec Marine Le Pen, ce fut le contraire. Ne comprenant pas que permettre au milieu judiciaire (à dominante rouge et maçonnique) de se mêler de la vie politique risquait de nuire à elle et aux patriotes, elle y fut favorable.

Lors d’un entretien sur Radio Classique et Public Sénat, le 5 avril 2013, elle répondait :

« J’ai entendu le président de la République dire que ce qu’il faudrait c’est rendre inéligible à vie ceux qui ont été condamnés pour corruption fiscale et fraude. J’étais parfaitement d’accord, c’était dans mon programme présidentiel », et d’ajouter : « Et pourquoi pas le reste, pourquoi pas pour favoritisme et pourquoi pas pour détournement de fonds publics ? »

Quant au président du RN, Jordan Bardella, interrogé en novembre 2024, il affirmait que « ne pas avoir de condamnation à son casier judiciaire » est indispensable pour être candidat de son parti…
C’est donc permettre aux journalistes de gauche et associations de répression antipatriotique de désigner aux tribunaux les candidats politiquement incorrectes, pour qu’elles soient ensuite condamnées en vertu de lois scélérates (Pleven-Fabius-Gayssot…), et enfin mises à l’écart par le RN.

Une telle stratégie revient à se livrer intégralement à l’ennemi.
Mais déjà la direction du RN avait donné le ton pendant la dernière campagne des législatives : à chaque fois que les médias hostiles pointaient du doigt un candidat trop « brut de décoffrage », ou politiquement incorrect, ou maladroit, les instances du parti le mettaient impitoyablement sur la touche.

Pendant ce temps, la gauche défendaient les siens vaille que vaille : même la gauche molle défendait les radicaux les plus violents (tel l’antifa Raphael Arnault).
Macron, déjà, avait revendiqué « l’amateurisme » de ses candidats quand ils étaient mis sous les projecteurs défavorablement.
Mais la stratégie de « dédiabolisation » (c’est-à-dire de plaire aux gros médias) du RN est une pente sans fin…

L’ahurissant et mensonger article du « Monde » suite au décès de Jean-Marie Le Pen

Le Monde a choisi minutieusement sa photo d’illustration….

Le journal officiel du Régime ne se donne plus d’airs sérieux et impartiaux, il est devenu grossièrement militant ; on croirait du Libé.

On le voit avec un article de la « journaliste » Ivanne Trippenbach (qui était il y a peu directrice du service politique du Monde), mis en avant par le quotidien : Les dernières confessions de Jean-Marie Le Pen sur la torture pendant la guerre d’Algérie : « Je le fais sous les ordres de mon capitaine ».

Extraits :

« Comme si le vieux leader d’extrême droite, cofondateur du Front national en 1972, avait changé dans ses dernières années, tournant le dos à une vie de racisme et d’antisémitisme… Et, pourtant, il n’en était rien : Le Pen n’a jamais cessé d’être Le Pen ; […] »

« Des entretiens réguliers, enregistrés avec son accord, qui montrent Jean-Marie Le Pen tel qu’il a toujours été : homophobe, raciste, antisémite. »

« Son rôle en Algérie a disparu des éloges funèbres au RN. Sa pensée raciste et antisémite aussi. »

« En réalité, contrairement à ce que distillent les dirigeants du parti d’extrême droite, il n’a jamais cessé de cibler les juifs […] »

Autant d’affirmations grossièrement mensongères, comme le savent tous ceux qui ont un peu lu, écouté ou rencontré Jean-Marie Le Pen.

Il est aussi beaucoup reproché à JMLP d’avoir, pendant la guerre d’Algérie (lors de laquelle il a quitté son confortable siège de député pour aller défendre les Français et musulmans attaqués par les terroristes du FLN), manqué de tact en interrogeant des personnes lourdement suspectées d’assassiner à la bombe ou couteau des civils, des femmes, des enfants…
Quelle personne normale pourrait en vouloir à ces militaires qui, sous les ordres du général Massu, ont vaincu les terroristes à Alger? Au contraire, évidemment ! Mais le Monde, comme la gauche en général, marche sur la tête, et tout ce qui est antifrançais s’attire par principe ses faveurs.

