C’était un… 13 décembre

1698 : Louis XIV décrète l’instruction pour tous, ordonnant d’établir « autant que possible des maîtres et des maîtresses dans toutes les paroisses où il n’y en a point pour instruire les enfants ». Les parents doivent envoyer leurs enfants à l’école jusqu’à 14 ans.

1799 : un mois après le coup d’État du 18 Brumaire, début du Consulat, avec l’entrée en vigueur de la Constitution de l’an VIII.
Après plusieurs années d’instabilité sous le Directoire, il s’agit avant tout de renforcer le pouvoir exécutif et de faciliter le fonctionnement du régime. Trois consuls sont désignés par Sieyès : Bonaparte, Cambacérès et Lebrun.

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C’était un… 12 décembre :

1531 : miracle de Notre-Dame de Guadalupe. La Sainte Vierge apparait à un Amérindien converti au christianisme, du nom de Juan-Diego.
Cette apparition avait pour but d’opérer la conversion massive des Amérindiens qui restaient largement païens malgré la réalisation des prophéties sur la venue future du vrai Dieu en leur contrée.
En effet, les différences culturelles (pour les Amérindiens, le christianisme était la religion des blancs) et le fait que plusieurs Espagnols pratiquaient l’esclavage malgré l’interdiction formelle de Cortès, rebutaient les indigènes à la conversion…

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C’était un : 11 décembre…

493 : près de Constantinople, enterrement de Daniel le Stylite, l’un des plus grands ermites de son époque. Ayant vécu (plus de 30 ans) sur une colonne, il avait les genoux collés à la poitrine, et les talons aux cuisses.

1686 : mort, à Fontainebleau, de Louis II de Bourbon, prince de Condé, dit le Grand Condé.
Il avait été le vainqueur de Rocroi et l’un des chefs de la Fronde.
Son oraison funèbre sera prononcée par Bossuet.
Il avait une hauteur inflexible, une franchise dédaigneuse et despotique, qui voulait tout emporter par la force.
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C’était un… 10 décembre :

1898 : Traité de Paris. Battue par les États-Unis, l’Espagne renonce à ses droits sur Cuba, cède Porto-Rico et l’ile de Guam, et vend les Philippines pour 20 millions de dollars.

1904 : l’écrivain français Frédéric Mistral, chantre de la Provence, reçoit le prix Nobel de littérature pour son roman Mireille (qui sera adapté, à l’opéra, par Charles Gounod), entièrement rédigé en provençal.

1912 : le grand scientifique français Alexis Carrel reçoit le prix Nobel de médecine pour ses travaux.

1948 : les membres de l’Assemblée générale de l’ONU réunis au palais de Chaillot, à Paris, adoptent à ue grande majorité un des textes fondateurs de l’après-guerre : la « Déclaration universelle des droits de l’Homme », à Paris, dont le texte a été rédigé principalement par le juriste René Cassin, membre du B’naï B’rith (franc-maçonnerie interdite aux non juifs).

René Cassin à la tribune de l’ONU juste avant l’adoption du texte.

► A propos de l’idéologie des Droits de l’homme, on peut par exemple écouter cette émission.

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C’était… un 9 décembre

• 1880 : le préfet de Paris, Hérold, fait procéder à l’enlèvement des crucifix, statues de la Vierge et tableaux religieux de toutes les écoles publiques de Paris.

• 1901 : ce jour naissait à Aubenton (Aisne), celui qui deviendrait un aventurier, un pionnier et un pilote français de légende.
Il serait aussi un ardent militant nationaliste.
Par son physique (il était surnommé « l’archange »), son audace et son endurance, Jean Mermoz fut le plus populaire des pilotes de l’Aéropostale.
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C’était un 8 décembre…

Apparition de la Sainte Vierge à Lourdes en 1858, où elle évoque son Immaculée Conception à une jeune fille pauvre et illettrée, qui ne comprend pas.

1854 : le pape Pie IX, accédant « aux vives instances d’un très grand nombre d’évêques » et après mure réflexion avec ses conseillers, proclame le dogme de l’Immaculée Conception de la Sainte Vierge (fêtée dès le Moyen Age) : « dès le premier instant de sa conception, par grâce et privilège du Dieu tout-puissant, la bienheureuse Vierge Marie a été préservée du péché originel ».
Cela se passe à Saint-Pierre de Rome, en présence de près de deux cents cardinaux, archevêques ou évêques – le plus grand rassemblement de pontifes depuis le concile de Trente au milieu du XVIe siècle.
On organisait (en France, les traditionalistes le font toujours) des processions ce jour.

