Les imams à l’école de la république

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Mardi prochain, le conseil d’administration de l’université de Strasbourg devrait voter la création, à la rentrée, d’un diplôme baptisé « Droit, société et pluralité des religions ». « Il aura objectif de favoriser l’intégration dans la société française des cadres religieux venus de l’étranger, » explique Francis Messner, l’un de ses initiateurs, qui précise qu’il « ne donnera pas lieu à une formation théologique ». Selon Céline Paulthier, sa future responsable, « les deux tiers des enseignements porteront sur les mécanismes juridiques appliqués au fait religieux », comme le régime matrimonial. Les cours dureront un an et seront accessibles aux titulaires du bac. L’université sera l’unique établissement public à les dispenser. Seul l’Institut catholique privé de Paris propose déjà un tel diplôme.

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Nouveau : des imams homosexuels et militants

«Il est possible d’être un bon musulman tout en étant homosexuel», dixit l’imam Moulana Muhsin Hendricks (ci-dessus, à gauche), le seul imam au monde avec Daayiee Abdullah (à droite) à assumer publiquement son homosexualité.
Samedi, ils étaient tous les deux à Paris, sous haute protection policière, pour participer à la première conférence internationale des associations homos musulmanes, Calem (Conférence des associations LGBT européennes et musulmanes).

52 imams algériens arrivent en France…

Accompagnés, comme il se doit de « mourchidate » (chargés de la prédication et l’orientation).

Leurs tâche? Se rapprocher des familles algériennes vivant en France et contribuer à la sauvegarde de leur cohésion. Quelle cohésion? Au sein du noyau familial, ou entre membres d’une même communauté se revendiquant d’un autre pays et d’une autre religion?

« Vous vous devez d’être les dignes représentants de votre pays et de votre religion » a annoncé le ministre algérien des Affaires religieuses Bouabdallah Ghlamallah. Le Figaro indique:
Ces responsables religieux ont pour tâche de promouvoir les idées et visions de l’Algérie en matière de religion, avec la mise en évidence de notions telles que la tolérance et la lutte contre l’extrémisme, a précisé le ministre.

L’intention est donc clairement annoncée: il s’agit d’une reconquête culturelle des immigrés Algériens. Le même État finançant le PIR, le Parti des Indigènes de la République, ces éléments corroborent l’analyse livrée lors de la conférence de Contre-Info au congrès nationaliste: l’État se dépolitise tandis que les États d’émigration à destination de la France tissent des liens culturels et d’influence avec les immigrés.

François Bon