Signalons ce passage, aussi, très révélateur de l’immoralité totale de ce journal :

Avant de nier clairement l’existence des chambres à gaz : « Le négationnisme est une opinion, assure-t-il. Vous avez le droit de ne pas croire en Dieu, mais pas aux camps de concentration. »

Trippenbach aussi analphabète ou malhonnête qu’arrogante (voir sa photo de profil sur X) ose écrire : « Avant de nier clairement l’existence des chambres à gaz », juste avant une phrase qui ne dit rien de tel !

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L’uniforme concocté par le gouvernement pour les élèves dévoilé : égalitarisme au menu

« Un polo blanc ou gris, un pull bleu marine et un pantalon gris anthracite. Et en maternelle, pour les plus petits, une blouse. Le Figaro dévoile le trousseau concocté par le gouvernement pour les élèves qui, à la rentrée 2024, seront concernés par l’expérimentation de l’uniforme dans les établissements scolaires. Avant d’être propulsé premier ministre, Gabriel Attal devait présenter ce trousseau. Il revient à la nouvelle ministre de l’Éducation, Amélie Oudéa-Castéra d’assurer le service après-vente.
Dans sa conférence de presse du 16 janvier, le président Macron a évoqué, à ce stade, «une centaine d’établissements volontaires» pour cette expérimentation de «tenue unique» qui «efface les inégalités». Soit 20 à 25.000 élèves. Pour des collectivités qui, comme Nice, Perpignan, Metz ou la région Auvergne-Rhône-Alpes, se sont rapidement déclarées intéressées par le projet de l’exécutif, dans les tuyaux depuis un an, l’expérimentation pourrait commencer dès le printemps. Certaines ont d’ailleurs élaboré leur propre trousseau, sous réserve de répondre au cahier des charges fixé par l’Éducation nationale. […] Pour les autres collectivités intéressées, le gouvernement veut leur simplifier la vie avec ce trousseau élaboré par ses soins. La tenue sera mixte «pour éviter les polémiques qu’il risque d’y avoir malgré tout», confie un proche du dossier. Pas de choix entre le pantalon ou la jupe, donc. […] (source et suite)

 

Le gouvernement invoque un mauvais motif pour cet uniforme : « effacer les inégalités ». L’idéologie égalitariste, foncièrement contre-nature et antisociale, et fondement de la Gauche, est donc à l’œuvre.
On le voit bien au côté « unisexe » de la tenue. Il n’y a plus de différences, pour ces gens-là, entre garçons et filles, si tant est que ces malades admettent encore la réalité de cette altérité.

Or il est bien sûr important d’accompagner la structuration mentale des adolescents, y compris dans leur genre, au risque – entre autres – de créer des féministes et des déséquilibrés (la loi républicaine ne nous permet pas d’exprimer la réalité plus clairement)…

Les vertus de l’uniforme sont normalement :
– de développer l’esprit de corps dans un établissement
– d’empêcher la vanité vestimentaire
– d’empêcher les tenues indécentes (or le pantalon l’est souvent, chez les femmes)
– d’empêcher les tenues relâchées (car la tenue influe sur l’âme : ainsi, les baskets que présente le gouvernement – à défaut de les rendre obligatoire pour le moment – poussent, trop longtemps chaussées, à la mollesse).

On imagine que pour le gouvernement, en plus de l’égalitarisme malsain, les motifs sont d’effacer les différences sociales – pour ce qu’il en reste – et surtout d’empêcher les tenues religieuses.

De toute façon, il s’agit d’un pansement sur une jambe de bois, le problème de l’école française (d’où son effondrement) tient en trois choses principalement :

– des programmes lacunaires, mal orientés et mal ficelés, avec des méthodes nocives (telle la « méthode globale » pour l’enseignement du français)
– des enseignants gauchistes
– la tiers-mondisation par l’immigration de masse, entraînant une chute naturelle du niveau, et permettant à ceux qui ne veulent pas travailler d’empêcher de travailler ceux qui le voudraient, entre autres problèmes.

