Une nouvelle voiture de police qui voit tout et enregistre tout !

Une voiture qui compte 8 caméras implantées dans le gyrophare est testée depuis avril et durant un an par la police municipale d’Evry (le fief de Valls).
Sous les prétextes et mensonges habituels (« sécurité » etc.), il s’agit de fliquer les citoyens et de les racketter.
La mise en place sera progressive. Au début, le ministère de l’Intérieur va parler surtout de repérer les voitures volées pour susciter la sympathie.

Lu dans le Parisien :

« « Nous ne chercherons pas à faire du chiffre, mais à traquer les trafiquants de voitures ou les délinquants routiers », prévient d’emblée Philippe Poupeau, directeur de la PM dans la ville anciennement dirigée par Manuel Valls.

Depuis l’ordinateur intégré, les plaques d’immatriculation repérées par les caméras sont analysées en une fraction de seconde. « Si c’est un véhicule volé ou impliqué dans une procédure judiciaire, cela nous est signalé par un message en rouge. Nous le saurons immédiatement, ce qui est impossible humainement, car il faudrait passer un coup de fil à chaque plaque pour interroger les fichiers », relate celui qui dirige une cinquantaine d’agents sur Evry. Dans ce cas, les municipaux préviennent les nationaux pour savoir la conduite à tenir.

Conforme à la loi informatique et libertés, la voiture peut lire et afficher sur l’écran une plaque d’une voiture garée en épis, qui vient en sens inverse ou qui effectue un dépassement. Si certains véhicules de la police nationale possèdent déjà des caméras intégrées, aucune n’en a autant. « Là, aucun angle de vue ne lui échappe, reprend Philippe Poupeau. C’est la voiture qu’il ne faudra pas croiser si on a quelque chose à se reprocher. » L’attirail de surveillance et l’électronique coûtent près de 30 000 €. La PM n’a pas eu besoin de verser un centime à la société franco-suisse qui l’a créé. Elle versera en revanche un pourcentage des amendes dressées. « C’est donnant-donnant, nous la testons durant un an, ça leur sert bien et à nous aussi, sourit-il. C’est un gain de temps. Et cela permet de redéployer nos effectifs sur d’autres missions. »

Dans les parkings, la voiture analyse plus d’une plaque à la seconde. »

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