Assassinat de l’ex Premier ministre japonais Shinzo Abe

Abe shinzo
Shinzô Abe (Wikimedia Commons)

Celui qui fut un remarqué Premier ministre du Japon de 2012 à 2020 a été abattu par balle, par un homme aux motivations flous, alors qu’il prononçait un discours électoral (bien qu’il soit retraité). Il était âgé de 67 ans.
Il était « nationaliste », au sens large, ce qui était une nouveauté remarquable et remarquée dans un pays traumatisé par sa défaite en 45 et par la culpabilisation qu’il subit.

« Cet homme était un conservateur convaincu sur les questions sociétales et un néo-libéral sur le plan économique. Ses croyances idéologiques ont ainsi posé de nombreux problèmes au Japon ou à l’étranger. Il était par exemple favorable à la révision de l’article 9 de la constitution japonaise. Celle-ci dit clairement que le Japon « renonce à jamais à la guerre en tant que droit souverain de la nation, ou à la menace, ou à l’usage de la force comme règlement des conflits internationaux. ». La constitution empêche encore aujourd’hui le Japon d’avoir une armée. Mais elle a été contournée au fil du temps avec, entre autres, la création des Forces d’Autodéfense Japonaise (FAD).
(…)
Face à ce flou juridique que pose les forces d’autodéfense, Shinzô ABE voulait modifier l’article 9. Mais devant une opinion publique défavorable à ce changement, il n’a pas pu aller au bout de son projet. Des lois ont néanmoins été publiées pour élargir le champ d’action de ces forces, et ainsi il a pu réinterpréter l’article 9 sans pour autant être anticonstitutionnel.
De plus il se rendait régulièrement au sanctuaire Yasukuni. Ce lieu symbolique a été érigé en hommage aux victimes Japonaises pendant des conflits. Mais depuis 1978 le nom de quatorze criminels de guerre jugés lors des procès de Tokyo pour crimes contre l’humanité ou de guerre avait été rajoutés dont le plus connu Hideki TÔJÔ. Pour les anciennes colonies du Japon comme la Chine ou la Corée, la visite annuelle des Premiers Ministres japonais à ce sanctuaire est perçue comme un déni de la souffrance subie par les populations locales et des crimes commis par les troupes japonaises.
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En dépit de ce qui a pu être dit plus haut, l’ancien Premier Ministre conserva tout au long de son mandat une popularité assez importante. (…) » (source : Journal du Japon)

Notez le début du dernier paragraphe de l’extrait de ce magazine en ligne spécialisé sur le Japon : « En dépit de ce qui a pu être dit plus haut ».
Les sales gauchistes qui tiennent ce magazine reprochent au défunt homme politique ce qui fait qu’ils aiment le Japon : une politique qui donne un pays dynamique, ayant gardé son identité, son originalité, et s’est préservé de l’immigration massive.
Ils sont incohérents et stupides, comme d’habitude.