L’ignoble Gabriel Matzneff revient (presque), du côté de la Nouvelle Droite

Le pédocriminel Gabriel Matzneff, écrivain bien en cour jusqu’à ce qu’il subisse un opprobre complet fin 2019 – quand une femme écrivain a dénoncé son comportement vis-à-vis des jeunes filles (pour notre part nous dénoncions l’individu dès 2013) – avait disparu, honteux et peureux, des radars.
Nous consacrions un article à cette affaire et aux soutiens que Matzneff avait dans la mouvance dite dissidente et en particulier parmi la « Nouvelle droite », courant à tendance antichrétienne, néo-païenne, antinationaliste et européiste, moralement libertaire, dont le chef de file est Alain de Benoist.
Ce dernier, dans la revue de sa mouvance intitulée Eléments, n’avait, comme nous le rappelions et comme on peut le relire ci-après, pas de mots assez durs pour insulter ceux qui étaient choqués par les écrits pervers de Matzneff…

Bref, voici que trois ans après le scandale, on annonce le retour de Matzneff dans le monde du livre !
Et où donc ? Quel éditeur ose-t-il cette provocation ?
C’est la « Nouvelle Librairie », librairie et maison d’édition de… la Nouvelle Droite.

Quelques jours après cette annonce, le projet tombe toutefois à l’eau, la Nouvelle Librairie affirmant qu’elle renonce :

Certes, l’ouvrage envisagé ne comportait pas de passages ignobles. Mais la réhabilitation et la remise en lumière d’un écrivain qui mériterait le châtiment le plus sévère, alors que la pédocriminalité sévit grandement en France, ne peut que scandaliser les cœurs droits.
La « Nouvelle Droite » et sa « Nouvelle Librairie » ne peuvent faire croire qu’il n’y a nulle complaisance de leur part vis-à-vis de la face la plus horrible de l’œuvre de Matzneff.

Rappelons en effet que ses propos les plus infâmes trouvaient grâce dans la revue phare de la Nouvelle Droite, Éléments, en 1986 (n°60). De Benoist y évoquait deux des livres les plus crus du pervers (Les Moins de 16 ans et Un Galop d’enfer), dans un article exalté intitulé scandaleusement L’Archange Gabriel.
Signalons préalablement qu’un Galop d’enfer comporte des passages très clairs, tels que « il m’arrive d’avoir jusqu’à quatre gamins – âgés de 8 à 14 ans – dans mon lit en même temps » ou « mes amis pédophiles peuvent témoigner que ce n’est qu’exceptionnellement que j’utilise les réseaux de notre secte, où l’on se refile les gosses ».

Eléments :

« D’où l’innocence perverse des midi-deux heures et des cinq à sept (l’heure du goûter) entre la patinoire Molitor, la piscine Deligny, le lycée Paul-Valéry et les résultats du bac. (Aveux sans fard, cynisme compris : “Ce qu’il y a d’agréable avec les très jeunes, c’est qu’entre le bahut et papa-maman elles ne sont guère libres, et qu’on ne les a pas tout le temps sur le dos”). S’ajoutait à cette confession, qui n’a surpris que ceux qui le voulaient bien, un engagement résolu en faveur du génie de l’enfance contre la médiocrité satisfaite des grandes personnes qui donnent des leçons de morale du haut de leur suffisance, et contre l’encroûtement familial (“Ah ! la famille ! quelle invention du diable !”). “L’univers où se meuvent les enfants (je veux dire : que leur imposent les adultes), écrivait Matzneff, est pour l’ordinaire d’une telle bassesse, d’une telle vulgarité, d’une telle déliquescence intellectuelle et morale, que c’est faire oeuvre sainte que de leur apprendre à les mépriser et de les aider à s’en échapper.” [quelle ignoble inversion morale !  NDCI] Une confidence, enfin : “Si j’aime l’extrême jeunesse, c’est parce qu’elle me rend à la part la plus pure, à ce qu’il y a de meilleur en moi.” Avec de tels propos, Gabriel Matzneff ne pouvait évidemment espérer obtenir la médaille en chocolat des associations de parents d’élèves ni le prix du Quai des Orfèvres (section Brigade des mineurs). Il ne pouvait, au contraire, que scandaliser les ligues de vertu et les majorités morales, les esprits pincés, les fesses serrées, les pères-poules et les mâchoires carrées (…). »

Le chef de file de la « Nouvelle Droite » d’ajouter :

« Bien des imbéciles se sont horrifiés de la publication des Moins de 16 ans. […] Quant aux jeunes personnes qui fréquentent Gabriel Matzneff, je ne doute pas qu’elles apprendront à son contact plus de choses belles et élevées que dans la vulgarité et la niaiserie que sécrète à foison leur vie familiale et scolaire. […] et je tiens ce livre salubre pour un acte de courage qui mérite d’être salué ».

