Le résultat de l’élection présidentielle est rageant, mais…

Tribune libre  :

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« Le scrutin présidentiel de cette piteuse année aboutit donc à un résultat de 58,55% des voix exprimées pour Macron, et 41,45% pour Marine Le Pen, avec une abstention record de 28%.

Une nette majorité des votants a donc choisi sciemment (car Macron a pu faire ses preuves pendant 5 ans) : plus de mondialisme, plus d’invasion migratoire, plus d’insécurité, plus d’avortements, plus de possibilité de fabriquer dans des éprouvettes des petits humains pour les offrir comme des objets de consommation à des couples de dégénérés, plus de tyrannie à prétexte sanitaire et de totalitarisme inhumain (rappelez-vous les malades et les vieux qu’on a laissé mourir en interdisant à leurs proches de les accompagner ou les voir une dernière fois! La génération d’enfants qu’on a traumatisés et détruit psychologiquement avec les masques et les confinements), plus de propagande LGBT, plus de délocalisations et de désindustrialisation (-2 millions d’emplois dans ce secteur ces 5 dernières années), plus de dette publique, etc., etc.

Il y a même eu des « évêques » modernistes pour annoncer publiquement leur vote en faveur de cela, mais cela fait quelques décennies que cette engeance dans son ensemble trahit la France et le Christ ainsi que son Eglise.

Certaines bourgeois ont voté Macron en pensant que sur le plan économique il est meilleur que Marine : or, il faut vraiment avoir une vue courte et égoïste pour ne pas se soucier du fait que Macron accroît de façon ahurissante une dette publique déjà vertigineuse…
Aucune politique économique n’est bonne si elle aggrave lourdement la dette.
Mais c’est typiquement l’approche de la génération du baby-boom, celle qui a acclamé largement Macron : « après nous le déluge ».

Ce résultat s’explique par deux faits notamment :
1) tous les gros médias ont fait – plus ou moins finement – de la propagande en faveur de Macron, de façon malhonnête (on ne voit pas en quoi Marine Le Pen à la place de Macron pourrait être pire pour la France, et les nombreuses critiques d’ordre économique n’ont aucun sens comme nous l’avons dit plus haut).
2) Marine Le Pen n’a pas été bonne. On ne l’a pas entendue pendant 5 ans. Elle s’est réveillée quand Eric Zemmour a annoncé se lancer dans la campagne. Et elle s’est encore déshonorée, en essayant de diaboliser le parti d’Eric Zemmour (critiquant ses propositions contre l’invasion migratoire, dénonçant dans les médias des « nazis » parmi ses soutiens…).
Son débat du second tour n’a pas été, contrairement à celui de 2017, une humiliation terrible pour elle (et avec elle pour le camp patriote), mais elle n’a pas été bonne non plus ; elle a eu de la chance que Macron se sabote un peu lui-même avec son arrogance.
C’était un débat sans grand intérêt, où les questions vitales pour le peuple français n’ont pas été abordées ; un débat entre un banquier et une éleveuse de chats quoi.

La société est maintenant profondément divisée entre les générations, entre les bobos des grandes villes et les habitants de la France périphérique (hormis la Bretagne dont les esprits sont toujours pourris à cause, historiquement, de Ouest-France et des curés de gauche).

Si l’on met de côté l’électorat immigré et les boomers (globalement, pas tous), il reste donc toutefois qu’une large majorité des Français hommes a voté pour la candidate présentée (totalement à tort) comme « d’extrême-droite » : ils se sont affranchis durablement de la propagande et tout n’est pas perdu, sans compter les abstentionnistes dont une bonne partie a développé de légitimes motifs de dégoût.

Les 5 prochaines années risquent d’être terribles pour la nation française, déjà si mal en point, mais elles seront aussi animées, et certainement porteuses d’espoir.

