Hommage à 8 grands coloniaux qui ont fait l’Afrique

 

par Éric de Verdelhan

« Plutôt que de vouloir réviser l’Histoire de France et détruire nos symboles, les immigrés occupant notre pays feraient mieux de rendre hommage à ces quelques grands Français qui, par leur courage et leur volonté, ont permis que les peuplades africaines ne meurent plus de faim, qu’elles arrêtent de s’entretuer dans des guerres tribales, ou qu’elles cessent d’être massivement décimées par les maladies tropicales comme la malaria.

Commençons par celui qui donna son nom à la capitale du Tchad – Fort Lamy – avant qu’elle ne choisisse de s’appeler N’Djamena en 1973. François-Joseph Amédée Lamy : est né le 7 février 1858 à Mougins (06).
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C’était un 5 juin…

Les cartes des départements et possessions françaises en 1883
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1862 : l’empereur Tu Duc cède les trois provinces de Saïgon, Bien-Hoa et Mi-Thô à la France, accorde une liberté de culte et règle une indemnité de guerre.
Le 5 avril 1863, la cour d’Annam ratifie le traité.
Il existe désormais une Cochinchine française et c’est le début de la présence française en Indochine.

1896 : assassinat du marquis de Morès, propagandiste nationaliste de talent, lors d’une expédition vers le Tchad. Camarade de promotion à Saint Cyr de Charles de Foucauld et de Philippe Pétain, aventurier dans le far-west, il avait ensuite tenté d’associer « extrême-droite » et « extrême-gauche » dans la lutte anticapitaliste et antitalmudique. A sa mort, Edouard VII, alors prince de Galles, s’écria : « Anglais, je l’eus fait vice-roi ! »

1948 : à Rome, le Saint-Office interdit aux catholiques de participer à des réunions à caractère œcuménique.

Les « Écrits céliniens » de Robert Faurisson

C’est après la mort de Robert Faurisson que les éditions Akribeia ont décidé d’éditer ce recueil de textes du célèbre professeur, visant à réhabiliter pleinement Louis-Ferdinand Céline, l’écrivain maudit du XXe siècle au style inimitable, et qui fut injustement calomnié après guerre.

Le premier chapitre porte sur Bardamu, le héros du principal roman de Céline, Voyage au bout de la nuit. Ce n’est pas un hasard si le livre commence sur ce personnage de roman car il semble bien que pour comprendre Céline, il faut comprendre Bardamu avec son voyage où il allait passer de Charybde en Scylla : dès le début, le héros du voyage est sur un champ de bataille de la première guerre mondiale où les balles sifflent et la mort fauche… Incontestablement, cela expliquera pourquoi Céline sera du côté des pacifistes dans les années 30.

La suite du livre visera à expliquer et même justifier les prises de position de l’écrivain controversé. Faurisson s’emploiera à justifier les titres des pamphlets, notamment Bagatelles pour un massacre : le massacre dont il est question, c’est la deuxième Guerre mondiale dont on sent les prémices en 1937 tant les bellicistes soufflent sur les braises et que Céline prévoit avec justesse qu’elle s’annonce comme une boucherie, et qu’il faut donc éviter :

« Il nous faut le répéter, jamais ce titre n’a signifié que Céline préconisait un quelconque massacre des juifs. En réalité, le massacre en question était celui qui allait se produire de 1939 à 1945 (avec, ensuite, l’horreur du traitement infligé aux vaincus par les vainqueurs).
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Moncornet : Macron rend hommage à De Gaulle pour l’anniversaire d’une défaite, présentée comme une victoire

Le président Albert Lebrun et le colonel Charles De Gaulle à Goetzenbruck (Moselle) le 23 octobre 1939. Lebrun visitait l’unité de chars commandée par le colonel De Gaulle au sein de la 5 e armée.

