Manuel de survie pour les militants mis en garde à vue

Suite à l’affaire du Kiss-in de Notre Dame, il est bon que les jeunes résistants sachent faire face à la police du Système. Vous trouverez ici un petit manuel fort instructif à télécharger.

Il a été réalisé par un collectif gauchiste (bellaciao) mais reste tout-à-fait valable et vital pour toute personne prise dans la machine policière de l’Etat républicain totalitaire.

9 commentaires concernant l'article “Manuel de survie pour les militants mis en garde à vue”

  1. Bien que je respecte la grande majorité de ce qui est dit ici, je trouve que publier un guide rédigé par des gauchistes, et destiné à assurer leurs arrières en cas de délit (c’est ce que l’on peut comprendre en le lisant) n’est pas une bonne chose. Les dérives de la police sont bien-sûr à dénoncer, traitant mieux les vrais délinquants que les honnêtes citoyens, mais s’emmurer dans le silence et se comporter en criminel, très peu pour moi. Ce « guide » a selon moi été réalisé par des personnes qui enfreignent les lois pour eux-mêmes. J’ai peut-être une vision naïve des choses, mais je n’accepterai jamais de me comporter comme eux, même si les circonstances faisaient que je sois dans cette situation.

  2. Je vient de le lire, et même si je savais la majorité des choses, cela fait toujours du bien de le relire et de découvrir deux ou trois choses….

  3. @ Cédric
    1- Nous ne faisons pas l’apologie de la délinquance, ni celle du gauchisme.
    2- Les flics ne sont pas nos amis. Ils sont les serviteurs, souvent zélés, d’une république lamentable, répugnante et anti-française.
    3- Mieux vaut être averti de leurs méthodes qu’ignorant en la matière. Combien de jeunes nationaux ont fait confiance à la police et se sont retrouvés chargés à mort au tribunal ?
    4- Ceux qui pensent que la police fait son travail en France, n’ont jamais été confrontés à celle-ci !

  4. Comme je le disais, je suis d’accord avec tout ce que je peux lire sur ce site… Concernant la police, même si je ne l’ai jamais vécu, je pense volontiers qu’ils doivent bien aimer se retrouver en face d’honnêtes citoyens, car cela leur permet de remplir des quotas sans trop se fatiguer.

    Ce que je critiquais (et encore c’est un mot un peu fort), c’est le lien vers ce guide, et la façon dont il présente les choses: ca va à l’encontre de nos idées générales. Mais l’initiative de prévenir contre des dérives policières est bien-sûr très utile.

    Bien cordialement.

  5. Perso, je pense que ce billet est utile, y compris le lien vers le guide. Certes, Cédric a raison de dire que tout n’est pas à retenir (le guide envisage les vols à l’étalage, les problèmes de stup et même le cas de terrorisme…), mais il y a de bons conseils. D’autant qu’être en GAV, ça peut arriver à n’importe qui, et ce ne sont pas les quatre catholiques arrêtés simplement pour avoir protesté contre la présence de dépravés sur la place Jean Paul II qui diront le contraire.

    Concrètement, le principal conseil de ce guide peut se résumer à : Ne rien dire aux flics, motus et bouche cousue étant le mieux.

    Je crois en effet que c’est le mieux : Pas de mensonges (sinon on sera assez rapidement confronté à des contradictions), pas d’aveux, ne pas confirmer, ni infirmer les intuitions ou hypothèses des enquêteurs, rien, nada. Refuser de coopérer, répéter « Je n’ai rien à vous dire, j’en suis navré, » et ce même aux questions que l’on peut penser être totalement anodines. (Perso, je pense que le mieux est de rester courtois et d’éviter de faire monter le ton). Ce qui est très important et qu’a dit ce guide, c’est qu’on est dans son bon droit en adoptant une telle attitude. Et il faut garder à l’esprit que cela est vrai, que l’on soit soi-même en GAV ou bien que l’on soit témoin d’un camarade qui est en GAV.

    ————————

    J’aurai une question, et peut être que certains lecteurs juristes de ce site pourront y apporter une réponse : S’il est clairement dit qu’il n’y a aucun risque à refuser de répondre aux questions liées à l’enquête, il est quand même dit qu’il y a des risques à refuser de se laisser prendre en photos, de se laisser prendre les empreintes digitales, de donner son ADN (avec une paranoïa du guide autour de cette question), ou de refuser de répondre aux questions que le guide appelle signalétiques (en fait, les questions ayant trait au nom de famille, au prénom, à l’âge, à l’adresse de la personne en GAV).

    Si quelqu’un en savait un peu plus sur les risques encourus, ce serait sympas de le dire.

  6. Merci pour ce document c’est intéressant, mais selon moi, il ne faut pas appliquer à la letttre ce qui est mis. Ne rien dire, quand il s’agit de quelque chose de pas grave, je pense que ce n’est pas la solution car le parquet pourrait être plus sévère. Il est important de couper son portable, durant les grandes manifestation…quand il y a un possibilité de se faire interpeller, car ils se servent du portable énormément. Ou si ca n’a pas été fait le faire, lors de la fouille, si vous avez la possibilité ou si vous n’avez pas le temps enlever la batterie directement.

    Pour répondre à Iris, le refus d’un prélèvement adn, donne au final une amende à celui qui refuse de s’y soumettre.

  7. Merci Carl pour les précisions concernant les conséquences d’un refus de prélèvement ADN.

    Sinon, pour une GAV, je persiste à penser que le mieux est de ne rien dire, même si l’affaire n’est pas grave. Ensuite, il ne faut pas confondre avec ce qu’il se passe au tribunal et ce qu’il se passe en GAV. En GAV, le seul but est d’alimenter le dossier contre soi-même, pas de juger. Au tribunal, le but est de juger en fonction de ce qu’il y a dans le dossier. Il faut savoir qu’au tribunal on ne juge que les faits reprochés à l’accusé, pas comment les preuves ont été obtenues. Cela ne peut qu’être une circonstance atténuante ou aggravante (et encore), mais nullement le coeur du jugement.

    Si un procureur souligne la mauvaise coopération pendant l’enquête, il suffit, me semble-t-il, de dire qu’on a été intimidé et c’est la raison pour laquelle on n’a pas parlé pendant la GAV. Si on associe ça avec un comportement intelligent pendant le jugement, je pense que les juges ne prêteront même pas d’attention au comportement durant la GAV. Ceci est encore plus vrai si l’affaire est sans grande importance et donc si les juges en ont une dizaine à examiner dans un après-midi.

    Enfin, c’est mon opinion, je peux me tromper.

  8. Ces CRS, là, ne sont pas très « catholiques » ! des visages de brutes et une allure de bêtes féroces « transportant » ce jeune-homme blond.

    (Un renseignement : à quoi correspond « erreur 404 » et comment la résoudre. Y-a-t-il plusieurs raisons y correspondant ?)

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