De Benoist n’a pas de mots assez durs contre ceux qui ne goûtent pas les écrits et l’activité de Matzneff, « qui [l]‘enchante de ce qu’il écrit et [l]‘honore de son amitié ».
« Les gens qui n’aiment pas Matzneff me sont immédiatement antipathiques », déclarait-il encore en 2012.
Et, par exemple, toujours dans ce numéro 86, à propos de « l’œuvre » de son ami qu’il qualifie souvent d’« aristocratique » (comme lui, faut-il croire) :

« les réactions hostiles qu’elle suscite ont valeur de signe : elles désignent immanquablement les natures méprisables, les natures basses de ceux qui, quoi qu’ils en aient par ailleurs, sont fondamentalement étrangers à toute aristocratie spirituelle. On peut même en faire un test : entre ceux qui aiment Matzneff et certains de ceux qui ne l’aiment pas, il passe à mes yeux une frontière infranchissable, qui vaut tous les poteaux indicateurs. »

Nous serons au moins d’accord sur cette dernière phrase.
De Benoist, qui ne croit à rien et est dévoré d’orgueil (et donc de mépris), invoque comme à son habitude des concepts pompeux et hypocrites ; il établit une inversion radicale des valeurs, de ce qu’est une aristocratie spirituelle. Présenter comme noble la licence morale la plus absolue et la plus répugnante, en insultant ceux qui sont choqués par l’abus d’enfants, il fallait oser…
On s’affligera de la popularité dont lui, la revue Eléments et ce courant d’idées malsain qu’est la Nouvelle Droite bénéficient dans la mouvance nationale, y compris chez certains qui s’affichent comme chrétiens.

PS : le directeur actuel d’Eléments est aussi celui de la Nouvelle Libraire : François Bousquet, que l’on lit partout dans les médias « nationaux » et que l’on entend très souvent sur Radio Courtoisie.

Politiciens du Système et médias osent parler de « récupération politique » autour de la mort de Lola

Des rassemblements ont eu lieu dans de nombreuses villes de France, suite au meurtre horrible d’une Française de 12 ans par des Algériens clandestins, afin de manifester écœurement et colère : « ça suffit ! » pense une part importante des Français, tandis que les autres n’en ont pas encore eu assez et restent confinés dans leur veulerie.

Mais voilà, ces rassemblements sont suspects – aux yeux de la caste politico-médiatique – d’être liés à l’« extrême-droite », c’est-à-dire aux patriotes français.

Les hypocrites accusations de « récupération et instrumentalisation politique » sont particulièrement odieuses :

1) D’abord parce qu’il ne s’agit pas d’un simple fait divers, mais du résultat d’une politique immigrationniste et laxiste qui dure depuis des décennies maintenant. On a donc le droit et le devoir d’en tirer des leçons et des conclusions politiques.

2)  Ceux qui font semblant de s’offusquer sont les mêmes qui, au cours des 40 dernières années, nous ont inlassablement ressorti la carte magique de la Shoah, des camps, et l’éternelle musique du « plus jamais ça » pour contrer les aspirations nationalistes et identitaires ; les opposants au Système politique cosmopolite ont été ensevelis et balayés par les reductio ad hitlerum et des points Godwin brandis par l’empire médiatique, l’industrie du spectacle, et leurs adversaires politiques de tous bords.

Ce sont les mêmes faux indignés qui nous ont rebattu les oreilles pendant des mois avec la mort d’un homme (George Floyd) aux Etats-Unis, avec la mort d’un délinquant noir en France (Adama Traore), avec – jusqu’à l’obscénité – la mort par noyade d’un enfant migrant (Aylan) , toujours à des fins politiques.

Mais la mort atroce d’une petite Française (parmi de nombreuses autres victimes de francocides) n’a pas la même valeur à leurs yeux, et ils contestent même le droit à vouloir ne plus subir ce genre d’horreurs…

Henri Ménestrel (s’appuyant sur J. Bouhy)

Le résultat de l’élection présidentielle est rageant, mais…

Tribune libre  :

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« Le scrutin présidentiel de cette piteuse année aboutit donc à un résultat de 58,55% des voix exprimées pour Macron, et 41,45% pour Marine Le Pen, avec une abstention record de 28%.

