Au tour de la « Furia » d’être attaquée par l’organisme administratif responsable de la presse

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La Commission paritaire des publications et des agences de presse (CPPAP), plus souvent appelée Commission paritaire, est un organisme d’État français chargé de donner un avis pour le bénéfice du régime économique de la presse.

Voici que sa présidente, Laurence Franceschini, a retiré l’agrément « presse » du magazine satirique de droite La Furia (où signent Obertone, Papacito et Marsault notamment), privant le titre de ses aides et de sa diffusion nationale obligatoire.

Ex-directrice juridique du CSA (ARCOM) et membre du comité d’éthique [sic] de France Télévisions, Franceschini a refusé de justifier sa décision auprès de l’AFP.
Une décision prise après des plaintes politiques classées sans suite de SOS Racisme…

En 2022, la même commission avait déjà refusé l’agrément de France-Soir, décision suspendue depuis pour manque d’impartialité.
Cette même année, elle avait aussi retiré son agrément à Rivarol, l’hebdomadaire politiquement incorrect, dans une indifférence générale : très peu de gens à droite osèrent dénoncer les attaques contre ce journal, par peur d’être amalgamés par la gauche à cette publication jugée par elle « sulfureuse ». Sauf qu’aujourd’hui, c’est le tour de la droite moins radicale. En attendant le prochain. Hodie mihi, cras tibi.
C’est pourquoi, dans le large spectre de ce qu’il est convenu d’appeler « la droite », on commet une grave erreur stratégique en refusant – par peur de la gauche – de défendre le droit à la liberté d’expression de ce qui est un petit peu plus « à droite » que soi.

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