Deux soldats d’élite meurent en sauvant des touristes homosexuels imprudents au Bénin. C’est Macron qui a ordonné l’opération

[M-À-J 19h] l’Elysée a précisé que c’était Emmanuel Macron qui avait ordonné personnellement l’exécution de cette opération. Y a-t-il eu une précipitation aux conséquences tragiques ?

Ils sont morts pour sauver deux personnes, présentées comme françaises, qui voulaient faire du tourisme à l’encontre des mises en garde du Ministère des Affaires étrangères :

Laurent Lassimouillas, ici à gauche, a disparu le 1er mai dernier (©DR)
Laurent Lassimouillas, ici à gauche, a disparu le 1er mai dernier (©DR)

« L’Elysée annonce vendredi 10 mai la libération de 4 otages au Sahel, dont les 2 Français enlevés le 1er mai au Benin. Il s’agit de Patrick Picque et Laurent Lassimouillas. Le premier est un commerçant de 51 ans, créateur de bijoux, qui travaille dans le centre de Paris mais est originaire de la Manche. Le second âgé de 46 ans, originaire de Marseille, est lui chef d’orchestre et professeur de musique à Longjumeau et Orsay, en région parisienne. Les deux Français étaient venus passer des vacances d’une dizaine de jours au Bénin.

« Cette libération a pu être obtenue grâce à une opération militaire, conduite par les forces françaises dans la nuit de jeudi à vendredi, au nord du Burkina Faso. Au cours de celle-ci, deux militaires ont trouvé la mort au combat, le maître Cédric de Pierrepont et le maître Alain Bertoncello, tous deux officiers mariniers au sein du commandement des opérations spéciales. [commando Hubert – NDCI] », indique l’Elysée. » (source)

« Les deux otages, Patrick Picque et Laurent Lassimouillas, avaient disparu le 1er mai dernier lors d’un safari dans le parc de la Pendjari, l’un des derniers sanctuaires de la vie sauvage en Afrique de l’Ouest, qui s’étend sur près de 5000 km le long de la frontière burkinabé. Le cadavre de leur guide béninois, Fiacre Gbédji, et leur véhicule vide avait été retrouvés quelques jours plus tard.
Le Bénin était jusque là considéré comme un îlot de stabilité en Afrique de l’Ouest, une région où opèrent de nombreux groupes jihadistes liés à Al-Qaïda et à l’organisation Etat islamique (EI). » (source)

Le Ministère des Affaires étrangères avait pourtant prévenu :