Il y a toutefois une deuxième catastrophe, qui était très prévisible : Marine Le Pen va continuer à s’accrocher à ce qui s’apparente à une rente.
Dans son discours suivant l’annonce du résultat, elle a notamment qualifié sa défaite avec 42% « d’éclatante victoire », assurant : « Je poursuivrai mon engagement pour la France et les Français avec la persévérance que vous me connaissez. »
Quel cauchemar…
Evidemment, si Marine avait vraiment au coeur l’intérêt de la nation, elle aurait passé la main immédiatement après sa campagne désastreuse de 2017.
Elle avait déjà beaucoup renié, parmi les principes naturels et évidents d’une politique pro-française (tels qu’ils étaient largement défendus pendant longtemps par le Front national : identité, indépendance, civilisation, économique, etc.) ; et elle avait encore trouvé moyen, avec cette campagne 2022, de renier les derniers points sur lesquels elle n’était pas encore alignée avec la pensée dominante (retour du franc, fin de la double nationalité, etc.).
Que pourra-elle encore renier pour 2027, afin de gagner encore 5 points ?!
Il faut absolument que cette femme, qui – par son poids médiatique et électoral – empêche toute alternative sérieuse et toute percée d’une nouvelle force nationale non reniée, laisse le terrain à quelqu’un de plus compétent, de plus droit, de plus riche sur le plan des convictions, et aille enfin s’occuper à temps plein de ses chats !

Henri Ménestrel

Nous cédons la place à ce constat bien tourné de Xavier Eman, que nous partageons :

« Ce n’est qu’une élection. Le résultat fait un peu mal au […], certes, car on pouvait raisonnablement penser que le fait d’enfermer, de tabasser et de vacciner de force son peuple pour finir par lui promettre la retraite à 90 ans n’était pas forcément un super bilan ni un top programme pour être réélu triomphalement… Mais soit. 58 % des gens sont satisfaits de la France telle qu’elle est et du monde tel qu’il va. Dont acte. Nous n’étions pas non plus très convaincus par l’alternative proposée, qui ne représentait finalement que quelque chose entre une infime possibilité de rupture et un hypothétique moindre mal.

Rien de bon ni de bien, dans notre histoire, n’est jamais sorti, pour notre culture et notre civilisation, de ces urnes déifiées par le système que nous voulons justement abattre. N’en soyons donc ni surpris ni accablés. A l’aigreur, au dépit et au découragement qui nous tendent les bras, répondons par un surcroît d’engagement, de vigueur, d’enthousiasme, par une explosion d’activisme, par un débordement d’amour. Car si leur monde de calculateurs, de boutiquiers, de bourgeois, de déracinés, de cyniques, de matérialistes, de profiteurs, de séniles, de corrompus, de prébendiers, de pleutres et de robots se renforce, le nôtre n’en devient que plus impérieux et urgent. Nos rires, nos feux de camp, nos poèmes et nos chansons face à leurs bilans comptables et leurs rapports d’experts. La vie contre la survie, l’idéal contre l’inexorable. Non pas que sous soyons meilleurs, plus brillants ou intelligents que quiconque, mais simplement vivants et conscients que ce court espace de temps qui nous est accordé sur cette terre n’a de sens et de valeur que s’il est mis au service d’objectifs qui nous dépassent, qui nous transcendent, de la mémoire de nos aïeux à l’avenir de nos enfants en passant par la grandeur de notre culture et la sauvegarde de notre identité. Ils se servent, nous sommes des serviteurs. De nos pères, de nos morts, de nos héros, de nos promesses, de nos rêves… Demain comme hier, le combat n’est pas un choix. Soyons meilleurs, plus travailleurs, plus courageux, plus radicaux, plus cohérents, plus formés, plus efficaces, plus empathiques, plus généreux… De toute façon, il n’y a pas d’alternative. Rejoindre leur monde c’est dépérir, et nos coeurs comme nos âmes n’ont pas fini de hurler, même au coeur des plus sombres souffrances, leur violente et indomptée passion pour la vie. »