Encore un scandale économique républicain : les préfets fantômes

Des dizaines de hauts fonctionnaires ont le titre de préfet alors qu’ils ne le sont pas.
Un copinage politique qui leur permet notamment de toucher une retraite de préfet sans en exercer la fonction.

Parmi eux, prenons les exemples des politicards PS Michel Vauzelle et Michel Delebarre. Ils touchent aujourd’hui une pension mensuelle de 4.000 € brut en tant que préfets fantômes, qui vient s’ajouter à leurs indemnités de parlementaires et d’élus locaux : soit 15.124 € brut (Michel Delebarre) et 9.760 € brut (Michel Vauzelle). Sans compter pour chacun une indemnité (forfaitaire) représentative de frais de mandat de député de 6.000 € net.
D’ici quelques années, lorsqu’ils décideront d’abandonner leurs mandats, ces deux parlementaires pourront cumuler la totalité de leurs retraites de préfet, de parlementaire et d’élu local ! Soit en tout, de l’ordre de 12.000 € mensuels brut pour le premier et 10.000 pour le second.
Rappelons que, selon l’Insee, le montant moyen brut des pensions en France s’élevait, en 2009, à 1.196 € par mois…

Source et détails

Infiltration policière pendant les manifs : un préfet parle de « tradition »

Le préfet du Rhône, Jacques Gérault, a confirmé l’existence d’une « tradition d’infiltration de la police » pour expliquer le fait que deux policiers aient été filmés avec des brassards de la CGT dans une manifestation lyonnaise.

Dans un entretien à Libération, le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, avait dénoncé la présence dans les défilés contre la réforme des retraites de « policiers en exercice camouflés sous des badges syndicaux », ce qu’il considère comme une « provocation ».

De son côté le préfet se justifie : « ces policiers sont bien formés, et ont déjà été récompensés pour leurs différentes actions ».

Personne ne doute que ces policiers soient « bien formés ». La vraie question reste : à quoi sont-ils formés ? Au maintien de l’ordre ou du désordre ?

Incroyable : à Grenoble, les policiers doivent s’exiler

Une information à peine croyable mais pourtant bien peu relayée : suite aux graves événements de Grenoble, les effectifs de la Brigade anti-criminalité (BAC) de cette ville ont été mis au repos de force par le préfet.
Ils ont même été contraints de quitter la région avec femmes et enfants !

En effet, la BAC ayant été impliquée dans la mort du braqueur immigré, des bruits courent comme quoi ses amis veulent venger sa mort par celle d’un membre de la BAC, au lance-roquette si nécessaire…

L’Etat français n’étant plus capable d’assurer correctement  la sécurité de ses fonctionnaires, il organise leur fuite et leur conseille même de poser des demandes de mutations !

Et les citoyens français lambda, qui va les défendre le jour où… ?

Informations recueillies par Contre-Info ; source policière.