Pressions musulmanes dans une piscine de Châlons-en-Champagne

Pressions musulmanes dans une piscine de Châlons-en-Champagne

Un agent de sécurité de la piscine Régis-Fermier, à Châlons-en-Champagne (51) a été blessé il y a une semaine lors d’une agression à son domicile et risque encore de perdre son œil. Depuis les tensions entre des jeunes musulmans et le personnel de la piscine ne cessent de s’aggraver.

Jeudi, dans l’après-midi, une requête particulière a été formulée à la direction de la piscine. Pour que les incivilités ne s’y produisent plus, « un homme, qui s’est annoncé comme le représentant des jeunes qui posent problème », selon la direction de la piscine, a demandé s’il était possible de réaliser quelques entorses au règlement.

Ils réclament de remplacer le gardien par un représentant de la communauté maghrébine

En clair, qu’on laisse les jeunes qui le demandent entrer en short. « Selon lui, les tensions pourraient disparaître s’il y avait un assouplissement des règles pour certains mais également si l’un des agents de sécurité pouvait être remplacé par un représentant de la communauté maghrébine choisi par eux-mêmes ».

Toujours selon le personnel, il a aussi été demandé de réfléchir à laisser entrer des mères de famille en robe, c’est-à-dire en djellaba, au bord du bassin… Une exception sur le voile a également été formulée.

« Ce n’est pas la première fois que des demandes de ce genre sont formulées. Ce qui nous a choqués, c’est que face à notre refus, des menaces ont été lancées, du chantage a été tenté. En clair, il ne faudra pas s’étonner si les tensions montent avec les jeunes dans les piscines… » commente la directrice.

L’an dernier, les femmes en djellaba avaient déjà été autorisées à cause de la pression exercée

L’an dernier, face à la pression de certaines femmes, la direction de Régis Fermier avait accepté qu’elles restent en djellaba au bord du bassin.

« Nous leur demandions d’en apporter une propre qu’elles devaient nous montrer à l’entrée. Elles devaient se changer dans les cabines. Seulement très vite beaucoup ne se changeaient pas, n’ont pas joué le jeu. Pire elles entraient dans l’eau avec en trempant leurs jambes. Nous avons dû dire stop. » D’autant plus que les autres usagers avaient toujours l’interdiction d’entrer habillés…

Autre tentative, lors d’une réunion de quartier en janvier, dans le quartier Frison-gare, un homme avait demandé si des créneaux seraient réservés aux femmes au futur pôle aquatique qui doit voir le jour en 2016. Benoist Apparu avait clairement répondu « non ».

Agressions, menaces et insultes…

Pour rappel, depuis le début de l’été une vingtaine de jeunes pollue l’ambiance au sein de ces deux piscines, ne souhaitant pas porter de maillot de bain mais plutôt un short alors que ce dernier est interdit. Les élus ont pris des mesures d’interdiction de piscine par le biais d’un arrêté. Mais beaucoup l’outrepassent en sautant au-dessus des haies, en forçant l’entrée. Le tout sur fond d’échanges très houleux.

Les insultes volent régulièrement, les menaces aussi. « Au point que notre personnel commence à être très marqué. Nous sommes aujourd’hui à deux doigts du droit de retrait. Nous les soutenons pleinement et nous sommes très inquiets pour eux. L’un d’eux est à l’arrêt ». À défaut de personnel suffisant, les piscines pourraient finir par fermer.

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