Cours d’histoire : les élèves de 5e doivent savoir se repérer dans une mosquée

Il faut désormais vous y faire. Nos chères têtes blondes doivent connaitre l’islam. Cet apprentissage n’est pas le fait de leurs camarades de classe, toujours plus nombreux, ayant embrassé cette religion, mais des manuels d’histoire au programme de la classe de 5ème. L’histoire se passe dans un collège de Bordeaux, et est narrée par nos confrères d’Islam Confidentiel, lettre hebdomadaire « dédiée à la question de l’islam, en France et dans le monde ».

« Le document que nous reproduisons est un exercice exigé par un professeur d’une classe de 5e – les enfants ont autour de 13 ans – dans un collège de Bordeaux ! L’enfant doit apprendre à « se repérer dans une mosquée » ! Il doit donc situer, sur le plan fourni, qui est celui de la mosquée de Kairouan, en Tunisie, l’emplacement de la qibia (le mur indiquant la direction de La Mecque…), du minaret, du mirhab (« cavité symbolisant la présence de Mohammed », le nom de Mahomet étant ici orthographié au plus proche de sa transcription de l’arabe), ou encore le minbar (l’équivalent de la chaire pour l’imam), ce qui est aussi l’occasion pour les enfants d’apprendre plein de mots nouveaux…

Une initiative (malheureuse) du professeur ? Même pas.
Celui-ci n’a fait qu’utiliser le manuel d’histoire-géographie de 5e publié par les éditions Belin, qui s’ouvre par un chapitre consacré aux débuts de l’islam. On y lit que cette religion a produit une « civilisation brillante », on y apprend la liste des « premiers califes » (jusqu’au XIIIe siècle…), on y découvre que, sous domi­nation mahométane, « les autres religions sont autorisées et encadrées par certaines règles contrai­gnantes », ce qui pourrait être l’occasion d’apprendre aux élèves le sens du mot euphémisme… Après quoi on peut passer à « l’Occident féodal », où l’on voit que les paysans ne travaillaient toute l’année que pour payer les impôts que les seigneurs (chrétiens) exigeaient d’eux.

Mémoricide d’un côté, construction d’une mémoire factice sur des bases erronées de l’autre. Il n’y manque que l’adresse de l’imam le plus proche, pour la conversion ».

Source : Infos Bordeaux