Une nette majorité des votants a donc choisi sciemment (car Macron a pu faire ses preuves pendant 5 ans) : plus de mondialisme, plus d’invasion migratoire, plus d’insécurité, plus d’avortements, plus de possibilité de fabriquer dans des éprouvettes des petits humains pour les offrir comme des objets de consommation à des couples de dégénérés, plus de tyrannie à prétexte sanitaire et de totalitarisme inhumain (rappelez-vous les malades et les vieux qu’on a laissé mourir en interdisant à leurs proches de les accompagner ou les voir une dernière fois! La génération d’enfants qu’on a traumatisés et détruit psychologiquement avec les masques et les confinements), plus de propagande LGBT, plus de délocalisations et de désindustrialisation (-2 millions d’emplois dans ce secteur ces 5 dernières années), plus de dette publique, etc., etc.

Il y a même eu des « évêques » modernistes pour annoncer publiquement leur vote en faveur de cela, mais cela fait quelques décennies que cette engeance dans son ensemble trahit la France et le Christ ainsi que son Eglise.

Certaines bourgeois ont voté Macron en pensant que sur le plan économique il est meilleur que Marine : or, il faut vraiment avoir une vue courte et égoïste pour ne pas se soucier du fait que Macron accroît de façon ahurissante une dette publique déjà vertigineuse…
Aucune politique économique n’est bonne si elle aggrave lourdement la dette.
Mais c’est typiquement l’approche de la génération du baby-boom, celle qui a acclamé largement Macron : « après nous le déluge ».

Ce résultat s’explique par deux faits notamment :
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Marine Le Pen : la remigration est un « concept profondément injuste »

Marine Le Pen dit :

– que l’idée de « remigration » est « profondément injuste », sans préciser pourquoi, ni dans quelles limites : il peut y avoir tout un tas de degrés dans la « remigration » (des seuls clandestins et délinquants étrangers jusqu’aux immigrés qui ont une carte d’identité « française »).
La remigration, c’est l’inversion des flux migratoires. Le FN l’a toujours réclamée, même si ce mot récent n’était pas utilisé.
La présidente du Rassemblement national amalgame cette idée de remigration avec le retrait général de la nationalité à tous les individus issus de l’immigration récente, ce qui n’est pas nécessairement le cas, et particulièrement pas le cas dans le cadre de ce ministère de la remigration qu’a annoncé Zemmour.

– Elle explique que l’idée de revenir sur la nationalité distribuée surabondamment et sur des critères très vagues à des millions d’étrangers est une idée de Jean-Yves Le Gallou, et qu’elle a « toujours été en désaccord profond avec ce concept là », « j’y suis opposé » « il est totalement antirépublicain ».
« Ce sont des Français à part entière » (sic), « ils garderont la nationalité française », parce que la loi leur a donné.
Elle se cambre sur une posture purement juridique : « moi je respecte l’Etat de droit ».
Marine Le Pen ne sait pas que ce qu’une loi a fait, une autre peut le défaire.
Et au-delà des arguties juridiques, il y a une chose à laquelle ne semble pas penser Marine Le Pen : l’intérêt vital de la nation française.
Et il est évident que l’immigration massive menace directement et mortellement l’identité française.
La survie de celle-ci passe par une révision de la nationalité française qui a été bradée par les gouvernements cosmopolites de ces dernières années, et par une large remigration, pacifique et humaine. C’est cela qui serait « juste ».
Mais, pour Marine Le Pen, la priorité c’est « la République » (dans son sens maçonnique), sa seule boussole intellectuelle semble être l’idéologie républicaine.

PS : le retrait de la nationalité distribuée automatiquement à des millions d’étrangers, depuis 1976, figurait au programme du FN en 1995. (Nous n’avons pas pu vérifier pour 2002). Il est maintenant évident que Marine Le Pen a subverti le FN : elle en a pris la tête car c’était le désir de son père, mais n’en avait pas les idées, et a donc vidé le parti de sa substance sur à peu près tous les sujets majeurs (identité, indépendance nationale, mœurs publiques).

Henri Ménestrel

Rupture du contrat avec l’Australie : pourquoi la France n’est plus respectée

En 2016, après deux ans de négociations, la France et l’Australie signaient un contrat d’un montant de 56 milliards d’euros…
La France devait fournir 12 sous-marins, fabriqués par son grand groupe industriel autrefois appelé DCN (pour « Direction des constructions navales », héritière des arsenaux fondés par Richelieu), et renommé en 2017, de façon pitoyable, « Naval Group ». Un nom anglais – quel comble pour les arsenaux français – symbole du renoncement français, qui n’aura pas porté chance à la France pour les marchés internationaux.