1864 : encyclique Quanta Cura du pape Pie IX qui condamne le libéralisme, le rationalisme, le naturalisme, le communisme et le socialisme. On peut la lire en français en fin de cet article.

1904 : mort de Gabriel Syveton, responsable de la Ligue de la patrie française, et député de Paris depuis 1902 (sous les pressions de Jaurès, il sera invalidé et réélu deux fois).
Agrégé d’histoire, ce condisciple de Léon Daudet avait giflé le général André, ministre de la Guerre, le 4 novembre 1904 à la chambre des députés, à l’occasion de l’affaire des fiches.
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C’était un… 7 décembre

– 43 : mort, à l’âge de 63 ans, de Cicéron, célèbre orateur, et homme politique romain. Sa vaste correspondance constitue un document incomparable sur la société romaine à la fin de la République, notamment ses Lettres à Atticus dans lesquelles il s’exprime avec le plus de liberté. Il sauva Rome en écrasant la conspiration de Catilina.

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Bonne fête de saint Nicolas !

saint-nicolas-viveLe 6 décembre, c’est la Saint Nicolas, évêque de Myre (Anatolie du sud-ouest).
Un grand saint populaire aussi bien en Occident qu’en Orient, et dont est inspiré le très laïc « Père Noël », qui l’a hélas largement remplacé.

Les miracles attribués à saint Nicolas sont si nombreux qu’il est le saint patron de beaucoup : navigateurs, écoliers, prisonniers, avocats, etc.
Le fait extraordinaire le plus célèbre qui lui soit attribué est la résurrection de trois enfants qui avaient été tués par un boucher.

Saint Nicolas et Pierre le noir en Belgique. Bientôt interdit pour racisme ?

La Saint-Nicolas est une fête principalement tournée vers les enfants. C’est une tradition encore vivace dans plusieurs pays européens (du Nord et de l’Est). En France, c’est surtout au Nord et Nord-Est (en Flandre française, dans les Ardennes, en Franche-Comté, en Alsace où elle est fortement ancrée, et en Lorraine dont saint Nicolas est le saint patron).
Les traditions diffèrent selon les régions.
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5 décembre : anniversaire de la naissance du franc, monnaie nationale française. Connaissez-vous sa belle histoire ?

N’oublions pas notre monnaie nationale, outil indispensable de notre souveraineté et de notre santé économique. Pas de nation libre sans sa monnaie propre, évidemment.

L’espoir de la retrouver prochainement n’a rien de naïf, même si aucun gros parti ne le défend désormais.

Un peu d’histoire :
Le 5 décembre 1360, les premiers francs sont frappés à Compiègne, pour aider à payer la rançon du roi Jean II de France (capturé par les Anglais le 19 septembre 1356 à la bataille de Poitiers).
Dénommé le « franc à cheval », il s’agit en fait d’un écu pesant 3,87 grammes d’or fin et valant une livre tournois ou 20 sols.
Le roi y est représenté sur un destrier, armé d’un écu à fleur de lys et brandissant l’épée, avec l’inscription circulaire « Iohannes Dei gratia Francorum Rex » (« Jean, par la grâce de Dieu, Roi des Francs »).

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C’était un 4 décembre : mort de Maurice Barrès

Le grand écrivain patriote Maurice Barrès s’est éteint le 4 décembre 1923 à son domicile de Neuilly.

Écrivain parmi les plus célèbres de sa génération, il était surnommé le « prince de la jeunesse ».
Il fut l’un des principaux fondateurs du nationalisme français moderne.

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C’était un 3 décembre…

312 : mort de l’empereur romain Dioclétien. Il réforma profondément l’Empire, économiquement et militairement, lui permettant de perdurer. Païen résolu, il est surtout connu pour la dernière et la plus sanglante persécution officielle du christianisme sous Rome, qui dura de 303 à 311.
Quatre édits universels furent successivement promulgués de 303 à 304 :
– Les églises et les livres sacrés doivent être brûlés.
– Les évêques sont emprisonnés et les chrétiens qui occupent des fonctions officielles sont radiés, les esclaves ne peuvent plus être affranchis tant qu’ils sont chrétiens.
– Amnistie pour le clergé emprisonné qui accepte de sacrifier aux dieux païens.
– La peine de mort est appliquée contre tous ceux qui refusent les sacrifices aux divinités païennes.
En dépit de ces mesures extrêmes et des nombreux martyrs, surtout en Orient, le christianisme tiendra bon et, un an après la mort de Dioclétien, l’empereur Constantin autorisera le christianisme.

1394 : édit d’expulsion des juifs hors de France (le septième depuis Childebert, fils de Clovis). Magnanime, le roi Charles VI leur donne quarante-cinq jours pour quitter le royaume après avoir vendu leurs biens.

