C’était aussi un 19 janvier…

Saint Amand à la cour de Dagobert.

639 : mort du grand roi des francs Dagobert Ier. Ce descendant de Clovis meurt à 36 ans, dans l’abbaye de Saint-Denis qu’il a richement dotée, et il est le premier roi à y être inhumé.
Il régna sur l’Austrasie de 622 à 632 et fut roi des Francs de 629 à 639 : c’est l’un des derniers grands rois mérovingiens.
Il sut se faire entourer de très bons conseillers tels que Saint Eloi (évêque de Noyon) et de Saint Ouen (évêque de Rouen).
Son règne, long de 10 ans, fut marqué par l’unification du Royaume franc auquel il donna Paris pour capitale.

1945 : condamnation à mort de l’écrivain Robert Brasillach.
Après la Libération, en septembre 1944, sa mère et son beau-frère, Maurice Bardèche, ayant été arrêtés pour faire pression sur lui, il se constitue prisonnier auprès de la Préfecture de police de Paris. Il est emprisonné à la prison de Fresnes (actuel Val-de-Marne) et poursuivi pour intelligence avec l’ennemi. Son procès, qui s’ouvre le 19 janvier 1945 devant la cour d’assises de la Seine, dure six heures. Il est condamné à mort le jour même, après une délibération de vingt minutes.
Dans les jours qui suivent, une pétition d’artistes et d’intellectuels renommés, parmi lesquels Paul Valéry, Paul Claudel, François Mauriac, Daniel-Rops, Albert Camus, Marcel Aymé, Jean Paulhan, Roland Dorgelès, Jean Cocteau, Colette, Arthur Honegger, Maurice de Vlaminck, Jean Anouilh, André Barsacq, Jean-Louis Barrault, Thierry Maulnier, etc. demanda au général de Gaulle, chef du gouvernement provisoire, la grâce du condamné. Le général choisit de ne pas commuer la peine prononcée, ce qui entraîna l’exécution de la sentence, le 6 février suivant, lorsque Brasillach fut fusillé au fort de Montrouge.
On peut trouver les livres de Robert Brasillach ainsi que des livres sur lui ici.

1960 : De Gaulle sanctionne et rappelle le général Massu en métropole.
Massu était commandant du corps d’armée d’Alger en novembre 1958 et très vite se tailla une réputation en remportant brillamment sur le FLN la bataille d’Alger.
Il sera malheureusement sanctionné par De Gaulle, sous le prétexte de propos tenus dans un journal allemand la veille :  Süddeutsche Zeitung lui prête des paroles critiques vis-à-vis de la politique menée par le Président en Algérie. Les Français d’Algérie n’accepteront pas ce départ contraint qui ne fera que creuser le fossé entre eux et De Gaulle.