Il y a quelques jours, on a appris que l’Australie déchirait le contrat pour finalement se fournir auprès des Etats-Unis, dans le cadre d’une alliance à trois – avec l’Angleterre –, ourdie dans l’ombre, destinée à renforcer leur influence dans la zone « indo-pacifique », particulièrement face à la Chine.
Cette trahison envers la France, au-delà de conséquences économiques lourdes, est un très violent camouflet diplomatique et géostratégique. Un geste de mépris grave envers la France, que le ministre Le Drian a bien pris comme tel, de la part d’« amis ».

Le monde politicien s’émeut et semble s’étonner.
Pourtant, ce coup de tonnerre n’a rien d’illogique.

D’abord, il est abusif de présenter les Etats-Unis comme  « amis » de la France, comme on l’entend parfois.
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Pourquoi le « Pass sanitaire » est scandaleux

  • Le «pass sanitaire» sera disponible dès le mois de juin en France

Il est important d’avoir conscience que Macron a franchi une étape cruciale avec son « Pass sanitaire » (même là, un anglicisme…).

Ses compères gouvernementaux ont affirmé pendant des mois qu’il n’y aurait pas de « vaccination obligatoire » face au Covid-19, mais c’est maintenant tout comme : pour aller dans les lieux culturels, les cafés et restaurants, les grands centres commerciaux, etc., et même pour certains afin de pouvoir se rendre à leur travail,  de nombreux Français auront le choix entre des certificats de vaccination ou des tests PCR valables 48h et plus remboursés !

Une démarche totalitaire dans laquelle le pouvoir – perversion suprême déjà pratiquée chez les bolcheviques – force des citoyens (ici les employeurs, les restaurateurs, etc.) à contrôler eux-mêmes leurs concitoyens.

Les gros médias ont préparé l’opinion publique en suggérant pendant des semaines cette idée de vaccination obligatoire et en répétant ad nauseam que le variant Delta était très contagieux, plus contagieux que les versions précédemment servies. Or, ces médias ne rappellent jamais une autre donnée : s’il est plus contagieux, le variant Delta est officiellement moins virulent, moins létal. Cette omission systématique relève purement et simplement de la manipulation mentale, en vue de faire paniquer la population pour qu’elle accepte des mesures normalement inacceptables.

Quant à la vaccination, sans entrer dans le détail des controverses, il est parfaitement légitime, pour soi et les siens (surtout les jeunes), de s’en méfier : ces vaccins ou thérapies sont toujours en phase d’évaluation – on ne connaît pas les effets à terme (il y a des controverses en particulier pour les thérapies à ARN) – et sont proposés par des entreprises déjà multi-condamnées pour de graves scandales médicaux.

Par ailleurs, si ces vaccins sont efficaces et que les populations à risque sont déjà largement vaccinées, pourquoi craindre un engorgement des services de réanimation ?

Evidemment, il ne faut pas compter sur la « droite » sécuritaire pour comprendre quelque chose aux enjeux et proposer de véritables solutions. Robert Ménard illustre à merveille cette vision des choses :

 

Ce que Ménard et d’autres n’ont pas perçu, c’est qu’accepter ce système de Pass [sic] sanitaire et cette vaccination quasi-obligatoire, c’est précisément renoncer à une vie normale !

C’est la même chose pour l’insécurité ; prenons cet exemple.
La France devient petit à petit un coupe-gorge à cause de l’immigration massive qui, en plus, menace de lui faire perdre définitivement son identité.
Que proposent la gauche et la droite pour « retrouver une vie normale » ? Prendre le problème à la racine avec une très large remigration ? Non.
Elles proposent de mettre un policier derrière chaque citoyen, d’espionner son activité sur internet et installer des caméras absolument partout. Et elles osent présenter cela – ce que nos ancêtres lointains comme proches n’auraient jamais toléré – comme la « vie normale » !
Mais, à défaut de régler le problème de l’insécurité, cela permet au régime en place de surveiller et de réprimer plus facilement les dissidents.
Fin de la parenthèse.

Si le quart de ce que vont coûter les mesures gouvernementales avait été consacré plutôt à la création de nouveaux lits en réanimation, les mesures antisociales imposées depuis l’automne 2020 auraient été clairement inutiles et injustifiables.

