Michel Aoun à Paris : «Israël a assassiné le président Rafic Hariri»

Le général libanais chrétien Michel Aoun a clôturé sa visite en France, jeudi 18 novembre 2010, en faisant une série de déclarations dans lesquelles il a notamment affirmé qu’ « Israël a assassiné le président Rafic Hariri afin de déstabiliser la situation au Liban et créer une situation nouvelle qui faciliterait l’implantation des Palestiniens ». Évoquant les travaux du Tribunal spécial pour le Liban et la publication prochaine de l’acte d’accusation qui pourrait mettre en cause le Hezbollah dans l’assassinat de Rafic Hariri, le général Aoun a souligné que le Hezbollah pourrait réagir violemment à une inculpation de certains de ses membres par le TSL. « Il ne faut pas jouer avec le feu. Quelqu’un qui se considère innocent peut déclencher une grande crise à caractère militaire », a relevé le général Aoun lors d’une rencontre avec l’Association de la presse diplomatique à Paris.

Le Hezbollah menace Israël

Le chef du Hezbollah libanais a averti hier que ses combattants attaqueraient des navires israéliens en Méditerranée si Israël venait à imposer un blocus maritime au Liban en cas de conflit.

Hassan Nasrallah a déclaré que son groupe soutenu par l’Iran était désormais capable de détruire tout navire militaire ou commercial faisant route vers des ports israéliens.

Au cours du conflit de 34 jours a opposé le Hezbollah à Israël en 2006, l’Etat hébreu a imposé un embargo maritime et aérien au Pays du Cèdre, justifiant sa décision par la nécessité d’empêcher tout réapprovisionnant en armes des combattants. Hassan Nasrallah a affirmé que son mouvement était désormais en mesure d’infliger à Israël un mal aussi grand que celui qu’il a fait au Liban pendant la guerre de 2006.
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Liban : « Jésus est le premier résistant et le premier martyr face aux Juifs »

Le Hezbollah, avec l’appui du Courant Patriotique Libre du général chrétien Michel Aoun, a commémoré, lundi 15 février 2010, ses martyrs Abbas Moussaoui, Ragheb Harb et Imad Maghnieh, dans le quartier chrétien de Jdeidé (Metn), suscitant une vive polémique.

En effet, l’amphithéâtre de l’école de la Sagesse, appartenant à l’évêché maronite de Beyrouth, avait été loué officiellement pour organiser une conférence-débat sur le dialogue islamo-chrétien. Mais en réalité, le Hezbollah a voulu commémorer ses martyrs en terre chrétienne. Lors de la commémoration, organisé au soir du « Lundi des cendres » marquant chez les Maronites le début du carême, le député proche du général Aoun, le franco-libanais Nabil Nicolas, a pris la parole, estimant que « le mois du carême chez les chrétiens est un mois de résistance. C’est la résistance de Jésus face au mal et aux Juifs. Jésus fut de ce point de vue le premier martyr chrétien tombé dans le combat contre les Juifs ».