C’était un onze mars : l’assassinat du colonel Bastien-Thiry

Le 11 mars 1963 était fusillé au Fort d’Ivry le lieutenant-colonel Jean-Marie Bastien-Thiry, 36 ans et père de trois enfants, condamné par un tribunal d’exception aux ordres du général de Gaulle.

Polytechnicien, il avait inventé deux missiles anti-chars.

Il avait organisé l’attaque du Petit-Clamart, pour en finir avec De Gaulle qui avait trahi le peuple, livrait l’Algérie française aux mains des égorgeurs et avait liquidé le camp nationaliste en France.

Fervent catholique, il justifiait cette action par la légitimité du tyrannicide (théorisée par Saint Thomas d’Aquin).

Un très bon petit livre constitue une bonne synthèse sur ce sujet : Jean Bastien-Thiry, De Gaulle et le tyrannicide, par l’abbé Olivier Rioult (cliquer ici).

Bastien-Thiry marcha vers le peloton chapelet à la main, laissant derrière lui une forte impression, et l’image d’un héros français et chrétien qui avait porté jusqu’au bout l’idéal du sacrifice.

On peut retrouver cette chanson sur le cd du Chœur Montjoie St Denis, Chants de France XI, ou encore sur la compilation de l’ADIMAD.

C’était un 10 mars…

1793 : à la suite de la décision de la levée en masse de 300 000 hommes à Saint Florent le Vieil, début de la guerre de Vendée, dont la première partie va durer jusqu’au 21 décembre de la même année.
Ce même jour, création du Tribunal révolutionnaire. Une seule alternative : l’acquittement ou la mort. Quelques statistiques sur Paris uniquement : 20% des suppliciés sont des nobles, 9% des membres du clergé, et 71% sont des ouvriers, des artisans ou des paysans. (livres sur ce thème ici)

1861 : prise de Saïgon par les troupes françaises.

1945 : Tokyo est bombardée, de minuit à trois heures du matin, par 279 avions américains portant chacun 7 à 8 tonnes de bombes incendiaires. Bilan : entre 200 000 et 250 000 morts et disparus.

1962 : attentat (faussement) attribué à l’OAS, contre le local du Parti communiste à Issy-les-Moulineaux. Il s’agissait en fait d’une provocation gaulliste.

Premier dimanche de Carême – textes et commentaire

Nous vous proposons une présentation des textes liturgiques propres à ce dimanche (rite catholique traditionnel), avec commentaire.

« La scène de la tentation, qui ouvre la vie publique de Jésus, proclame d’une manière saisissante, dans les évangiles, le renversement de situation qu’il va introduire dans le monde par son œuvre de rédemption. Là où Adam avait succombé, le Christ, nouveau chef de l’humanité, triomphe à jamais du pouvoir de Satan : à l’heure de la passion, le « prince de ce monde » sera jeté dehors. Placé en tête du Carême, au premier dimanche, l’évangile de la tentation proclame d’avance la victoire du Christ, qui doit être notre victoire.
La liturgie du Carême est commandée par cette pensée ; elle est tout entière une liturgie de confiance. Le psaume 90, qui est par excellence le psaume de la confiance, fournit le trait et tous les chants de la messe, comme il fournira tous les versets de l’office jusqu’au temps de la passion. »

Dom G. Lefebvre

 

INTRODUCTION sur les dimanches de Carême
PUIS COMMENTAIRE sur ce 1er dimanche
par DOM GUÉRANGER
(dans l’Année liturgiquedisponible ici avec ses autres livres) :

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C’était un 9 mars…

1661: à l’occasion de la mort de Mazarin, Louis XIV décide d’être son propre premier ministre. Il effectue une entrée fracassante au Conseil, en tenue de chasse, fouet à la main. Ces objectifs, avec Colbert, sont de faire rendre gorge aux profiteurs et de ramener la noblesse à la cour.

1831: le roi Louis-Philippe 1er fonde la Légion étrangère, en vue d’encadrer les recrues étrangères, à commencer par les mercenaires suisses. Il renoue ce faisant avec la tradition des régiments étrangers attachés aux rois de France. C’est en Algérie que la légion s’illustre pour la première fois, sous la devise : « Honneur et Fidélité », avant d’acquérir ses lettres de noblesse à Camerone (Mexique).

