Il y a 50 ans, le général Pinochet sauvait le Chili de l’extrémiste de gauche Allende

A gauche, Augusto Pinochet (1915-2006), à droite Salvador Allende (1908-1973).

Le 11 septembre 1973, un coup d’Etat mené par l’armée, sous la direction du général Augusto Pinochet, démettait de ses fonctions le président socialiste Salvator Allende.

Le régime mis en place, de type dictature militaire modérée et à durée limitée, durera jusqu’en 1990, quand le général Pinochet se retirera volontairement et conformément aux dispositions législatives qu’il avait signées.

Les gros médias français et les politiciens présentent systématiquement Pinochet comme l’archétype d’un tyran brutal, tout-puissant et anti-démocrate. En réalité, comme le prouveront les procès, il fut un facteur de modération au sein du nouveau régime, dans lequel il composait avec d’autres hommes influents, et son attitude à la fin de son mandat présidentiel prouve qu’il a respecté le système démocratique.

Si son régime était loin d’être parfait, il faut rappeler une chose que les gros médias taisent : l’armée a fait ce coup d’Etat en 1973 car tout portait à penser que le socialiste Allende allait transformer le Chili en un deuxième Cuba. Et même en un Etat vassal de Cuba, qui était devenu un enfer communiste. 
Allende, socialiste radical allié aux terribles communistes chiliens, était en effet un proche du tyran rouge Fidel Castro.
Des milliers de « conseillers » cubains grenouillaient au Chili au début des années 1970, alors que le pays était en plein marasme économique et social. En quelques années, Allende avait effectivement mené le stable Chili à la ruine. Chaque semaine de nombreuses femmes protestaient dans les rues en frappant sur des casseroles pour protester contre les graves pénuries alimentaires. Pinochet fera du pays, certes avec l’appui des Etats-Unis, l’un des plus prospères d’Amérique du Sud.

La mise sur la touche d’Allende a été très largement applaudie par la population chilienne (comme en témoignait de son hôtel, à Santiago, le reporter du Figaro à l’époque : « Et soudain, au fin fond de l’hôtel, un grand cri: «Viva, el Chile, mierda». Tout le personnel, y compris la standardiste, sabre le champagne pour fêter la «victoire de la démocratie».)

Une anecdote révélatrice pour finir.
Lors du coup d’Etat, après une résistance brève mais âpre d’Allende et de ses proches (le « Groupe des amis personnels », garde organisée par son gendre Luis Fernandez Onia, ancien chef de la police secrète de Fidel Castro), le président déchu se donna la mort, en utilisant une Kalashnikov qui lui avait été offerte par Castro.
Sur l’arme, une plaque mentionnait : « À mon bon ami Salvador, de la part de Fidel, qui essaye par des moyens différents d’atteindre les mêmes buts ».