Par ailleurs, le gouvernement fait mine d’ignorer l’existence de médicaments tels que l’ivermectine (pas chère…), dont de nombreux échos évoquent l’efficacité dans le traitement du Covid.

Mais il est légitime de penser qu’il y a des buts cachés. Les théories ne manquent pas.
En tout cas, ce qui se passe depuis mars 2020 et qui culmine avec ce « Pass sanitaire » constitue un formidable exercice d’ingénierie sociale et de contrôle social.

Il est capital de s’opposer au maximum à ce projet de société digne de la Chine communiste.
Il y a du potentiel de résistance, comme le montrent les très nombreuses manifestations qui ont lieu à travers la France samedi (plusieurs dizaines de milliers de personnes à Paris), en plein mois de juillet.

Henri Ménestrel

Peut être une image de une personne ou plus, personnes debout, foule et plein air
A Paris, plusieurs dizaines de milliers de manifestants, en plein mois de juillet

 

Le point sur l’élection américaine, et ses enjeux

Plus de deux semaines après le scrutin, l’élection présidentielle aux Etats-Unis n’a pas encore abouti, et il n’est pas dit que Joe Biden en sorte vainqueur. Mais voyons d’abord en quoi elles peuvent concerner le reste de la planète.

D’abord, très concrètement, cette nation se prend depuis des décennies pour le « gendarme du monde » et n’hésite pas à agresser d’autres pays, voire à provoquer des déstabilisations graves de régions entières du monde (comme avec la guerre contre l’Irak), afin d’étendre son empire, d’exporter un modèle politique démocratique (propice aux manipulations et à la domination de la Finance), de servir la politique étrangère de l’Etat d’Israël ou de répondre aux intérêts de l’« État profond » américain.
Presque tous les pays peuvent donc se sentir concernés – même indirectement – par ce qui se passe à Washington.
Or, Donald Trump avait annoncé pendant sa campagne de 2016 vouloir rompre avec cette manie d’ingérence belliqueuse et il avançait, de fait, un certain isolationnisme. Force est de constater, qu’en dépit de ses déclarations tonitruantes et de certaines rodomontades qui peuvent inquiéter, son bilan n’est pas comparable avec celui de ses prédécesseurs, même s’il est toujours excité contre l’Iran, pour plaire à Israël.

Par ailleurs, les États-Unis sont, depuis la 2e Guerre mondiale surtout, le cœur du mondialisme, du cosmopolitisme et de tout ce que l’on peut y rattacher : uniformisation culturelle, abrutissement télévisuel, brassage ethnique, mouvement homosexualiste, théorie du genre…
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La violente agression maçonnico-laïcarde contre l’éducation catholique

L’initié Macron a annoncé une mesure radicale pour la rentrée prochaine : en plus de l’école obligatoire à partir de 3 ans (depuis 2019), il sera alors interdit aux parents d’instruire eux-même les enfants à la maison !

Hormis pour des « impératifs de santé ».
Le mondialiste « progressiste » de l’Elysée a fait part de cette idée dimanche, dans un discours sur son « plan de lutte contre les séparatismes ».

Notons que cela arrive quelques jours après que TF1 a diffusé un « reportage » honteux sur ce thème, comme pour préparer le terrain.

Macron – traumatisé après avoir été détourné par une femme qui pouvait être sa mère quand il était adolescent – veut pouvoir aller expliquer lui-même aux enfants sa conception délirante de la famille :

L’école publique tend désormais à fabriquer des ignares, illettrés et grossiers : le niveau s’est effondré, avec des pédagogies contre-nature et parfois gravement nocives (par exemple la « méthode globale » pour le français), des programmes aberrants ou immoraux et aussi, il faut le reconnaître, l’arrivée de populations étrangères qui plombent le niveau car elles n’ont pas les mêmes aptitudes ou inclinations.

A cela il faut ajouter que l’école publique est avant tout une vaste usine d’endoctrinement des enfants, de conformation à une idéologie bien particulière : l’idéologie républicaine, héritée de la Révolution et élaborée par les loges maçonniques. Une idéologie foncièrement anticatholique – ce fut son grand combat –, mais aussi anti-naturelle (contre la loi morale naturelle).

