
Tel est le titre d’un article intéressant de l’abbé Jean-Michel Gleize. Il fait suite au propos du pape François qui, le 11 octobre dernier, déclarait que la peine de mort était « inhumaine », qu’elle « blessait la dignité personnelle », qu’elle était même « contraire à l’Evangile ».
Condamnant ainsi la peine de mort dans son principe même, au-delà des circonstances, François prend le contrepied des philosophes et théologiens catholiques et des papes (y compris les « modernes ») qui ont soutenu jusqu’à présent la légitimité de la peine capitale d’un point de vue catholique. Ont-ils « trahi l’Evangile » selon le mot très osé de François, ou est-ce lui qui se trompe totalement ?
Cet article propose d’utiles rappels.
« La peine de mort selon François.








Si le 29 juin dernier, à la veille de la légalisation du mariage gay en Allemagne, le cardinal Reinhard Marx s’est empressé de rappeler la vision chrétienne du mariage, « une communion de vie et d’amour entre un homme et une femme », il a parlé « autrement » deux semaines plus tard, au quotidien Augsburger Allgemeine. Le très proche conseiller du Pape, un des membres du G9, le cercle restreint de François nommé pour la réforme de la curie et du gouvernement, ne s’est plus dressé contre la nouvelle loi, mais a remis en question l’Église par rapport à l’ancienne loi aujourd’hui abrogée qui… interdisait les rapports homosexuels.