1945 : à l’initiative de ses nombreux responsables ayant appartenu à la Résistance, le très important « Parti social français » de François de la Rocque doit tenir son congrès, mais le gouvernement provisoire de De Gaulle annonce que le PSF est et demeure dissous.
Or, en fait, l’Union interfédérale du PSF a été dissoute par le général allemand Oberg le 2 novembre 1942. Malgré une ordonnance de non-lieu du 22 mai 1946, la formation légale et légaliste du colonel de la Rocque (lui-même arrêté par la Gestapo début 43 et interné jusqu’à la fin de la guerre) demeurera interdite par le pouvoir gaulliste pour empêcher la renaissance d’un parti nationaliste.
Signalons que des mémoires (carnets de captivité) du général de La Rocque ont été récemment publiés (voir ici).

1945 : les 9 et 10, coup de force japonais en Indochine. 60 000 Japonais attaquent perfidement 12 000 Français des garnisons de Langson, Hanoï, Hué, Saïgon.
Arrestation des amiraux Decoux et Bérenger, du général Aymé, etc. Massacre à Langson. Décapitation du général Lemonnier et du résident Auphelle. La colonne Alessandri amorce son repli vers la Chine.
Plusieurs milliers d’Européens (et davantage encore d’indigènes profrançais) mourront durant ces 48h ou pendant l’inhumaine captivité qui suivra.
Cette action japonaise va semer le chaos en Indochine, promouvoir le Viet-Minh communiste et porter un rude coup à la présence coloniale de la France – dont l’administration est totalement désorganisée – dans le Sud-Est asiatique.
Voir détails de cette horrible journée en fin d’article.

Prisonniers français, à Lang Son, avant leur massacre

1971 : à l’issue d’un meeting d’Ordre nouveau, au Palais des sports de la porte de Versailles, de violents incidents opposent militants nationalistes et opposants gauchistes.

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8 mars : « journée internationale de la femme »

« Ou plus exactement la journée marxiste-léniniste de la femme, puisque c’est Lénine qui a décrété en 1921 que le 8 mars serait la journée internationale de la femme.

« 8 mars, jour de rébellion des travailleuses contre l’esclavage de la cuisine », peut-on lire sur l’affiche soviétique ci-dessus : une « travailleuse » tend la main à une femme écrasée par les tâches domestiques (et par une icône de la Théotokos) pour la « libérer »,  en l’envoyant travailler à la chaîne en usine…

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Bon carême !

En ce mercredi des Cendres, l’équipe de Contre-Info souhaite à tous ses lecteurs catholiques un bon carême, dont vous entendrez peu parler dans les gros médias.

Le mercredi des Cendres marque le début du carême : 40 jours de jeûne et de pénitence (suivant l’exemple du Christ qui les vécut dans le désert) qui précèdent les fêtes de Pâques, point culminant de l’année liturgique.
Les catholiques se font « imposer les cendres » (c’est-à-dire marquer d’une croix sur le front), elles-mêmes produites à partir des rameaux bénis l’année précédente, ce qui évoque symboliquement la mort qui nous attend tous :
« souviens-toi, ô homme, que tu es poussière et que tu retourneras en poussière ».

Pour des livres permettant de vivre au mieux cette période, voir ici.

C’était un 3 mars…

1962 : trois militants de l’OAS-Métro, résistants de l’Algérie française, tombent au combat, à Toulon, dans l’explosion accidentelle de leur voiture. Ils préparaient une action explosive symbolique, comme c’était fréquent à ce moment dans cette ville.
Jean Feigna, le jeune Michel Hendericksen et Henri Lapisardi étaient membre du commando « Claude Barrès ».

source

1962 :

Le 3 mars 1962, décédait à Ciboure (64) l’écrivain et académicien Pierre Benoît.
Il fut l’auteur d’une œuvre abondante, dont les romans d’aventures – souvent portés au cinéma -, au premier rang desquels L’Atlantide, ont connu un succès considérable dans la première moitié du XXe siècle.

Homme de droite, nationaliste, Pierre Benoit reflète un aspect du monde intellectuel de l’entre-deux-guerres, qu’il a marqué par son œuvre romanesque.

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Lectures utiles pour le Carême (et Pâques)

Le Carême commençant signalons l’existence de quelques livres, utiles pour vivre au mieux cette période et progresser à cette occasion, et qu’on peut trouver dans la rubrique Carême / Pâques de la Librairie française (cliquer ici).