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C’était… un 2 décembre

• 1547 : mort, près de Séville, d’Hernan Cortès, conquistador espagnol, conquérant du Mexique. Rentré en Espagne, il avait accompagné Charles Quint dans l’expédition d’Alger. Il mourut pauvre et oublié de la cour.

• 1723 : mort, à Versailles, du Régent, Philippe, duc d’Orléans. Frère unique de Louis XIV, il avait assuré le pouvoir jusqu’à la majorité de Louis XV, en 1725. C’est de son règne que date le style portant son titre (Régence), quintessence de l’art français.

Philippe II, duc d’Orléans, régent de France, dans son cabinet de travail, et le futur Louis XV (à droite). Détail d’une peinture à l’huile de l’école française du XVIIIe siècle.

• 1804 : à Notre-Dame de Paris, Napoléon Bonaparte, qui s’était désigné empereur six mois plus tôt, se couronne dans une cérémonie d’un luxe inouï, en présence du pape Pie VII. Il voulait égaler Charlemagne.

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C’était un 1er décembre : mort de Charles de Foucauld

Le 1er décembre 1916, Charles de Foucauld était assassiné par des Senoussis et des Touareg ajjer dissidents, armés par les services secrets allemands.

Ancien saint-cyrien (même promotion que le Maréchal Pétain et le marquis de Morès), lieutenant de cavalerie, explorateur et géographe, après une vie dissolue, il s’était converti.
Passé par la Trappe, en quête d’un idéal de pauvreté, d’abnégation et de pénitence encore plus radical, il s’était fait ermite.
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C’était un… 30 novembre

1215 : clôture du IVe concile du Latran, l’un des plus importants de l’histoire de l’Église. Après le concile de Trente, il est celui qui a inséré le plus grand nombre d’articles dans le droit canonique. Il a déployé des efforts importants pour réformer et moraliser l’Église et ses clercs, développer la pastorale auprès des fidèles, lutter plus efficacement contre les hérésies, mieux distinguer les chrétiens des juifs et « Sarrasins » afin d’éviter les confusions et « damnables unions ».

1750 : mort, à Chambord, du maréchal Maurice de Saxe. En 1745, il avait gagné la bataille de Fontenoy. Sur le point de mourir, il déclara : « j’ai fait un beau songe ». Louis XV fit transporter son corps à Strasbourg, pour y être inhumé dans un temple luthérien. « Il est bien fâcheux, dit une grande princesse en apprenant sa mort, qu’on ne puisse pas dire un De profundis, pour un homme qui a fait chanter tant de Te Deum ».

1754 : les prétendues Lumières et la maçonnerie pénètrent l’Académie, avec la réception de d’Alembert. Il sera rapidement suivi par Marmontel, La Harpe, Condorcet, etc.

1920 : rétablissement des relations diplomatiques entre la France et le Vatican. Elles étaient rompues depuis le 29 juillet 1904 (loi de séparation des Églises et de l’État et expulsion de l’ambassadeur du Vatican, par la IIIe République maçonnique et antichrétienne) : la Grande Guerre et l’engagement des catholiques ont favorisé la détente.

1938 : assassinat du roumain Corneliu Zelea Codreanu.

Né en 1899, il devint un chef nationaliste dont la figure rayonna par-delà les frontières de son pays.

En 1923, il avait d’abord cofondé la Ligue de Défense Nationale Chrétienne.
Surnommé Căpitanul (« Le Capitaine ») par ses partisans, Codreanu fonda la « Légion de l’Archange Michel », mouvement aussi connu sous le nom de « Garde de fer ».
Un parti électoral fut institué pour aller de pair : « Tout pour la patrie ».
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C’était un… 29 novembre

1314 : à Fontainebleau, mort de Philippe IV le Bel, à 46 ans, des suites d’une chute de cheval.
Il était devenu roi à l’âge de 17 ans, le royaume de France était alors à l’apogée de sa puissance (au Moyen Âge). Avec seize à vingt millions d’habitants, c’est l’État le plus peuplé de la chrétienté et il bénéficiait d’une grande prospérité économique.
Le pouvoir royal se renforça considérablement sous son règne, qui fut marqué par l’anéantissement de l’ordre du Temple – devenu une puissance financière internationale –, par l’expulsion des Juifs (environ 100 000) avec confiscation de leurs biens, et par un conflit grave avec le pape.
Il rétablit une monnaie d’or qui va rester stable pendant plus d’un siècle.

A gauche, mise à mort de Templiers. A droite, la chute de cheval fatale.

1787 : édit de tolérance de Louis XVI rétablissant un état-civil pour les protestants.

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