Mohamed Barki, candidat LREM, propriétaire de plusieurs appartements mais habitant en HLM

Il faut savoir que la crise du logement à Paris (avec à la clef des prix délirants) est due aussi à l’énorme proportion de biens qui relèvent des régimes HLM, ILM, etc., distribués à des nécessiteux mais aussi largement à la clientèle électorale étrangère ainsi qu’aux très nombreux « copains » du Système.
« Artistes » et écrivains (comme Matzneff), politiciens (l’ancien ministre Jean-Pierre Chevènement occupe depuis près de 40 ans un superbe appartement de 120 m² avec terrasse dans le quartier latin pour un loyer ridicule), associés d’affaires et confrères de loge maçonnique… ils sont très nombreux à en croquer et répondent par la voie des urnes, ce qui explique les résultats électoraux choquants de la capitale.

Voici donc un bel exemple, représentatif, que nous n’avions pas relevé il y a quelques semaines, alors que Paris est désormais inaccessible à de nombreux Français et que beaucoup de pauvres sont laissés seuls.

« […] Mohamed Midani M Barki, en 17e position sur la liste de Pierre-Yves Bournazel, occupe non seulement, avec sa compagne, un logement social à Montmartre (XVIIIe), propriété de la RIVP (Régie immobilière de la ville de Paris) mais il est aussi propriétaire d’un appartement place du Tertre (XVIIIe). Il en avait « un autre de 30 m2, mais, explique l’intéressé, je l’ai vendu ». Combien ? « Au prix du marché », explique l’intéressé.

Le logement fait 73 m2 au sol. Ce PLI (logement financé à l’aide d’un prêt locatif intermédiaire) lui est loué 652 € et 188 € de charges.

Pour cette catégorie HLM destinée aux classes intermédiaires, les revenus sont demandés lors de la signature du bail. Ensuite, le locataire disparaît des radars. Il n’y a plus aucun contrôle du bailleur sur les revenus, contrairement aux autres locataires de HLM « classiques » de type PLUS à qui il est demandé chaque année la feuille d’impôt. C’est d’ailleurs dans cette catégorie PLI qu’on trouve quelques locataires Parisiens assujettis à l’impôt sur la fortune.

La compagne de Mohamed Midani M Barki, artiste aussi, est également de son côté, propriétaire d’un appartement rue du Montcenis (XVIIIe) qu’elle louait à des touristes sur une plate-forme de location saisonnière. […] » (source)