Incarcération politique d’Hervé Ryssen : les pires réactions

Bien que les prisons soient pleines (des dizaines de milliers de peines ne sont pas effectuées faute de place), l’écrivain dissident Hervé Ryssen a été incarcéré pour un an et demi pour quelques propos écrits et une caricature partagée sur facebook, il est vrai sur un thème tabou : le judaïsme.
Il s’agit évidemment d’une persécution politique, au moment même où de façon inédite, une centaine des plus gros médias (privés ou publics) s’unissent dans une déclaration d’attachement à la liberté d’expression !

Du côté de l’oligarchie politico-médiatique, cet épisode très significatif dans la marche totalitaire du régime est l’occasion d’une vaste danse (du ventre) de joie.

Citons simplement, pour l’exemple, le « journaliste » Frédéric Haziza, devant qui les politiciens viennent s’aplatir. Cet individu odieux et répugnant est tellement sûr de la victoire définitive du camp cosmopolite antifrançais qu’il ne prend même la peine de se faire passer pour français, en utilisant le calendrier commun :

Mais on ne peut pas vraiment lui en vouloir : il est dans son rôle.

En revanche on pourra être choqué (ou pas…) des réactions de personnalités classées « dissidentes ».

Tout d’abord, signalons la réaction de Bruno Gollnisch, l’une des très rares personnalités qui ait exprimé son désaccord avec l’embastillement de dissidents du Régime. C’est la réaction pondérée mais courageuse d’un honnête homme :

Et voyons comment réagit à ce message par exemple un certain Kevin Bossuet (!), plume de Valeurs actuelles, très suivi sur Twitter et qui ose se présenter comme « détesté par le « camp du bien » » : un vrai rebelle !

Le message de Kevin, qui se permet de taxer Bruno Gollnisch de haine et de bêtise (deux qualificatifs qui lui sont particulièrement inadaptés !), est lui-même profondément stupide (en plus de sa laideur morale) :
• Hervé Ryssen n’a rien écrit de « négationniste », il n’a pas été condamné pour un propos « négationniste » (mais avoir partagé sur facebook un dessin humoristique). Il faut peut-être se renseigner un tout petit peu avant de pérorer sur un sujet aussi grave, non ?
• Dire qu’une opinion n’est plus une opinion mais un délit est absurde : une opinion dont l’expression est interdite par la loi n’en reste pas moins une opinion, pas besoin d’être philosophe pour le savoir. Du reste, c’est exactement le slogan que la gauche applique depuis des décennies pour faire reculer la liberté d’expression au profit de son hégémonie : « telle opinion n’est plus une opinion mais un délit ». Ce Kevin ne se rend pas compte qu’il valide totalement le sophisme des censeurs et que ce sera prochainement son tour, pour « islamophobie », « homophobie » ou critique de l’immigration.
Avec de tels pitres, la nouvelle génération de droitards ne va pas aller loin…

Plus honteux encore, mais révélateur, la réaction des compagnons politiques de Bruno Gollnisch.
Il aura suffit d’une simple injonction d’un obscur journaliste communautariste :

pour que Louis Aliot s’exécute en valet zélé (et terrorisé) en crachant sur son aîné et en le désignant à la meute, validant l’incarcération politique d’un patriote avec qui il a des divergences :

Marine Le Pen, dans sa logique de dédiabolisation (spirale qui n’aura pas de fin, mais elle ne veut pas le comprendre), a elle-même repris sur twitter le message de Louis Aliot :

La trahison aura été poussée à son comble.
Si Marine Le Pen arrivait au pouvoir, les patriotes vraiment dissidents ou trop libres d’expression auraient du souci à se faire.