La vie en Syrie racontée par des djihadistes de retour en France


Article intéressant du journal Le Monde sur la vie des jihadistes de l’État Islamique en zone syro-irakienne. On apprend notamment que la DACG redoute des retours en France de combattants « autorisés » par l’EI à mener des attaques terroristes. Autre détail révélateur : il règnerait une ambiance de « cité » dans les bataillons jihadistes (katiba) composés de « Français » et de « Belges ».

Depuis le début des frappes de la coalition contre l’Etat islamique, en août 2014, l’organisation aurait perdu, selon les estimations, jusqu’à 9 000 combattants. Afin de limiter l’hémorragie de ses forces vives, l’EI aurait mis en œuvre au début de l’année une politique de dissuasion des désertions, n’hésitant pas à exécuter les velléitaires. Forte de ce constat, la Direction des affaires criminelles et des grâces (DACG), une direction d’administration centrale du ministère de la justice, invite les magistrats antiterroristes « à considérer avec une particulière vigilance » les retours récents de djihadistes français, ces derniers pouvant être « potentiellement autorisés » par l’EI et « porteurs de projets terroristes ».

Cette mise en garde intervient en conclusion d’une synthèse inédite réalisée par la DACG à partir des déclarations de ressortissants français mis en examen à leur retour de la zone irako-syrienne. Intitulé « Recrutement, parcours et activités des combattants français », ce document, qui relate en détail leur vie quotidienne sur place, a été envoyé début octobre à l’ensemble des magistrats référents sur le terrorisme.

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