La justice belge a définitivement blanchi Tintin : non, le bien célèbre reporter dessiné par Hergé n’est pas raciste, même au Congo ! Le Cran (Conseil représentatif des associations noires) réclamait en effet, en 2007, l’interdiction de l’album Tintin au Congo. En deuxième instance, l’association se contentait simplement de demander que l’album «soit assorti d’une préface qui en précise le contexte, et déconstruise les représentations de l’œuvre».
Hé bien la Cour d’Appel de Bruxelles vient de confirmer le jugement rendu en 2011 en première instance : le tribunal estime qu’il n’y a «aucune volonté de véhiculer des idées à caractère raciste, vexantes, humiliantes ou dégradantes à l’égard des Congolais ni d’inciter les lecteurs à la discrimination et à la haine.» Le soi disant racisme dont le Cran accusait Tintin n’est en fait, selon le tribunal, qu’«un humour candide et gentil».
Il faut dire que l’idéologie antiraciste fait feu de tout bois : au point de sombrer dans l’anachronisme le plus primaire, sortant l’album de son contexte et jetant sur le passé des années 30, le regard de l’homme du XXIe siècle. En plaquant ainsi, sans plus de subtilité, leur grille idéologique sur le témoignage d’une époque par ailleurs révolue, le Cran a fait rire à ses dépens. Et nous rions maintenant de leur déboire judiciaire : qu’on se le dise, Tintin n’est pas raciste !
La première élection « Miss Black France » se déroulera samedi à Paris avec le soutien du Conseil représentatif des associations noires (Cran), ont annoncé les organisateurs estimant que « l’élection Miss France n’est pas assez représentative ».
Alerté par Tracfin, en octobre, le parquet de Paris vient de saisir, selon le Journal du Dimanche du 27 novembre, la Brigade de répression de la délinquance économique d’une enquête préliminaire visant Patrick Lozès, l’ex-président du Conseil représentatif des associations noires (CRAN) et candidat à l’élection présidentielle. Il est soupçonné d’abus de confiance et de blanchiment.