Signalons notamment le fascicule intitulé le Carême pour les jeunes, de l’abbé Boubée : une très bonne idée, à petit prix.
Ou encore l’excellent petit livre signé de l’abbé Troadec, Le Carême au jour le jour : il propose des « lectures et méditations quotidiennes pour prier seul ou en famille » durant cette période, afin de mieux « monter vers Pâques ».

D’un format et d’une présentation très pratiques, c’est un précieux soutien pour vivre chrétiennement cette période de 40 jours qui mène à Pâques.

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C’était un 28 février…

• 1794 : le massacre républicain des Lucs-sur-Boulogne. Voir ici le détail et la liste des 110 petits enfants assassinés.

1937 : assassinat par les communistes du jeune militant patriote Jean Créton, devant un meeting du Parti social français que les Rouges attaquaient.

1964 :
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C’était un 28 février : le massacre républicain des Lucs-sur-Boulogne. Liste des 110 petits enfants assassinés

Les « valeurs de la République ».

En janvier 1794, le général Turreau, responsable des « colonnes infernales », écrivait à la Convention nationale (c’était donc officiel) : « il faut prendre de grandes mesures, il faut exterminer tous les hommes qui ont pris les armes, et frapper avec eux leurs pères, leurs femmes, leurs sœurs et leurs enfants. La Vendée doit n’être qu’un grand cimetière national. »

Le , tuant et incendiant sur leur passage, les colonnes des généraux républicains Cordellier et Crouzat se dirigent vers le village des Lucs-sur-Boulogne.
Mais sur le chemin, ils sont attaqués et mis en fuite par les troupes royalistes et catholiques de Charette.
Cependant, après sa victoire, Charette, obligé de pratiquer la guérilla, doit se retirer.
Martincourt, un lieutenant de Cordellier, s’en aperçoit et après avoir rallié plusieurs fuyards, se dirige vers le village des Lucs (alors divisé en deux paroisses : le Grand-Luc avec deux mille habitants et le Petit-Luc, avec une centaine d’habitants) avec l’intention d’y exercer des représailles.

Face à l’arrivée des colonnes, une partie de la population court se réfugier dans la chapelle du Petit-Luc alors qu’une autre partie a déjà été massacrée.
Les villageois ne sont guère en mesure de se défendre : la population présente compte principalement des vieillards, des femmes, des enfants dont 109 avaient moins de 7 ans.
L’abbé Voyneau, curé du Petit-Luc, se présente alors aux soldats sur le chemin de la Malnaye : ceux-ci se saisissent de lui, le torturent et l’éventrent.
Martincourt, le chef des Républicains, décide de ne pas faire de quartier. La chapelle étant trop petite pour contenir toute la population, les soldats ouvrent le feu sur les personnes à l’extérieur, puis afin d’économiser les cartouches, lancent une charge à la baïonnette massacrant et achevant les blessés. Les survivants se barricadent à l’intérieur de la chapelle, les Républicains incendient alors l’église.

Un soldat républicain, nommé Chapelain, écrit dans une lettre :

« Aujourd’hui journée fatigante, mais fructueuse. Pas de résistance. Nous avons pu décalotter à peu de frais toute une nichée de calotins. Nos colonnes ont progressé normalement. »

On retrouvera plus tard un document du curé du Grand Luc : « Lesquels noms ci-dessus — au nombre de 564 — des personnes massacrées en divers lieux de la paroisse du Grand-Luc, m’ont été référés par les parents échappés au massacre, pour être inscrits sur le présent registre, autant qu’il a été possible de les recueillir dans un temps de la persécution la plus atroce, les corps morts ayant été plus d’un mois sans être inhumés dans les champs de chaque village du Luc : ce que j’atteste comme trop véritable, après avoir été témoin oculaire de ces horreurs et exposé plusieurs fois à en être aussi la victime. Au Luc, ce 30 mars 1794. C. Barbedette, curé du Luc. »

Les noms des 109 enfants des Lucs-sur-Boulogne de moins de 7 ans, massacrés par les troupes républicaines, le 28 février 1794 :

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C’était un 26 février 1781… Marie-Antoinette et la franc-maçonnerie

La reine Marie-Antoinette écrivit ce jour-là une lettre très significative à sa sœur Marie-Christine, dans laquelle apparaissait toute l’ignorance que la cour de France avait de la dangerosité de la Franc-maçonnerie :
« je crois que vous vous frappez trop de la Franc-maçonnerie… Ici, tout le monde en est ; on sait ainsi tout ce qui s’y passe ; où est donc le danger ?
Ces jours derniers, la princesse de Lamballe a été nommée grande maîtresse d’une loge ; elle m’a raconté toutes les jolies choses qu’on lui a dites. »

Une naïveté et une méconnaissance de la structure et du fonctionnement réels de la secte, que paieront cher la monarchie et l’aristocratie.