« Une première pour un président sous la Ve République. Et une première pour le chef de l’État depuis le début de la crise sanitaire. Dimanche, Emmanuel Macron a fait une parenthèse dans la gestion de l’épidémie de coronavirus pour se rendre à Montcornet (Aisne). C’est depuis ce minuscule bourg d’à peine 5km², niché sur une colline au confluent de la Serre et de l’Hurtaut, qu’il a décidé de lancer les commémorations de «l’année de Gaulle». Théâtre d’une bataille méconnue de l’histoire de France – elle s’est soldée par une défaite – mais fondatrice du destin de Charles de Gaulle, cette commune était restée jusqu’à présent un angle mort de la mémoire de la Seconde Guerre mondiale. » (Le Figaro)

Célébrée par Emmanuel Macron ce dimanche 17 mai, la bataille de Montcornet est restée dans la mémoire collective comme la seule victoire française de mai-juin 1940, sous le commandement du colonel De Gaulle. La réalité fut tout autre.

Macron inaugure ainsi l’« année De Gaulle » (!) par la commémoration d’une bataille qui fut une défaite abrupte du colonel De Gaulle, épisode pénible que la mythologie gaullarde essaiera de transformer en morceau d’héroïsme (voire comme une victoire) et première pierre de l’œuvre de Résistance gaulliste.

La bataille de Montcornet, c’est une succession d’assauts décousus où les régiments de la 4e Division cuirassée (la plus puissante division blindée dont disposait la France) vont se faire étriller les uns après les autres par une division d’infanterie et quelques Flak de 88 mm (23 chars français détruits, aucun char allemand).
De Gaulle a détruit la 4e DCR pour rien car militairement c’était un incapable, et il envoya un signal fort à l’Allemagne sur l’état d’incapacité de la France à se défendre victorieusement.

« Montcornet, une opération militaire totalement ratée, mais un brillant coup de communication qui a occulté l’héroïsme de l’armée française en bien des endroits, comme à Stonne, Rethel ou sur l’Aisne, la division de Lattre invaincue, tout comme l’armée des Alpes ou encore le sacrifice des cadets de Saumur. »

Commémoration de l’esclavage : le génocide caché

En ce jour de commémoration de l’esclavage en France, il est bon de rappeler aux ethnomasochistes de tout poil, que la traite négrière n’est pas uniquement le fait des blancs (et des juifs) d’Europe vers les États-Unis. En effet, « les Arabes ont razzié l’Afrique subsaharienne pendant treize siècles sans interruption. La plupart des millions d’hommes qu’ils ont déportés ont disparu du fait des traitements inhumains ».

Le génocide voilé, une enquête du chercheur Tidiane N’Diaye, éclaire un drame passé à peu près inaperçu : la traite des Noirs d’Afrique par le monde arabo-musulman. Cette traite a concerné dix-sept millions de victimes tuées, castrées ou asservies, pendant plus de treize siècles sans interruption. Les razziés étaient contraints de traverser le désert à pied pour rejoindre le Maghreb, l’Égypte ou la péninsule Arabique via Zanzibar, par bateaux… Pourtant, cette traite négrière a été minimisée, contrairement à la traite occidentale vers l’Amérique. Pourquoi ? Parce que seule la conversion à l’islam permettait d’échapper à l’esclavage. De nos jours, la majeure partie de l’Afrique est devenue musulmane. Un livre polémique et courageux selon Joachim Véliocas.
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« Le XVIIIe siècle occulte », émission avec Alain Pascal

► étaient invités pour cette émission diffusée en direct :

► Autres livres évoqués :

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Des fouilles auraient mis au jour le tombeau de Romulus, fondateur de Rome

Plusieurs sources antiques corroborent l’attribution du sarcophage à Romulus. Parco archeologico del Colosseo

« Une «découverte exceptionnelle», selon les mots d’Alfonsina Russo, directrice du Parc archéologique du Colisée. Lors de fouilles dans le secteur de l’ancien Forum romain, les archéologues ont découvert un sarcophage dans une chambre sous l’ancien Capitole. Un sarcophage qui, selon des textes antiques, pourrait être celui de Romulus, le fondateur mythologique de Rome.

