Valérie Trierweiler n’est en rien une Première dame de France

Tribune de Christine Dol.

« Ce n’est pas pour autant que Carla Bruni l’était… Même si Nico et Carlita ont tenté, à l’encontre de leurs habitudes, d’apparaître approximativement crédibles aux yeux du protocole.

N’abordons pas la question de la crédibilité de François Hollande à la tête d’un État, c’est bien inutile : la majorité des Français garde un brin de bon sens dans ce domaine. Malheureusement pour lui, beaucoup ont encore à l’esprit un amusant – pour ne pas dire ridicule – souvenir de sa marionnette aux Guignols de l’info, « neuneu » comme pas deux, aux bottes de Jospin avec son célèbre : « Euh.. Il est pas là Lionel? Heuheum… ». Bref.

Valérie souhaite garder le nom d’un de ses ex-maris (charmante attention) : certains disent qu’elle est encore mariée…

A part être une jolie femme, elle ne peut malheureusement prétendre être une première dame. Elle a récemment déclaré qu’elle voulait « renouveler le terme de première dame » qu’elle trouve « désuet », elle compte bien changer les choses, même si personne ne lui a rien demandé et que ce sujet ne la concerne pas… Car en quoi est-elle « première dame de France » ? Tout d’abord et tout bêtement parce qu’elle n’est pas mariée à François, en rien. D’autant plus que ces deux « partenaires » en ont connus bien d’autres. Alors, oui, les temps changent, certes, mais il n’est pas réellement possible de considérer une femme comme « sa dame », ce qui signifie normalement épouse, si l’on ne fait que « forniquer » quelques années avec.

Mais soyons cohérents. Pour ces gens de gauche qui souhaitent l’installer pour les homosexuels, le mariage n’a pas le sens qu’il eut pendant tant de siècles.
Ils pourraient alors être pacsés, ou y penser ?! Non, depuis l’élection de François II des Socialauds, l’entourage médiatique parle mariage ; un peu ringard… Et lorsque l’on demande à Valérie, elle répond : « Cette question du mariage est avant tout un aspect de notre vie privée ». Soit. Elle est une femme moderne et prône ouvertement dans ses interviews l’indépendance dans tous les domaines. Si cela touche leur vie privée – contrairement à celle publique cela va sans dire -, Valoche ne devrait pas se faire passer pour une première dame, statut qui appartient à l’épouse d’un chef d’État, épouse parce que mariage, parce que public. De même, si elle souhaite garder sa totale indépendance, elle ne devrait pas être désignée par rapport à Fafa ni à la situation de celui-ci, mais en tant qu’individu libre. Encore une femme qui veut le beurre et l’argent du beurre : le respect et le rôle valorisant de l’épouse d’un chef, et la liberté de dire et faire ce qu’elle veut, sans avoir de compte à rendre. En un mot, c’est une peste.

Il n’est pas si décevant de voir une femme de ce genre, à l’exemple de vie plutôt douteux, être considérée comme personnage féminin le plus important (dans l’ordre protocolaire, cela induit la plus haute dignité sociale pour une femme), car cela reflète bien la société française. A en regretter Bernadette Chirac, qui s’estimait « maîtresse de maison de l’Élysée », alors que Jacquot fréquentait de près ses autres premières dames. Aujourd’hui, ces femmes, petites copines de chefs d’État incompétents, sont féministes, indépendantes, filles à histoires, divorcées récidivistes ou filles-mère à la cinquantaine, chanteuses, mannequins, journalistes, danseuses de cabaret – que sais-je encore. Elles ne veulent plus respecter les conventions prétendument dépassées des siècles derniers ni les poussiéreuses traditions que seule la vieille Elisabeth II d’Angleterre estime encore… Alors pourquoi donc souhaitent-elles être traitées comme des princesses?

Valérie n’est qu’une fille légère se prenant pour une reine. Culottée ! »