La princesse de Lamballe, amie de la reine, sera atrocement mise à mort par la maçonnerie 11 ans plus tard (voir ici).

C’était un 25 février…

1796 : Nicolas Stofflet, l’un des principaux chefs militaires vendéens, est fusillé par les républicains.
Avant de mourir, il donne sa montre à un soldat du peloton d’exécution, d’origine lorraine comme lui. Les républicains lui coupèrent la tête afin de l’exhiber dans la ville d’Angers…

1916 : les Allemands pénètrent dans le fort de Douaumont, pratiquement désert, considéré par l’état-major comme « impropre au combat » en 1915. Les Allemands réarment aussitôt le fort, la ligne de front se stabilisant aux alentours. Sa reprise par les Français coûtera près de 100 000 hommes. L’ossuaire de Douaumont, surmonté d’un feu perpétuel, renferme les restes de 300 000 combattants.

• ce même jour, le général de Castelnau, qui a reçu les pleins pouvoirs du général Joffre, confie au général Pétain le commandement de la région fortifiée de Verdun et des forces arrivant sur les deux rives. Il a une liberté complète de mouvement, et autant que possible, tous les moyens qu’il demandera.

1919 :
à Tchita (Transbaïkalie), en présence d’un officier japonais, conférence, jusqu’au 28, entre Sémenov, le « baron fou » Ungern et des nationalistes mongols en vue de la création de la Grande Mongolie, du lac Baïkal au Tibet.
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C’était un… 24 février

Assassinat du Duc de Guise, 18 février 1563. Il meurt le 24 février suivant. Gravure réalisée par Tortorel et Perrissin, vers 1570. B = Duc de Guise. E = Jean de Poltrot de Méré.

1563 : le principal chef catholique pendant la première guerre de religion, François Ier de Lorraine, Duc de Guise, dit « le balafré », qui prépare la prise d’Orléans, est assassiné par un protestant.
Lieutenant-Général du Royaume en 1557, il avait repris Thionville aux Impériaux et Calais aux Anglais, et défendu Metz contre les troupes de Charles Quint. En 1562, commandant des armées royales, il battit successivement les Protestants de l’Amiral de Coligny à Rouen, puis à Dreux. Et aura été l’un des meilleurs chefs d’armée du Roi Henri II. Son assassin avoue avoir reçu 100 écus de l’amiral de Coligny pour perpétrer ce crime.

1796 : arrestation, par les Bleus, de Jean-Nicolas Stofflet, chef des Vendéens qui avaient repris les armes parce que la République n’avait pas respecté le traité de Saint-Florent-Le-Vieil.

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C’était un 23 février… 1981 : tentative de coup d’Etat patriotique en Espagne (vidéo)

Antonio Tejero Molina

En 1981, en Espagne, alors que l’héritage du général Franco était bradé et que le pays était offert à la franc-maçonnerie et à toute la racaille politicienne, sans parler des tensions avec les marxistes basques, la situation politique avait rapidement dégénéré.
Une tentative de coup d’État eut donc lieu ce 23 février, mené par un responsable de la Guardia Civil (la police), impliquant plusieurs généraux et soutenue par les nationalistes.

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Dimanche de la Sexagésime – textes et commentaire

Nous vous proposons une présentation des textes liturgiques propres à ce dimanche (rite catholique traditionnel, tel que le connaissaient nos ancêtres), suivis de commentaires.

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« Dans les chants de la messe, mêmes accents de détresse mais aussi de confiance que dimanche dernier. L’Épître a été choisie à cause de la station à Saint-Paul-hors-les-murs ; c’est un des plus beaux morceaux de saint Paul : on y sent passer toute l’âme du grand apôtre. L’Évangile de la semence montre Dieu à l’œuvre dans le monde comme un semeur de bon grain, mais dit aussi les conditions nécessaires pour que ce bon grain porte en nous tout son fruit. ».

Dom G. Lefebvre

COMMENTAIRE DE DOM GUÉRANGER
(dans l’Année liturgiquedisponible ici avec ses autres livres)

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