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Documentaire exceptionnel : « Goulag – Une histoire soviétique »

Disponible au visionnage sur le site d’Arte pour encore deux mois (jusqu’au 10 avril), ce documentaire en trois parties consacré au système répressif et concentrationnaire soviétique est exceptionnel. Exceptionnel, car en dépit de l’ampleur, de la violence et de la durée de cet esclavage contemporain, les réalisations sur le sujet sont rares. Exceptionnel par les images d’archives et la compilation de témoignages qui s’enchaînent de manière chronologique pour effleurer presque intégralement l’histoire du système concentrationnaire rouge. Des goulags des Solovki, en passant par les mines de la Kolyma aux grands projets soviétiques (canaux, routes, chemins de fer etc..), le réalisateur Patrick Rotman nous propose un voyage dans l’enfer de l’Archipel du goulag, selon le titre d’un grand livre de Soljénitsyne. (1ère partie : ici, 2ème partie : ici, troisième partie : ici

« Avec des témoignages et des archives exceptionnels, cette série documentaire déroule, de 1917 à la fin des années 1950, l’histoire d’un continent encore méconnu : le système concentrationnaire soviétique qui constitua le coeur caché de l’empire. Premier volet : les origines, de 1917 à 1933.

Acronyme russe formé en 1930 à partir des mots « Administration centrale des camps », le Goulag, phénomène majeur du XXe siècle, demeure pourtant largement méconnu. Créés dès 1918, les camps soviétiques connaissent dans les années 1930, avec la terreur stalinienne, et jusqu’à la mort du tyran en 1953, un développement exponentiel qui fait d’eux le cœur économique et politique caché du régime. Ignoré, puis nié pendant des décennies et rapidement occulté par le pouvoir russe après la chute de l’URSS, ce système concentrationnaire qui a brisé les existences de millions de déportés a été dénoncé et décrit au fil du temps par nombre de ses victimes, aux premiers rangs desquelles l’ancien officier de l’Armée rouge, devenu prix Nobel de littérature, Alexandre Soljenitsyne. Continuer la lecture de « Documentaire exceptionnel : « Goulag – Une histoire soviétique » »

USA : Yale supprime un cours d’histoire de l’art car les artistes mentionnés étaient des hommes blancs hétérosexuels

L’idéologie « antiraciste » continue de faire des ravages dans le monde universitaire anglo-saxon. L’objectif – fou – des militants progressistes est de détruire dans la mémoire de nos enfants, l’histoire, la grandeur, la beauté, jusqu’à l’existence même des différents peuples d’Europe. C’est ainsi que la très prestigieuse université américaine de Yale a annoncé supprimer un cours d’introduction d’histoire de l’art « de la renaissance à aujourd’hui », car les œuvres et les artistes sont des Blancs hétérosexuels.

Trouvé sur Yale Daily News  : « Yale will stop teaching a storied introductory survey course in art history, citing the impossibility of adequately covering the entire field — and its varied cultural backgrounds — in one course.

Decades old and once taught by famous Yale professors like Vincent Scully, “Introduction to Art History: Renaissance to the Present” was once touted to be one of Yale College’s quintessential classes. But this change is the latest response to student uneasiness over an idealized Western “canon” — a product of an overwhelmingly white, straight, European and male cadre of artists. Continuer la lecture de « USA : Yale supprime un cours d’histoire de l’art car les artistes mentionnés étaient des hommes blancs hétérosexuels »

Allemagne : depuis 2013, des artisans construisent une cathédrale avec des techniques médiévales

L’époque médiévale trouve toujours grâce auprès du public, et les initiatives qui visent à restaurer ou reproduire le patrimoine de ces 10 siècles passionnants, fleurissent en Europe.

Trouvé sur Le Figaro : « Au cœur de la Forêt-Noire allemande, on peut entendre d’étonnants bruits anachroniques: tintement du burin contre la pierre, bruit sourd des haches s’abattant sur les troncs d’arbres, léger raclement du fer contre la pierre à aiguiser… Il s’agit des travaux de construction d’une cathédrale, avec des outils et plans du IXe siècle. Un chantier entamé en 2013 dans la ville de Messkirch.

Construit sur 25 hectares de terrain, ce projet est l’œuvre de 25 maîtres artisans et quinze bénévoles de Campus Galli. Ce dernier se distingue des autres sites d’histoire vivante (tels que Colonial Williamsburg, en Virginie, aux États-Unis) tant le projet est ambitieux: bâtir une grande cathédrale de pierre et environ 40 autres bâtiments, en utilisant des méthodes et des matériaux médiévaux. Continuer la lecture de « Allemagne : depuis 2013, des artisans construisent une cathédrale avec des techniques médiévales »