Ce rôle premier (l’endoctrinement) est officiel. Macron d’ailleurs l’a dit lui-même dimanche : « Parce que l’école doit d’abord inculquer les valeurs de la République […] » .

Dès lors, mettre ses enfants à l’abri de l’école publique relève justement d’un « impératif de santé » morale (et spirituelle) !

La République française est un régime intrinsèquement totalitaire et la Ve version se radicalise d’année en année. Elle ne tolère pas qu’on lui soit dissident, en actes ou même en propos : elle appelle ça maintenant le « séparatisme ». On n’a pas le droit ne pas s’unir au Régime actuellement en place !
Il veut qu’aucun cerveau ne lui échappe : c’est le pourquoi de cette mesure extrémiste de Macron concernant les petits.
En brandissant le spectre de l’islam radical – que ce même régime fait venir en France avec acharnement ! – on cherche à susciter l’adhésion de la masse inquiète, mais il s’agit de fait d’interdire l’enseignement conforme aux lois naturelles, au patriotisme, au catholicisme sur lequel s’est pourtant fondée la France.
Certes il existe (pour combien de temps?) des écoles libres, c’est-à-dire hors contrat, mais elles représentent un coût important pour le budget familial et surtout il y en a peu. C’est pourquoi des catholiques traditionnels de plus en plus nombreux choisissent l’école à la maison, généralement avec des cours par correspondance qui ont fait leurs preuves.

Mais tout ça risque effectivement de ne pas faire d’excellents républicains, mais de mauvais citoyens aimant la France française, pas convaincus par la pornographie homosexuelle publique, pensant que tuer un bébé dans le ventre de sa mère n’est pas bien, croyant comme leurs ancêtres que le Christ ne doit pas être relégué dans les sacristies, etc.

L’amateur élyséen de débauche homosexuelle africaine a eu aussi un petit mot pour les écoles hors contrat : elles « feront l’objet d’un encadrement encore renforcé ».
Les catholiques traditionnels (c’est-à-dire authentiquement catholiques) qui espèrent pouvoir vivre à peu près tranquillement, dans une société qui s’effondre (moralement, d’abord), avec leurs écoles à eux, se font des illusions : la pente est totalitaire et il s’agit d’un bras de fer permanent avec les forces antichrétiennes.
Cela fait plusieurs années que Contre-info en parle et l’annonce.
Si on fuit le combat politique, la politique nous rattrape tôt ou tard et entretemps beaucoup de terrain aura été perdu.
Cela se produit continûment parce que les catholiques désertent le champ politique. Mais ils peuvent perdre encore beaucoup de terrain, de libertés, notamment autour de leurs écoles. Qu’ils y en pensent. On n’échappe pas à la politique. Soit on la subit, soit on la fait.

Incarcération politique d’Hervé Ryssen : les pires réactions

Bien que les prisons soient pleines (des dizaines de milliers de peines ne sont pas effectuées faute de place), l’écrivain dissident Hervé Ryssen a été incarcéré pour un an et demi pour quelques propos écrits et une caricature partagée sur facebook, il est vrai sur un thème tabou : le judaïsme.
Il s’agit évidemment d’une persécution politique, au moment même où de façon inédite, une centaine des plus gros médias (privés ou publics) s’unissent dans une déclaration d’attachement à la liberté d’expression !

Du côté de l’oligarchie politico-médiatique, cet épisode très significatif dans la marche totalitaire du régime est l’occasion d’une vaste danse (du ventre) de joie.

Citons simplement, pour l’exemple, le « journaliste » Frédéric Haziza, devant qui les politiciens viennent s’aplatir. Cet individu odieux et répugnant est tellement sûr de la victoire définitive du camp cosmopolite antifrançais qu’il ne prend même la peine de se faire passer pour français, en utilisant le calendrier commun :

Mais on ne peut pas vraiment lui en vouloir : il est dans son rôle.

En revanche on pourra être choqué (ou pas…) des réactions de personnalités classées « dissidentes ».

Tout d’abord, signalons la réaction de Bruno Gollnisch, l’une des très rares personnalités qui ait exprimé son désaccord avec l’embastillement de dissidents du Régime. C’est la réaction pondérée mais courageuse d’un honnête homme :

Et voyons comment réagit à ce message par exemple un certain Kevin Bossuet (!), plume de Valeurs actuelles, très suivi sur Twitter et qui ose se présenter comme « détesté par le « camp du bien » » : un vrai rebelle !

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